Patrimoine: Aosta, Aymavilles, Charvensod, Gressan, Jovençan

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Basilique paléochrétienne de Saint Laurent

Archéologie  -  Aosta

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

Sous l’ancienne église du Bourg, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir une basilique paléochrétienne cruciforme, appelée Concilium Sanctorum , Assemblée des Saints, car elle a été bâtie sur les tombes des premiers martyrs, ensevelis dans le cimetière romain, qui se trouvait à son tour sur un site funéraire protohistorique.
Des parties des aménagement liturgiques sont visibles à l’intérieur : la plate-forme reliquaire avec les tombes des trois évêques qui ont vécu entre le V et le VIème siècle (Grato, Agnello, Gallo), et d’autres emplacements de tombes qui datent entre le Vème et VIIIème siècle.

    (+39) 3496429216

Cimetière de Saint Ours

Archéologie  -  Aosta

De nombreuses personnalités de la culture, des sciences et de la politique valdôtaine, mortes entre la première moitié du dix-neuvième siècle et les premières décennies du vingtième siècle, sont enterrées dans le vieux cimetière du Bourg de Saint Ours.
Une chapelle néogothique s’y dresse, construite vers la moitié du XIXème siècle par les Comtes Crotti de Castigliole qui y avaient leur tombe de famille.

    (+39) 3337432902
    amisducimetieredubourg@gmail.com

Site mégalithique d'Aoste - musée et parc archéologique

Archéologie  -  Aosta

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L'un des sites archéologiques préhistoriques les plus intéressants d'Europe, mais aussi un lieu où l'histoire a continué à laisser des traces même au cours des siècles suivants. Venez à Aoste et profitez des initiatives et des visites guidées du musée et découvrez toutes ses innovations technologiques de divulgation.

Le site archéologique

Mis au jour en 1969, le site archéologique, qui s’étend sur une surface d’environ un hectare, est l’un des plus intéressants d’Europe : presque cinq millénaires d’histoire se dénouent de façon évocatrice sous les yeux des visiteurs, de la fin du néolithique à nos jours.

Le terme site mégalithique a été utilisé pour définir synthétiquement le site découvert à Aoste, lequel n’est, à ce jour, comparable à aucun autre, hormis – et encore les affinités ne sont-elles que partielles – celui de Petit-Chasseur, qui se trouve à Sion, en Suisse.

Par « site mégalithique » on entend un terrain, plus ou moins étendu mais bien délimité, sur lequel se dressent de multiples monuments mégalithiques et de différents types.
En effet, il ne s’agit pas d’un simple alignement de menhirs ou de stèles anthropomorphes, ni d’une nécropole ou de tombes-dolmens : les éléments découverts indiquent au contraire que nous sommes en présence d’une aire sacrée, destinée d’emblée à accueillir des manifestations répétées, liées au culte et à l’ensevelissement des morts.

Cinq grandes phases structurelles ont été identifiées : à partir du Néolithique récent (fin du Ve millénaire av. J.-C.) et au cours de tout l’âge du cuivre (IVe-IIIe millénaire av. J.-C.), jusqu’à arriver à l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.).

Ce n’est que pendant les derniers siècles du millénaire que ce site, initialement conçu comme un sanctuaire en plein air destiné au culte des vivants, devient une nécropole réservée à certaines catégories de la population et qu’y sont construites des tombes monumentales de différents types mégalithiques.

Dans l’ordre chronologique, il sera possible d’observer : les traces d’un labour propitiatoire (fin du Ve millénaire av. J.-C.), suivi de la création de puits alignés, au fond desquels furent placées des offrandes, comme des meules, associées à des restes de fruits et de céréales.

Pendant les périodes suivantes (début du IIIe millénaire av. J.-C.), on observe l’alignement de 24 pieux totémiques en bois orientés du nord-est au sud-ouest, à côté desquels furent disposées plus de 46 majestueuses stèles anthropomorphes, qui peu à peu les remplacèrent, il s’agit de la première vraie manifestation du mégalithisme dans cette aire, de magistraux chefs-d’œuvre de la statuaire préhistorique.

L’aire fut principalement utilisée comme site funéraire, avec la construction des premières tombes mégalithiques, probablement de membres d’éminentes familles de la communauté, construites entièrement hors du sol. Bâtie sur une étonnante plate-forme triangulaire en pierre, la « Tombe 2 » est l’un des exemples les plus significatifs. Elle fut en effet utilisée pendant presque un millénaire comme sépulture collective accueillant les dépouilles de 39 individus.

Le musée

L’itinéraire de visite du site mégalithique  débute par une descente vers le passé, de nos jours jusqu’à la préhistoire : sur un parcours parsemé d’images faisant référence à l’histoire humaine, les passerelles d’entrée au musée mènent le visiteur au niveau du site archéologique à proprement parler (environ 6 mètres sous le niveau de la route).

Ici, le regard embrasse un espace grandiose : traversant la dimension du temps, les teintes des lumières colorent l’atmosphère qui enveloppe les découvertes archéologiques, le dolmen, les stèles abattues, les plateformes, les traces des labours.

La visite s’ouvre en permanence sur le site archéologique, dans une sorte de dialogue permanent « intérieur-musée / extérieur-site ». Des explications, approfondissements et interprétations sont disponibles sur les dispositifs didactiques et multimédia.

À ne pas manquer:

  • la suggestive rampe du temps enrichie d'éléments tridimensionnels
  • l'étonnante salle Immersive
  • la grande salle des stèles où l'on peut admirer 46 stèles anthropomorphes retrouvées sur le site.
  • la section consacrée à la Protohistoire qui illustre les grands changements survenus dans la région au début du IIe millénaire avant JC, lorsque la fonction agricole a pris le pas sur la fonction funéraire : on peut observer de nombreuses empreintes humaines imprimées dans les terres labourées trouvées sur le occasion des fouilles archéologiques les plus récentes. De plus, dans cet espace, vous pourrez apprécier le grand tumulus funéraire de l'âge du fer (1er millénaire avant JC) avec sa surface de promenade originale.
  • à l'étage supérieur, le protagoniste est l'époque romaine divisée en deux sections : l'une dédiée à la vie quotidienne dans un environnement rustique, et l'autre aux nécropoles fouillées au fil des années le long de la route, en contrebas de l'église paroissiale et de l'école maternelle : on y trouve 20 tombes caractérisées par un mobilier funéraire très riche, ainsi que des pratiques funéraires et des rituels très différents en termes de chronologie et de typologie.
  • la section médiévale conclut le parcours de visite en présentant des témoignages relatifs à la petite église romane Saint-Martin.

On y trouve également un grand espace détente, un espace dédié aux expositions temporaires et une salle de conférence.

    (+39) 0165552420
    beniculturali@regione.vda.it

Aqueduc Grand Arvou

Architecture  -  Aosta

Ce majestueux pont-aqueduc, situé sur le canal « ru Prévôt », se trouve dans le hameau Porossan, à Chiou. Il s’agit d’une construction spectaculaire, en pierre et chaux, partiellement enduite, d’une longueur de 70 mètres environ, qui permet au canal de traverser la vallée en-dessous, parcours du torrent Parléaz, entre les villages de Neyves et Serod (Porossan) d’Aoste. Le pont ressemble à un édifice majestueux car il est équipé d’un toit en lauzes et présente de petites fenêtres qui éclairent l’intérieur pour permettre le contrôle.

Les « rus » sont des œuvres de canalisation pour transporter l’eau dans les zones les plus sèches de la région.
Ce dense réseau de canaux, le plus complet et organisé de la chaîne des Alpes, remonte au Moyen-âge, entre le début du XIII et la fin du XVème siècle, quand le climat chaud et sec et le manque de précipitations rendirent nécessaires de nouvelles structures d’irrigation. Les rus, en passant par bois, prairies et collines, descendent jusque dans la vallée centrale, en transportant vers les habitations l’eau provenant du haut cours des torrents, et en rendant fertiles les arêtes des montagnes.

Le Ru Prévôt prend son nom du prévôt de la cathédrale Henri de Quart qui le fit édifiér en 1288. Il inclut, dans son tracé, l’aqueduc de Porossan, long de 70 mètres, défini par l’abbé Henry, historien, écrivain et alpiniste, « un des plus beaux monuments conservés du Moyen-âge ».

Hôtel des États

Architecture  -  Aosta

C’est l’annexe ouest (à gauche en regardant la façade) du palais de l’hôtel de ville d’Aoste. Le bâtiment fut construit en 1724 (il est donc antérieur à l’hôtel de ville). C’est là que se déroulaient les séances de l’Assemblée générale des États, présidée par l’évêque et le bailli. C’est également là que se réunissait le « Conseil des Commis » et que se trouvaient les archives du Duché d’Aoste.

Le palais accueille actuellement des bureaux de la municipalité et des expositions temporaires.

Site non accessible aux personnes handicapées.

La Mairie - Hôtel de Ville

Architecture  -  Aosta

Le grand bâtiment avec porche, au style néoclassique, fut construit en 1839 sur le site du couvent franciscain des Cordeliers, gravement endommagé par les troupes révolutionnaires françaises.
Les deux fontaines sur la façade symbolisent les deux cours d’eau de la ville, la Doire Baltée et le Buthier.
La place devant l’édifice, portant de nos jours le nom d’Émile Chanoux, martyr de la Résistance, fut obtenue en démolissant l’église de Saint François, qui faisait partie du couvent.
Il est possible de visiter, aux horaires d’ouverture des bureaux, le grand escalier et l’entrée, où se trouve une magnifique maquette de la Vallée d’Aoste.

Le Palais épiscopal

Architecture  -  Aosta

Situé dans la rue des Sales n° 3, le palais épiscopal, restauré à la fin du XIXème siècle, est relié à la cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption par une galerie, commencée en 1667 et terminée presque un siècle plus tard. Les Audiences Générales, une institution de justice tenue régulièrement par les ducs de Savoie, se déroulèrent, entre 1222 et 1466, dans le salon dit « de Cognia ».
Une autre salle conserve des médaillons peints, contenant les portraits des évêques d’Aoste.

Le Palais Roncas

Architecture  -  Aosta

Situé sur la place au même nom, le palais fut fait construire en 1606 par Pierre-Léonard Roncas, premier secrétaire d’état du Duc de Savoie, Charles Emmanuel I. Il devint par la suite le siège de l’administration de Savoie, de la sous préfecture pendant la période napoléonienne et de l’intendance.
Les voûtes de l’entrée, du grand escalier et de la galerie qui donnent sur la cour interne, sont décorées de fresques de l’école italienne, représentant des scènes mythologiques, de nature et les signes du zodiac, influencées par le style maniériste.

Le palais, n’est pas visitable.

Maison de Saint Anselme

Architecture  -  Aosta

La tradition veut que cet édifice, situé au numéro 66 de la Via Sant’Anselmo, ait vu naître Anselme d’Aoste (1033–1109), qui serait devenu le prieur du monastère de Bec en Normandie, puis l’archevêque de Canterbury en Angleterre.
Anselme d’Aoste est célèbre comme théologien et philosophe. Son nom est plus particulièrement lié à la preuve « ontologique » de l’existence de Dieu.

Propriété privée - Non visitable.

Palais Ansermin

Architecture  -  Aosta

Cet édifice, riche en éléments architecturaux dignes d’intérêt et situé aux numéros 42-52 de la Via Porta Praetoria, fut bâti au début du XVIIIe siècle par François René de Nus (il était en fait appelé le « palais des barons de Nus »).
Lors de la construction de l’hôtel de ville (1836–1842), il a abrité les bureaux administratifs de la ville d’Aoste.

Privé - Seule l’entrée peut être visitée.

Aire funéraire hors Porta Decumana

Architecture romaine  -  Aosta

Avis : temporairement fermé pour travaux

Cette importante nécropole de l’époque romaine se situe à environ 200 mètres de distance de la Porta Decumana , le long de la route qui menait à l’ Alpis Graia (col du Petit Saint Bernard). Sa situation est analogue à celle d’autres nécropoles situées auprès de la Porta Praetoria et de la Porta Principalis Sinistra , d’autres entrées à Augusta Praetoria (Aoste).
Le site a longtemps été utilisé, du début à la fin du premier millénaire, quand commença son abandon progressif. La nécropole a donc été utilisée aussi bien à l’époque romaine qu’à l’époque paléochrétienne : on trouvait fréquemment ensemble des sépultures païennes et chrétiennes ; par ailleurs, les rites liés au culte des morts étaient plutôt similaires.
Dans la nécropole on trouve trois mausolées à cour rectangulaire, connus sous le nom de cellae memoriae , et une basilique paléochrétienne datant de la fin du IVème siècle et du Vème siècle. La basilique a des ressemblances évidentes avec des constructions chrétiennes analogues érigées sur des nécropoles romaines à l’extérieur des remparts de Augusta Praetoria , comme l’église San Lorenzo et l’église Santo Stefano.

  • Acces gratuit
  • Entrée sur reservation
    (+39) 0165.275911

Arc d'Auguste

Architecture romaine  -  Aosta

Après avoir franchi le pont sur le Buthier, le long de la route qui amenait à la Porta Praetoria, accès principal à la ville romaine, l’arc honoraire fut érigé en l’honneur de l’empereur Auguste.
Il s’agissait d’un signe éloquent de la présence et de la puissance de Rome qui en l’an 25 av. J.-C. avait définitivement battu le peuple des Salasses et fondé la nouvelle colonie.
L’arc, caractérisé par son imposante sévérité typique de l’architecture de la fin de la période républicaine est doté d’une seule arche de plein cintre, d’une largeur de 8,29 mètres comme la rue qui le traverse. Les piliers qui l’encadrent présentent aux quatre angles des demi-colonnes, sur des bases attiques, surmontées de chapiteaux corinthiens, les mêmes qui séparent les façades et les côtés. À l’origine, ces surfaces étaient ornées de reliefs représentant des trophées, qui se trouvaient dans les quatre niches de la façade. L’entablement dorique à triglyphes et métopes parachève ce qui reste du monument pendant des siècles privé de l’attique sur lequel était apposée en lettres de bronze l’inscription dédicatoire. Au Moyen-Âge, l’Arc était appelé “Saint-Vout” à cause d’une image du Sauveur qui y avait été placée et remplacée ensuite par le Crucifix. En 1716, le Conseil des Commis décida de préserver le monument des infiltrations d’eau en le recouvrant d’un toit en ardoise. L’arc fut définitivement restauré dans les années 1912-1913 ; des fouilles dans les environs remontant au début du vingtième siècle mirent au jour deux grandes lettres en bronze doré selon toute vraisemblance appartenant à l’inscription dédicatoire.

Cryptoportique du forum romain

Architecture romaine  -  Aosta

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

De nombreuses hypothèses ont été émises quant à la destination spécifique de ce monument, remontant à l’époque d’Auguste ; sa fonction principale consistait à stabiliser et égaliser le terrain qui, dans cette partie de la ville, devait être en légère pente du nord au sud, et devait former un dénivelé entre la zone sacrée et le forum. Outre cette fonction structurelle dont nous sommes certains, une autre hypothèse a été avancée au fil du temps et selon laquelle le sous-sol aurait pu servir d’entrepôt et de grange militaire (horreum), mais les résultats de récentes études nous permettent d’écarter complètement cette théorie en raison de l’aspect structurel du monument, de son emplacement particulier et de sa comparaison avec d’autres édifices similaires. La colonnade de marbre (porticus triplex) qui surplombait autrefois cette structure (désormais détruite et n’ayant laissé aucune trace archéologique sur le site) servait de cadre scénographique aux deux temples jumeaux primitifs du forum sacré.

Nous nous trouvons ici dans le secteur nord du forum tel qu’il était à l’époque romaine, exactement en face de l’entrée de la Cathédrale, sur une zone sacrée surélevée, séparée elle aussi de la zone publique et commerciale (place Séverin Caveri) grâce au passage d’une decumanus minimus, correspondant plus ou moins à l’actuelle rue Mgr. De Sales.

Du point de vue technico-planimétrique, le cryptoportique d’Aoste s’articule en trois bras en forme de fer à cheval et dont l’intérieur se compose de deux nefs présentant des voûtes en berceau avec une série d’arcs surbaissés au centre. Les deux bras latéraux mesurent 71,80 m ; celui central est plus long et présente une longueur intérieure de 87,10 m.

À l’origine, deux accès monumentaux devaient probablement être placés aux extrémités des nefs latérales, s’ouvrant sur les côtés du perron central.
Les galeries sont éclairées par une série de lucarnes ébrasées qui assurent également l’aération; la température à l’intérieur du cryptoportique reste identique tout au long de l’année.
Face à tous ces cas, anciens, nouveaux, nationaux et provinciaux, que la littérature archéologique a défini et continue de définir comme des exemples de cryptoportique public, et plus particulièrement de cryptoportique du forum, l’exemple d’Aoste pourrait également être interprété comme étant une structure de prestige liée tant au culte de l’empereur qu’à l’autocélébration des élites locales comme celles des corporations religieuses ou professionnelles de la ville.
Il est donc légitime de penser que les cryptoportiques constituaient des espaces assurant une fonction politique et liturgique particulière : une sorte de « charnière » entre le sacré (la zone sacrée et les temples relatifs) et le profane (la véritable « place publique »).

Enfin, les cartes médiévales semblent indiquer que les structures du Cryptoportique continuèrent à être utilisées plusieurs siècles après, lorsqu’elles furent transformées en caves, appelées « Marché des Romains » par la population.

    (+39) 3357981505

L'enceinte

Architecture romaine  -  Aosta

L’enceinte de Augusta Praetoria formait un rectangle de 727 m sur 574. Elle était constituée d’une couche interne de pierres fluviales et d’une couche externe de blocs de tuf.
Des parties sont encore bien visibles : rue Hotel des Monnaies, rue Carducci, rue Carrel (à la gare des autobus), rue Mont Solarolo, rue Abbé Chanoux. Dans la rue Festaz, et particulièrement au croisement avec rue Vevey, on peut observer des brèches dans l’enceinte laissant le passage aux rues modernes.

Les Tours

Architecture romaine  -  Aosta

Il y avait deux tours à chaque porte, quatre d’angle et huit autres : vingt en tout. Pour leur nombre, leur forte saillie vers l’extérieur et pour leur relief produit par un double jeu de fenêtres arquées placées sur les quatre côtés, il faut rappeler qu’elles avaient également une fonction décorative : en effet, l’enceinte, n’avait pas été construite uniquement dans une intention défensive, mais pour créer une délimitation impressionnante de la zone urbaine. Les siècles suivants à la chute de l’empire romain, Aoste connut une phase d’abandon et de fort déclin ; au cours du Moyen-Âge les habitants revinrent peu à peu, les habitations se regroupèrent le long des rues principales et les nobles construisirent leurs forts et leurs châteaux aux vieux remparts. De nombreux bastions furent adaptés en résidence féodale, et certaines tours surélevées et transformées en utilisant le parement extérieur des remparts qui fut emporté en grande partie.
Les seules tours qui ont conservé partiellement leur aspect d’origine sont celles du Lépreux et du Pailleron , cette dernière restaurée par Alfredo D’Andrade en 1894.

Pont romain sur le Buthier

Architecture romaine  -  Aosta

En venant de la Basse Vallée, le premier monument antique d’Aoste qui accueille le visiteur est le pont romain qui s’élève au-dessus de l’ancien cours du torrent Buthier. Il caractérise le quartier oriental de la ville, appelé justement Pont de Pierre. Parallèle au Corso Ivrea, pas très loin de l’Arc d’Auguste, le pont est parfaitement conservé et ouvert encore aujourd’hui à la circulation, même si au cours du Moyen-Âge le torrent a changé de lit, et que les eaux ne courent plus sous l’unique arche en dos d’âne de 17,16 m d’ouverture. D’une largeur de 6 m, il fut construit à l’époque de Auguste avec des blocs de pierre selon les modèles romains habituels.

Porta Praetoria

Architecture romaine  -  Aosta

Le monument se trouve entre la Via Sant’Anselmo et la Via Porta Praetoria.

Située dans la partie orientale des remparts, elle servait d’accès principal à la ville de Augusta Praetoria, édifiée en 25 avant J.C. après la défaite des Salasses, une œuvre de Terenzio Varrone.

Elle était dotée de trois ouvertures que l’on peut voir encore aujourd’hui : l’ouverture centrale était réservée aux chars et les ouvertures latérales aux piétons. L’espace entre les ouvertures était utilisé comme place d’armes ; dans sa partie méridionale, à l’époque romaine, le terrain est creusé pour atteindre le niveau du sol (environ deux mètres au-dessous du niveau actuel - la différence est due aux matériaux transportés par les crues du fleuve). Dans les ouvertures tournées vers l’extérieur, on peut encore voir les rainures dans lesquelles glissaient les grilles que l’on baissait la nuit.

Sur la façade orientale, on peut encore observer quelques pavés de marbre qui recouvraient la totalité du monument dont l’intérieur est constitué de blocs de poudingue.

Au Moyen Âge, au sommet du monument, en correspondance avec l'ancien chemin de ronde, fut construite une chapelle dédiée à la Sainte Trinité, dont la Porta Praetoria elle-même tira également son nom pendant plusieurs siècles. Suite à la démolition de la chapelle en 1926, un ancien oratoire a été restauré contre le côté est de la porte (il n'en reste plus qu'une niche).

Porta Principalis Dextera

Architecture romaine  -  Aosta

La Porta Principalis Dextera se trouve du côté méridional des remparts et permettait d’accéder à la campagne et au pont sur la Dora situé dans le hameau de Clerod de Gressan. Elle était formée d’une seule arche carrossable, dépourvue de place d’armes et flanquée par deux tours. Les fouilles qui ont permis sa découverte commencèrent au dix-neuvième siècle avec D’Andrade, alors que la mise au jour complète de toute la zone environnante remonte à 1936.

Parmi le matériel réutilisé au Moyen-Âge pour fermer la partie inférieure de la porte, en 1894, on retrouva la base en grès d’une statue d’Auguste érigée par les Salasses en 23 av.J.-C., portant l’inscription dédicatoire “Salassi incolae qui initio se in coloniam contulerunt”. Dans les environs, se trouvent aussi les vestiges d’un quartier populaire et commercial remontant au IIème siècle ap.J.-C. (quartier du Giardino dei ragazzi).

Au Moyen-Âge la porte prit le nom de Beatrix ; les vicomtes d’Aoste, qui contrôlaient toute l’enceinte sud-occidentale, construisirent leur fort sur les ruines de l’une des tours romaines qui l’encadraient. Cet ensemble, appelé château de Bramafam, révèle un bastion circulaire, à la base duquel on peut encore voir les murs romains sur lesquels il fut érigé.

Porta Principalis Gauche

Architecture romaine  -  Aosta

De la Porta Principalis Gauche serpentait le chemin qui amenait au col du Grand Saint-Bernard (Summus Poeninus). Jusqu’en 1843, les vestiges de cette construction étaient encore visibles dans la partie septentrionale de la Piazza Ronces ; Palazzo Rolle, l’édifice des années 1930 qui se trouve à côté du Palazzo Roncas, occupe l’emplacement de l’une des tours (occidentale) qui encadrait la porte romaine.

La tour orientale, appelée au Moyen-Âge “de la porte”, devint le noyau autour duquel se dressa une résidence féodale ; l’ancien bastion fut démoli au cours du XVIIème siècle, désormais, il faisait partie du couvent de la Visitation. Il est reconnaissable sur une vue d’Aoste datant de la fin du dix-septième siècle, et le plan de De Tillier de 1730 atteste de sa présence.

Dans les souterrains du Musée Archéologique Régional (ex couvent de la Visitation) il est possible d’observer les vestiges du coin sud-est de cette tour, avec les plans utilisés par les romains, une partie du terre-plein et du mur de contrescarpe encore adossé à une partie des remparts romains.

Théâtre romain

Architecture romaine  -  Aosta

Le Théâtre romain fermera du 7 novembre 2023 à mai 2025

La façade méridionale est la seule encore visible: haute de 22 mètres, elle présente une série d’arcades et trois lignes superposées de fenêtres de formes et dimensions différentes. On peut encore bien voir la partie inférieure du demi-cercle des gradins qui accueillaient les spectateurs (cavea) et les fondations du mur qui servaient de toile de fond (scaena). On a estimé que le théâtre pouvait contenir de trois à quatre mille personnes et, selon certains chercheurs, il était pourvu d’une couverture fixe.
Au Moyen Âge, de nombreuses constructions y furent adossées et furent ensuite démolies au cours des travaux modernes de restructuration et de restauration.

    (+39) 3311491462

Thermes

Architecture romaine  -  Aosta

Site dans la Via Chabloz, à l’intérieur du collège de la Piazza San Francesco, au nord de la mairie.
La construction remonte au Ier siècle ap.J.-C.
Quelques pièces chauffées ont été identifiées, mais on n’a pas retrouvé le frigidarium.

Le site n’est pas visitable.

Villa de la Consolata

Architecture romaine  -  Aosta

La Villa est fermée - elle rouvre à l’automne.

Il s’agit des fondations d’une élégante habitation romaine, en dehors de l’enceinte de la ville: on reconnaît quelques pièces grâce aux vestiges de revêtement en mosaïque et les traces d’une installation de chauffage.
En 1971, la recherche archéologique dans la villa suburbaine de la région de Consolata fit suite à des travaux de construction qui mirent au jour la plupart des structures antiques visibles sur le moment ; des fouilles supplémentaires, au milieu des années 1980, élargirent les connaissances de la partie centrale de l’ensemble - atrium tétrastyle avec impluvium et tablinum -.

Située dans une zone géographique où l’on trouve des traces significatives de peuplement précédant la fondation de Augusta Praetoria (25 av.J.-C.), proche d’un embranchement sub collinaire de l’Alpis Poenina - Grand Saint-Bernard -, la villa présente un plan rectangulaire, compact, dans lequel prédominent les pièces résidentielles (partie urbaine), réservées au maître et à ses hôtes, en opposition aux pièces de service, de dépôt et, éventuellement, de travail des produits agricoles (partie rustique et productive); toutefois, leur présence, même si limitée, indique un lien avec une activité exercée dans un fundus (ferme, domaine).

    (+39) 0165.231665

L'Artisanà - boutique d'artisanat - Aosta

Artisanat  -  Aosta

Autrefois les artisans valdôtains utilisaient le terme l’Artisanà pour désigner la boutique située dans le centre d’Aoste, où leurs produits étaient vendus, une fois la Foire de Saint-Ours terminée et pendant le reste de l’année. Ainsi, l’Institut Valdôtain de l’Artisanat de Tradition a décidé d’en faire sa marque de communication, associant le secteur culturel à celui commercial de son activité.
L’Artisanà compte actuellement 4 boutiques d’artisanat valdôtain situées sur le territoire de la région, des vitrines originales d’une production vivante et en perpétuelle évolution, qui plonge ses racines dans la tradition.
Les boutiques de L’Artisanà offrent à touristes et passionnés la possibilité de ramener chez eux une pièce authentique de Vallée d’Aoste : objets en bois, pierre ollaire, fer forgé, produits textiles et en céramique sont le fruit de la tradition millénaire de notre région.

La boutique d’Aoste

Pionnière dans l’exposition et la vente de l’artisanat traditionnel valdôtain, la boutique d’Aoste a ouvert ses portes le 1er janvier 1942. Située alors au même endroit, sous les arcades de la place Chanoux au rez-de-chaussée de la mairie d’Aoste, le il est connu des initiés et des innombrables visiteurs comme L’Artisanà. C’est ici qu’aujourd’hui comme hier, les passionnés peuvent trouver le meilleur du savoir-faire local.
En décembre 2017, la boutique a été rénovée pour rendre l’environnement encore plus accueillant.

Les horaires peuvent être modifiés: on conseille de les vérifier avant la visite (cf. section “Contacts”) ou en cliquant ici

    (+39)01651835142
    aosta@lartisana.vda.it

Château Jocteau - École Militaire Alpine

Châteaux et tours  -  Aosta

Construit en style éclectique en début de 1900 et situé sur la colline de Beauregard au nord est d’Aoste, il abrite le siège de l’École Militaire Alpine d’Aoste.
Il est même connu sous le nom de “Château du Duc des Abruzzes” ou “Château Generale Cantore”.
Son jardin abrite un mur d’escalade naturel tandis qu’un petit musée a été aménagé à l’intérieur du bâtiment.

Tour de Bramafam

Châteaux et tours  -  Aosta

La Tour de Bramafam se trouve au coin entre via Bramafam et viale G. Carducci, le long de l’axe méridional des murs romains.
Appelé château de Bramafam, mais généralement désigné comme tour, le monument se présente sous la forme d’un bastion au plan circulaire, duquel on peut encore voir les murs romains et une partie de la tour qui flanquait la Porta Principalis Dextera, sur laquelle il fut bâti vers le XIIème - XIIIème siècle.
Inicialement la tour fut propriété des nobles de Challant qui, avec la charge de vicomtes d’Aoste, contrôlaient les murs d’enceinte de la façade sud ouest et qui, après avoir reçu en 1295 le fief de la vallée de Challand, devinrent la famille la plus importante de la noblesse valdôtaine.
La maison forte passa ensuite entre les mains du Comte de Savoie.
Au fil des siècles qui suivirent, elle changea plusieurs fois de propriétaire, en perdant son importance en termes de représentation et sur le plan administratif, jusqu’à l’abandon définitif, survenu au XVIème siècle.

Pour expliquer l’origine du nom de cette tour, encore inconnue, une légende veut qu’un homme de la famille Challant y aurait enfermé, par jalousie, son épouse, qui y serait morte, en criant et en se plaignant pour les souffrances provoquées par la faim (brama fam).

Non visitable

Tour des Balivi

Châteaux et tours  -  Aosta

La Tour des Balivi (ou Tour du Baillage), située dans la rue Guido Rey, au coin nord-est du mur d’enceinte romain, fut construite au Moyen Âge sur les restes de l’ancienne tour romaine.
En 1263, Guglielmo De Palatio céda la tour au Comte de Savoie qui en fit la résidence des Baillis, les administrateurs de la ville.
En 1537, les Baillis optèrent pour un bâtiment plus adéquat et la tour fut restructurée, avant d’être transformée en palais de justice.
Depuis 1702, elle recouvra le rôle de prison, qu’elle n’abandonna que dans une époque récente.

De nos jours l’édifice accueille l’école de musique Conservatoire de la Vallée d’Aoste.

Tour du Lépreux

Châteaux et tours  -  Aosta

Ancien bastion romain, la tour du lépreux fut *transformée en résidence féodale par les nobles Friour, dont la trace remonte à 1191.
Au cours du quinzième siècle, on y construit une tour scalaire du côté nord pour faciliter l’accès aux étages et des fenêtres furent percées sur la façade sud. Après quelques changements de propriétaire, il fut racheté en 1773 par l’Ordre Mauritien qui y logea une famille de lépreux originaire d’Oneglia, dont la permanence dans la tour inspiration l’écrivain savoyard Xavier de Maistre pour la composition de son célèbre roman Le lépreux de la cité d’Aoste.

Non visitable.

Tour du Pailleron

Châteaux et tours  -  Aosta

Le long de la partie méridionale des murs romains, sur la place de la gare ferroviaire, on peut observer la tour la mieux conservée de l’enceinte, appelée du Pailleron” en raison du fait qu’elle fut utilisée pendant longtemps comme pailler.
De forme carrée et ouverte sur chaque côté par six grandes fenêtres, trois par étage, la tour est reliée à une partie de l’ancien mur d’enceinte romain, qui fut percé à l’époque médiévale pour accueillir la “Porte Ferrière”.

Suite à un incendie qui l’endommagea gravement, à la fin du XIXème siècle la tour fit l’objet d’une restauration soignée à l’aide de briques, sous la direction d’Alfredo d’Andrade.

Non visitable.

Tour Fromage

Châteaux et tours  -  Aosta

Située au nord de la Porta Praetoria, intégrée dans la zone archéologique du Théâtre Romain et entourée de remarquables maisons d’origine médiévale, elle doit son nom aux nobles De Casei (francisé ensuite en Fromage) qui l’occupèrent au Moyen Âge.
Mentionnée pour la première fois dans un document de 1191, la tour passa entre les mains des nobles Vaudan au quinzième siècle, suite à l’union entre Claude Vaudan et de Jeannette du Fromage, dernière descendante de la famille.
De forme carrée et limitée en hauteur, adossée d’un côté aux murs de la ville et de l’autre au mur de soutien de l’agger, elle a gardé sa physionomie d’origine.

Non visitable.

Tour Neuve

Châteaux et tours  -  Aosta

Située au coin entre rue Tourneuve et rue Monte Solarolo, l’ancienne tour cylindrique, ornée de créneaux et d’une porte à une hauteur de sécurité, se dresse dans la partie nord ouest des remparts romains, qui sont ici particulièrement bien conservés et isolés au milieu de la verdure.
Mentionnée dans des documents du XIIIème siècle, elle appartenait à la famille des Challant, qui recouvraient la charge de vicomtes d’Aoste et qui contrôlaient la partie sud ouest des remparts. Après sa cession aux Seigneurs De Turre Nova, elle en prit le nom.

Non visitable.

Cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption

Églises et sanctuaires  -  Aosta

L’actuelle place Jean XXIII se situe dans la partie sud de celle qui, à l’époque d’Augusta Praetoria, était la zone sacrée du Forum romain, délimitée par le cryptoportique.
L’importance cruciale que cette zone revêtait pour la ville, n’a pas perdu de sa force au cours des siècles qui virent le déclin progressif et la fin de ce qui fut le monde romain : le premier bâtiment consacré au culte chrétien se situe en fait à l’est du cryptoportique.

La cathédrale a été bâtie vers la fin du IVème siècle dans ce complexe. Il s’agit d’un bâtiment aux dimensions imposantes, à une seule nef en forme d’abside, présentant un baptistère à l’ouest et différentes pièces en annexe, dont une est destinée au second baptistère. La façade se situait à quelques mètres des murs du bras est du cryptoportique et était pratiquement reliée à ce dernier par les murs du baptistère principal. Cet ensemble, auquel furent ajoutées des pièces au sud destinées à la résidence épiscopale ou aux logements du clergé, a été utilisé pendant plusieurs siècles. Son aspect ne s’est pas modifié de façon significative (sauf lors d’une phase de construction pendant le haut Moyen-âge), jusqu’au grand chantier roman qui donna à la cathédrale l’aspect qu’elle conserve en substance encore aujourd’hui. L’important cycle de fresques appartient à cette phase du XIème siècle. Ces dernières ont été découvertes dans le plafond de l’église: elles font d’Aoste, grâce aussi aux fresques de Saint Ours, l’un des principaux centres d’art ottonien en Europe.

Au cours de la deuxième moitié du XIème siècle, le corps à l’ouest fut entièrement refait. Deux tours et une abside centrale en saillie furent construites. Au cours du XIIIème siècle, deux des cinq absides originales furent détruites et le déambulatoire, un couloir en anneau autour du chœur, fut réalisé. Entre le XVème et les premières années du XVIème siècle, les évêques d’Aoste lancèrent une restauration radicale de l’église et l’enrichirent de nombreuses oeuvres d’art. Le chœur élevé, dominé par un crucifix en bois (XIVème siècle), présente deux rangées de stalles sculptées vers 1460. Deux mosaïques du XIIème et du XIVème siècle, représentant les mois de l’année, une série d’animaux réels ou fantastiques ainsi que le Tigre et l’Euphrate, peuvent être admirées sur le sol.

Le maître-autel est baroque, en marbre noir et marqueterie multicolore. En descendant du chœur, deux escaliers, l’un à droite et l’autre à gauche, conduisent à la crypte du XIème siècle. Elle est divisée en trois nefs séparées par de fines petites colonnes médiévales et par des colonnes romaines recyclées plus robustes. Les entrées d’origine, placées à l’ouest, sont visibles sur le mur du fond.

La façade de la cathédrale se compose de deux parties distinctes : un atrium du seizième siècle et une façade néoclassique de 1848. L’atrium présente une élégante façade en terre cuite, ornée de statues et de fresques évoquant la vie de la Vierge à laquelle l’église est consacrée. C’est un bel exemple de l’art de la Renaissance dans la Vallée d’Aoste.

Le cloître se situe sur le côté nord de l’église. Il s’agit d’un bâtiment à la forme de trapèze, terminé en 1460, qui remplace un bâtiment analogue qui existait déjà au XIème siècle. Les éléments de son architecture sont caractérisés par la présence de différents matériaux: le marbre bardiglio gris, utilisé pour les pilastres, s’alterne avec le plâtre cristallin des chapiteaux et le calcaire, utilisé pour les conques des arcs. Les chapiteaux sont de deux types: certains sont décorés de motifs végétaux et de représentations d’hommes et d’animaux, d’autres contiennent les noms sculptés de ceux qui ont contribué à la construction. Une colonne romaine surmontée d’un chapiteau corinthien se dresse sur le parvis central et est le témoin probable du forum tout proche. Vers 1860, l’aile sud du cloître a été en grande partie démolie, pour laisser la place à la chapelle néogothique du Rosaire.

Le Musée du Trésor abrite une vaste sélection de l’art valdôtain des XIII-XVIII siècles, en unissant aux pièces du riche trésor de la cathédrale, des oeuvres d’art provenant de différentes paroisses de la vallée.

Chapelle de Saint Grat

Églises et sanctuaires  -  Aosta

La chapelle, située dans la partie d’Aoste autrefois appelée « Terziere della Bicheria », donne sur l’actuelle rue De Tillier, qui représentait au Moyen âge une importante artère citadine pour le transit et les activités commerciales. Au cœur de la « Bicheria », il existait une église dédiée à Saint Grat datant au moins de 1245, laquelle se dressait probablement entre les actuelles rues Croix de Ville et Lostan. La chapelle, quant à elle, fut édifiée selon toute probabilité au XVème siècle sous le patronage du Chapitre de la Cathédrale d’Aoste. Pendant un certain temps, celle ci dut coexister avec l’ancienne et plus grande église de Saint Grat ; ce n’est probablement qu’après que cette dernière perdit complètement son importance que le petit édifice fut dédié au saint évêque d’Aoste. Le XVIIIème siècle marqua le début de son déclin jusqu’à sa cession aux pompiers en 1780, puis à son utilisation successive en tant qu’entrepôt : c’est à cette période que la fresque de la façade et la portion supérieure du portail furent partiellement détruites en vue de la réalisation d’une nouvelle entrée. Durant la seconde moitié du XIXème siècle, la chapelle fut utilisée comme atelier de couture et boutique de vêtements.

La façade est ornée d’une fresque votive offerte par le citoyen Malcastia en 1512 : caractérisée par un style gothique international qui était désormais sur son déclin, le tableau représente la Vierge avec l’Enfant au milieu des saints Nicolas, Catherine, Barbara et Marguerite, auxquels fut ensuite ajouté Saint Grat. Il s’agit d’un des rares témoignages de la peinture du début du XVIème siècle en Vallée d’Aoste. L’intérieur se compose d’une salle en plan rectangulaire dotée d’une voute sur croisée d’ogives. Les arêtes caractérisent la sobriété de l’architecture gothique internationale, en partant de la clef de voûte puis longeant les quatre angles avant d’atteindre le sol. Le mur absidal de la chapelle présente une fresque datant vraisemblablement du dernier quart du XVIème siècle, mentionnée pour la première fois lors d’une visite pastorale en 1624. Au centre, une structure architectonique élaborée, largement inspirée du style classique et peinte en trompe l’œil, représente une Vierge de Pitié riche en personnages au pied de trois croix imposantes. Des vitrines dotées d’étagères et supports ont été installées pour l’exposition du matériel archéologique découvert pendant les fouilles réalisées lors des phases de restauration.

La chapelle, aujourd’hui déconsacrée, accueille des expositions d’œuvres réalisées par l’Association des Artistes Valdôtains, qui l’ont rebaptisée la « Galerie Saint Grat ».

Église de la Sainte Croix

Églises et sanctuaires  -  Aosta

Surplombant la centrale rue Aubert près de la Bibliothèque régionale, l’église fut construite en 1682-83 par la Confrairie de la Miséricorde, qui avait pour mission d’aider les prisonniers et d’accompagner les condamnés au gibet. La Confrairie fournit le matériel et Jean-Boniface Festaz, trésorier général du duché d’Aoste et fondateur de l’Hospice de la Charité, paya les frais de la main-d’œuvre.
Le décor du XIXe siècle en trompe-l’œil de la façade reproduit une architecture avec une peinture du Recouvrement de la Vraie Croix par Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin.
L’intérieur contient divers meubles anciens d’une époque qui va du XVIIe au XIXe siècle. Le somptueux maître-autel dans le style baroque Valsésien est probablement dû à la générosité du prieur de Saint Ours Charles-Hyacinthe Beltram, qui en 1737 fit d’importants donativa à la Confrairie.

Église de Saint-Etienne

Églises et sanctuaires  -  Aosta

L’église de Saint Stéphane se situe dans la zone nord de la ville d’Aoste, tout juste à l’extérieur des murs d’Augusta Praetoria, près de l’antique voie romaine qui, en sortant de la Porte Principalis Sinistra, conduisait à l’Alpis Poenina (l’actuel passage du Grand-Saint-Bernard).

Les premières informations documentées sur la paroisse de Saint Stéphane datent du XIIIème siècle. Le lieu de culte était indiqué dans certains documents médiévaux comme « basilique », peut-être à cause de sa position particulière dans une aire funéraire d’une époque précédente.

L’église, d’époque médiévale, constitua le point d’agrégation d’un petit centre citadin, c’est-à-dire le quartier d’Aoste appelé « le Faubourg de Saint Etienne » ou « De La Rive », prenant le nom du canal qui le traverse encore de nos jours.

Ce faubourg, comme les autres quartiers analogues, a représenté une véritable entité urbaine et administrative, qui se distinguait du reste de la ville d’Aoste jusqu’en 1776.
Le bâtiment actuel fut construit sur les murs d’une précédente église du XVème siècle, à laquelle se réfère une inscription placée sur l’architrave de la porte d’entrée droite « Hoc opus fecit fieri Jaquemin Pastor » (Jaquemin Pastor fit construire ce bâtiment). L’église fut amplement restaurée en 1728-29, comme l’indique la convention stipulée le 25 avril 1728 par le prêtre Clérin, qui fit également surélever le clocher. Les fresques de la façade furent, en revanche, commandées par son successeur Michel-Joseph Rosaire, prêtre entre 1729 et 1735.

    016540112

Eglise et cloître de Saint Ours

Églises et sanctuaires  -  Aosta

L’église
Les fouilles archéologiques, conduites sur plusieurs lots entre 1976 et 1999, ont permis de retracer le parcours de la construction du bâtiment. Les enquêtes ont concerné une zone qui, dans l’antiquité, faisait partie d’une vaste nécropole hors de la ville où, au début du Vème siècle, fut construit un ensemble paléochrétien qui comprenait aussi l’église en forme de croix de S. Laurent. Au centre de la nef sud, la base d’un édifice funéraire, datée entre le IV et Vème siècle ap. J-C., a été retrouvée. L’église primitive, construite au nord de ce mausolée, était constituée d’une simple salle en forme d’abside, entourée d’arcades destinées aux sépultures privilégiées.
Au cours du IXème siècle, l’église a été entièrement reconstruite et agrandie, en déplaçant vers le sud l’axe général de l’édifice. L’extrémité est inclut trois absides alors que la façade est reconstruite à l’ouest de celle paléochrétienne. En 989, un clocher a été ajouté à la façade, dont les restes sont encore visibles sur une hauteur de 15 mètres environ.
Au début du XI siècle, l’église romane a été construite en enclavant le campanile dans la nouvelle façade, bien que sa position soit excentrée par rapport à l’axe longitudinal de la nouvelle église. Le bâtiment présente un plan basilical et est divisé en trois nefs qui se terminent par trois absides en demi-cercle.
Le clocher actuel, construit au XIIème siècle, appartenait à l’origine, à un système de défense constitué de murailles et d’une seconde tour aux grandes dimensions, dont les restes ont été découverts adossés au mur nord de l’église.
Les ruines archéologiques ne sont pas visibles car elles sont situées juste sous le sol de l’église.

On signale aussi le très beau chœur en bois du quinzième siècle, l’ancienne crypte et l’important cycle de fresques (XIème siècle), qui peuvent être admirées au plafond de l’église.

Les fouilles archéologiques du chœur de l’église de Saint Ours ont permis de découvrir un pavement en mosaïque à la forme carrée, inconnu et qu’aucune source ne cite, réalisé avec des tesselles noires et blanches avec quelques tesselles marron clair. Une série de cercles insérés dans un carré, sert de cadre aux décorations centrales. Une élégante représentation de Samson qui tue le lion apparaît dans le médaillon central.

Le cloître
Le cloître est un joyaux de l’ensemble monumental de Saint Ours, auquel on accède par un porche ouvert sur la droite de la façade. L’ensemble roman d’origine date très probablement de 1133 et fut l’œuvre d’ouvriers provençaux ou lombards. Lorsque la bulle du Pape Innocent II imposa la règle de Saint Augustin aux moines de Saint Ours, le cloître existait déjà comme en atteste une inscription sur un chapiteau. Les chapiteaux, sculptés en marbre mais recouverts il y a bien longtemps de peinture noire, complètent des colonnes simples jumelées, aux formes différentes. Ils représentent de façon admirable des scènes symboliques de l’Ancien et du Nouveau Testament, de la vie de Saint Ours, des personnages et des animaux fantastiques ou contiennent divers éléments de décoration. Ils font partie des plus hautes expressions de la sculpture romane religieuse.

    (+39) 3295444625
    mirabiliaosta@gmail.com

Le prieuré de Saint Ours

Églises et sanctuaires  -  Aosta

Entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, Georges de Challant, prieur de Saint Ours et grand mécène humaniste, a fait bâtir le prieuré à côté de l’église de Saint Ours : c’est une somptueuse résidence officielle, un édifice inspiré par les palais publics piémontais et lombards contemporains. C’est un mélange entre style nouveau et style ancien : la façade date de la Renaissance, les cadres des fenêtres étant ornés de carreaux de terre cuite, et les autres éléments comme la tour octogonale et les ogives sont des témoignages de l’architecture gothique.
Les fresques de la chapelle, œuvres d’artistes franco-valdôtains de la fin du XVe siècle, sont dignes d’intérêt.

    (+39) 3295444625
    mirabiliaosta@gmail.com

MAR - Musée Archéologique Régional

Musées  -  Aosta

Jusqu'à l'automne 2024, le MAR-Musée Archéologique Régional devient un Chantier de Musée Participatif, META\MAR METAMORPHOSE

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

Le Musée Archéologique Régional propose un parcours thématique et chronologique.
Dans la première salle, consacrée à la mémoire de l‘abbé Justin Boson, premier directeur du Regio Museo en 1929, sont exposés des carreaux et des lampes à huile nord-africaines, provenant des collections régionales.
Sur les traces de la suggestion des axes commerciaux et culturels de la zone mésopotamienne et anatolienne, de plus que de la transmission de modèles mégalithiques, on peut voir des stèles anthropomorphes découvertes dans l‘extraordinaire site archéologique de Saint-Martin-de-Corléans; dans les thèques sont exposées des pièces retrouvées en Vallée d’Aoste, remontant à la période qui va du Mésolithique à l’époque des Salasses.

En continuant la visite, on se plonge dans les espaces dédiés à la romanisation, en partant de la maquette de Augusta Praetoria et de la borne milliaire de Constantin, autrefois située le long de la Voie des Gaules. Les deux salles qui suivent présentent les rituels des sépultures, à travers des trousseaux retrouvés à l’intérieur de tombes et la reconstitution du lit funéraire de la nécropole de Saint Roch, à l’entrée orientale de la ville romaine. Les espaces dédiés à l‘épigraphie funéraire et aux cultes locaux voient l’exposition, parmi les pièces les plus célèbres, du balteus en bronze avec scènes de bataille entre Barbares et Romains et du buste en argent de Jupiter Dolichenus, récupéré sur le Col du Petit-Saint-Bernard, associé à un riche trousseau rituel. Le parc architectural public est présenté par une série de gravures représentant les principaux monuments de la ville d’Aoste, fragments de sculptures et bribes de fresques, tandis que la vie quotidienne est illustrée par des objets de table et de cuisson aménagés autour de la reconstruction d’un thermopolium (lieu public où l’on servait nourriture et boissons). L‘exposition sur la période romaine s‘achève avec objets liés au luxe et au bien-être, tels que des ornements personnels.
L’époque chrétienne-médiévale trouve son expression dans l’exposition du précieux ambon datant du VIIIème siècle, retrouvé au cours des fouilles dans la Cathédrale d‘Aoste, de quelque trousseau funéraire du IVème au XIVème siècle, de verres décorés en or et d’une épée de chevalier provenant de la collégiale de Saint’Ours.

Dans les souterrains du Musée Archéologique Régional sont conservés les vestiges de l’angle sud-ouest de la tour orientale de la Porta Principalis Sinistra, une des quatre portes urbaines de Augusta Praetoria, avec les plans utilisés par les romains et la seule fraction de terre-plein, avec son mur de contrescarpe, encore adossé à une partie des remparts romains.

Le Musée abrite aussi la prestigieuse collection numismatique “Pautasso“, exposition de monnaies de l‘âge grec jusqu‘à la période des Savoie. Remarquable la série de monnaies celtes, gauloises et padanes.

La salle de la Collection Carugo expose des objets de la civilisation étrusque, de l’Egypte antique et de la Mésopotamie.

Pour toute information complémentaire sur les initiatives du musée : https://valledaostaheritage.com/mar-museo-archeologico-regionale/

    (+39) 0165.275902
    mar@regione.vda.it

Musée du Trésor de la Cathédrale

Musées  -  Aosta

Situé dans le déambulatoire de la Cathédrale, le musée abrite une collection considérable de l’art valdôtain des siècles XIIIème et XVIIIème, en présentant non seulement les objets qui composent l’important trésor de la Cathédrale, mais aussi œuvres d’art provenant des différentes paroisses de toute la Vallée.
Parmi les exemplaires les plus précieux, un camée de l’époque romaine serti de pierres et de perles datant du XIIIème siècle, utilisé comme boucle de chape ; autre pièce unique est le diptyque consulaire d’Onorio, témoignant de l’art romain tardif.
Très intéressantes les sculptures gothiques, entre lesquelles un palium en bois sculpté au XIIIème/ XIVème siècle.
La collection d’orfèvrerie, extrêmement riche, compte des pièces françaises d’art limousin, de précieux bustes reliquaires en argent ciselé et incrustés de cristal et de pierres. A citer le grand coffre-reliquaire de Saint-Grat, dont l’exécution, initialement confiée à Guglielmo di Locana, fut complétée à sa mort par Jean de Malines.
Le musée accueille aussi une collection de sculptures sépulcrales en marbre réalisées au quinzième siècle par l’artiste valdôtain Stefano Mossettaz.

Musée Manzetti

Musées  -  Aosta

Innocenzo Manzetti (Aoste, 1826 – 1877) fut scientifique et inventeur. Esprit créatif mais pragmatique, il était connu au sein de la communauté scientifique pour ses inventions: un automate jouant la flûte, une voiture à vapeur, une pompe hydraulique, une machine à sculpter d’une précision exceptionnelle, un spécial ciment hydraulique et beaucoup d’autres objets. Des sources le citent comme un précurseur de l‘invention du téléphone, auquel il travailla entre 1844 et 1864, bien qu’il ne le breveta jamais.

L’exposition permanente Innocenzo Manzetti: l’inventeur et son Automate a été installée au Centre Saint-Bénin d’Aoste, dans une salle à l’intérieur de l’ancienne sacristie de l’église.

Une thèque moderne contient l’ Automate et l’harmonium originaux, conçus, construits et adaptés par le même Manzetti.
Aux parois, six écrans interactifs permettent d’accéder à toutes les informations disponibles sur Manzetti et ses inventions.
Les sujets proposés se concentrent en particulier sur la biographie de l’inventeur, l’illustration du contexte historique dans lequel il vécut, les intérêts scientifiques et la description détaillée de toutes ses créations. Une animation virtuelle en 3D simule le fonctionnement des mécanismes de l’automate générés par le mouvement des touches de l’harmonium.
Enfin, deux petits écrans présentent des informations simplifiées, spécifiquement conçues pour les enfants.

    0165.273457

Le pont-aqueduc romain de Pont d'Ael

Architecture romaine  -  Aymavilles

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A proximité du hameau de Pondel, situé sur la droite en aval de la route qui d’Aymavilles monte à Cogne, se trouve un pont-aqueduc construit à l’époque romaine sur le torrent Grand-Eyvia. Il s’agit d’une grandiose œuvre en maçonnerie et blocs de pierre taillée, mesurant 56 mètres de hauteur et plus de 50 de longeur.
Le monument avait une double fonction de pont et aqueduc et se présente, en effet, construit sur deux niveaux: une canalisation supérieure imperméabilisée pour l’écoulement de l’eau et un passage dans la partie inférieure, d’environ 1 mètre de largeur, qui permettait le transit d’hommes et animaux.
Une inscription apposée sur le côté nord date la construction à l’an 3 av. J-C., à l’initiative privée de Caius Avillius Caimus, originaire de Patavium (Padoue): membre d’une gens aisée, il possédait tous les atouts pour investir dans l’activité minière qui permettait de tirer des caves locales le marbre “bardiglio”, largement utilisé à l’époque romaine pour l’édification de bâtiments publics et privés dans la ville d’Aoste. La fonction du pont-aqueduc était donc fondamentale pour apporter l’eau nécessaire à l’extraction et transformation du marbre des caves du lieu-dit Pesse, dans la commune de Aymavilles.
Les récents travaux de recherche, rénovation et valorisation du site de Pont d’Ael ont consisté dans une série de campagnes de fouilles archéologiques sur le passage supérieur et sur la rive à la gauche orographique, ainsi que dans la totale restauration conservatrice du pont-aqueduc, de plus que la réalisation d’un parcours de visite et la récupération d’un bâtiment adjacent destiné à devenir le Centre d’interprétation du site.
Le projet de valorisation a permis la réconstruction du parcours à anneau originaire, en permettant aux visiteurs de passer sur le canal supérieur, d’entrer dans le niveau piétonnier depuis le côté gauche et de sortir sur la rive droite, où l’on reproduira dans la roche naturelle l’ancienne voie romaine de service, aujourd’hui en partie détruite à cause de la nature schisteuse et friable de la roche locale.

    (+39) 0165902252
    (+39) 0165274363

Château de Aymavilles

Châteaux et tours  -  Aymavilles

Le château est fermé du 11 au 25 novembre 2024

Un château unique en son genre, dont l’aspect extérieur illustre les phases médiévales et baroques, fruits des initiatives architecturales des différents membres de la famille Challant, qui au cours des siècles ont adapté l’édifice aux exigences et au goût de l’époque.

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Le château d’Aymavilles est situé dans la commune du même nom, en Vallée d’Aoste, sur une colline entourée de vignes le long de la route qui mène à Cogne.
Le château a fait l’objet d’une intervention minutieuse de rénovation qui a commencé en 2000 et qui a impliqué de nombreuses professions pour la conception, les études et les recherches historiques, les fouilles archéologiques et les rénovations. La rénovation a concerné aussi bien la structure architecturale que les décorations des intérieurs, parvenant à valoriser les particularités des différentes campagnes de construction et des nombreux remaniements qui ont eu lieu au fil des siècles.
De nombreuses anecdotes, surprises et curiosités ont émergé du passé lors des recherches d’archives et au cours des travaux, et tout ceci est aujourd’hui visible pendant la visite.

L’histoire
Le château est cité pour la première fois en mai 1207. Le château commence à subir des transformations importantes à partir du XIVe siècle, avec le passage aux Challant, importante famille noble de la Vallée d’Aoste.
Au cours du XVe siècle, le château a été agrémenté de quatre tours angulaires, d’un double mur d’enceinte et du dernier étage.
Une grande campagne de construction remonte à l’époque de Joseph-Félix de Challant : entre 1713 et 1728, les espaces compris entre les quatre tours angulaires sont enrichis de loggias, décorées d’élégants éléments en stuc, tandis que les intérieurs de la demeure sont bien transformés pour les rendre plus confortables.
La création du parc à terrassements contribue à conférer au château un aspect de moderne résidence seigneuriale plongée dans la verdure, perdant complètement son apparence de forteresse médiévale défensive.
Au cours des XIXe et XXe siècles, suite à différents passages de propriété, le château subit de nombreux remaniements internes, liés à son utilisation d’abord comme maison-musée, selon les volontés du dernier descendant des Challant, Vittorio Cacherano della Rocca, puis pour les villégiatures estivales de la part de familles piémontaises et ligures. En 1970, le château devient un bien de la Région autonome Vallée d’Aoste.

Le parcours du musée
La visite guidée et les installations multimédias permettent de découvrir l’histoire du château à travers les phases importantes de sa transformation, liées aux différentes familles qui l’ont habité.
Le parcours du musée comprend quatre niveaux :

  • Niveau I – l’histoire des familles en lien avec le château : au rez-de-chaussée, les salles illustrent la vie de la famille Challant et des Bombrini, derniers propriétaires du château avant l’achat de la part de la Région autonome Vallée d’Aoste
  • Niveau II – le collectionnisme du XIXe siècle, de Vittorio Cacherano della Rocca Challant à la collection de l’Académie Saint-Anselme : au premier étage, le grand salon représente la jonction entre l’histoire du château et la naissance de la collection de l’association culturelle valdôtaine au XIXe siècle, à laquelle sont consacrées toutes les salles de cette section
  • Niveau III – les salles de Madame Giovane et la collection de l’Académie Saint-Anselme : l’exposition partage l’espace avec les témoignages de la vie quotidienne au château au XIXe siècle
  • Niveau IV – les phases de l’évolution du château et le plafond en bois du XVe siècle : la sous-toiture, avec les témoignages architecturaux encore visibles, illustre les transformations de l’édifice au fil des siècles avec le support technologique du multimédia.
    (+39) 0165906040

Chapelle de Saint André à Pont d'Ael

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

La chapelle Saint-André , dans le petit village de Pont D’Ael, connu pour son spectaculaire pont-aqueduc romain, est déjà mentionnée en 1693, mais elle est certainement plus ancienne.

Le village est situé le long du sentier de randonnée Cammino Balteo.

    0165.902229

Chapelle de Sainte Anne à Cérignan

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

La Chapelle de Sainte Anne, à Cerignan, remonte au 1749.
Sa construction avait été financée par les habitants du village, qui se trouvait à presque deux heures de l’église mère d’Aymavilles, afin d’invoquer la protection de la sainte et de recevoir les sacrements en cas de maladie.

    0165.902229

Chappelle de Sainte Barbe e Saint Théodule à Ozein

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

Chapelle de Sainte Barbe et Saint Théodule, à Ozein, date du XVIème siècle, mais fut reconstruite au dix-neuvième siècle.

Tous les ans, au mois d’août, la statue de Saint Théodule est portée en procession, décorée de grappes de raisin, pour invoquer une récolte abondante.

    0165.902229

Église Saint-Léger

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

En amont de l’agglomération d’Aymavilles, le long de la route qui mène à Cogne, l’église à la façade caractéristique en « trompe-l’oeil », date dans ses formes actuelles de 1762, mais elle conserve du bâtiment précédent le clocher, sur lequel est installée une rare cloche du quatorzième siècle.

La façade en trompe l’œil a été peinte en 1857 par le peintre Grange: au centre le martyre de Saint Léger, et sur les côtés les saints Joseph, Germain, Grat et Léonard.

Le maître-autel a été réalisé en 1856 par le sculpteur Freydoz de Brusson. L’orgue a été construit en 1848 par G. N. Cesa.

Le sous-sol abrite une petite crypte attribuée au IX-Xème siècle. Agrandie par la suite, elle devait avoir trois nefs (une aurait été détruite ou incorporée dans le mur nord de l’église actuelle).

La paroisse correspondante se distingua de celle d’Aymavilles, consacrée à Saint-Martin, à la fin du XVIIIème siècle.

    (+39)0165.923023
    (+39) 016575301
    info@grand-paradis.it

Château de La Tour de Villa

Châteaux et tours  -  Gressan

Le château seigneurial de la Tour de Ville est situé légèrement en hauteur par rapport à l’église de Sainte-Marie Madeleine lui conférant ainsi une position dominante.
L’ancêtre des habitants de cette tour fut Guido, mentionné dans un pacte d’alliance conclu avec le Comte de Savoie pour la prise du fort de Bard en 1242. Le dernier descendant masculin fut Grat Philibert de La Tour lequel mourut en 1693. Le blason de la famille représente un lion doré avec des griffes et une langue rouge rampant sur un écusson noir accompagné du proverbe « Praecibus et Operibus » (avec les prières et les oeuvres).
Le château passa ensuite dans les mains des familles Aymonier et Carrel et finit par rester dans la caisse des pauvres de la paroisse de Saint Laurent à Aoste, c’est pour cela qu’elle fut ensuite appelée « Tour des pauvres ».
Étant tombé en ruine, le château fut vendu en 1864 à un certain Vincent Carlin qui le vendit à son tour en 1885, à l’évêque d’Aoste de l’époque, Auguste Duc, qui le restaura et en fit sa résidence secondaire pour l’été. En 1921, la tour passa dans les mains des barons Gerbore de Saint-Nicolas et depuis 1945 est la propriété d’une famille milanaise.

A l’origine, le château de La Tour de Villa comprenait presque entièrement la tour centrale.
Les travaux de restauration n’ont pas reconstruit la partie occidentale et la partie nord, permettant de laisser place à une magnifique cour avec vue sur la plaine.
Aujourd’hui, le complexe comporte deux parties bien distinctes : la tour du XIIème siècle et la partie habitée dont la structure en forme semi-circulaire date du XVème siècle. La tour, à la base carrée, s’érige au centre d’édifices situés sur un rocher sortant de la terre. De longues cales supportent la base de la structure des murailles, et sont surtout positionnées dans les angles. La tour s’ouvre sur l’extérieur grâce à deux portes situées sur la façade nord : la porte initiale se trouve à une hauteur de 7,40 m, avec un cadre très solide, l’autre est accessible grâce à un double escalier et fut ouverte grâce aux travaux de restauration réalisés au XIXème siècle.
L’intérieur de la tour se compose de trois étages avec un grenier en bois auquel il est possible d’accéder grâce à un escalier en escargot. Une plate-forme en plomb constitue le toit de la tour crénelée ainsi que un splendide belvédère. La zone habitée, qui a des doubles-fenêtres à la structure magnifique, se présente sur trois étages.
Les salles suivantes présentent un intérêt particulier : la salle de réception ainsi que sa salle majestueuse, la chapelle abritant des peintures que l’on doit à la famille des Artari, la salle des écussons où sont présentés les blasons des principales familles nobles du Val d’Aoste, situées au-dessous l’écusson de la Maison de Savoie.

Tour de la Plantà

Châteaux et tours  -  Gressan

Il s’agit d’une construction massive de forme carrée. Bâtie sur un terrain plat, sans défenses naturelles, la tour avait une structure massive et des murs d’au moins 2 mètres d’épaisseur.
Elle est aujourd’hui en ruines.

Église Sainte-Marie-Madeleine

Églises et sanctuaires  -  Gressan

L’église Sainte-Marie-Madeleine, mieux connue sous le nom de Chapelle de la Madeleine, a été construite au XIIème siècle. Du XIVème au XVIème siècle, la paroisse de la Madeleine a connu une époque fastueuse sur le plan culturel et politique. À cette époque, la présence des nobles La Tour de Villa fut très importante. Grâce à leur prestige et à leur influence, ils firent reconstruire l’église et la décorèrent de nouvelles fresques. En 1786, la paroisse cessa d’exister en tant que tel et fut rattachée à la paroisse de Saint-Stéphane ; dès lors, elle fut reléguée au rang de simple chapelle.

L’église se compose d’une abside et d’un clocher dans le plus pur style roman du XIIème siècle, reposant sur un éperon caractéristique dont il faisait partie depuis au moins deux siècles tandis que la nef fut rallongée en 1460.
La façade de l’église, côté ouest du bâtiment, est entièrement recouverte de fresques représentant dans l’ordre : la Messe de Saint-Grégoire, avec l’apparition du Christ blessé dont le sang va remplir le calice sur l’autel ; Saint-Georges combattant le dragon ; l’imposant Saint-Christophe sur le point de traverser un cours d’eau et portant l’enfant Jésus sur ses épaules, et, en bas, les représentations de Sainte-Marthe, S. Marie-Madeleine et Saint-Lazare. Ces peintures sont attribuées au peintre Giacomino d’Ivrea et portent la date de 1463.

Les fresques de l’abside et de l’intrados également attribuées à Giacomino da Ivrea restèrent recouvertes d’une couche de chaux et de ciment jusqu’en 1938 lorsqu’elles furent mises en lumière. La voûte de l’abside est entièrement occupée par la représentation du Christ bénissant entouré des symboles des quatre évangélistes. Sur les murs périmétraux de l’abside, on peut voir les douze apôtres et dans l’intrados qui sépare le chœur de la nef quatorze fresques illustrent la légende de Marie-Madeleine. Boniface de La Tour fut le généreux mécénat de ces œuvres d’art.

Elles appartiennent à l’église, mais elles sont exposées dans le musée du trésor de la cathédrale d’Aoste : un magnifique crucifix datant du XIIème siècle, plaqué or et portant le Christ couronné en relief, orné de pierres précieuses et d’émaux ; une statue polychrome représentant la Madone Mater felicis partus du XVIIème siècle ; un grand crucifix en bois sculpté et peint datant du XVIème siècle.

Voir ici l'image 360° de l'intérieur

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"La Maison des Anciens Remèdes" - centre pour l’actualisation de l’usage des plantes officinales -

Musées  -  Jovençan

La Maison des Anciens Remèdes a été aménagée dans une ancienne maison rurale datant de la fin du XVIIème siècle et qui a constitué jusqu’au début des années 1950 le grenier de la paroisse de Jovençan. Cet édifice représente un espace de rencontre entre la nature et la culture populaire, celle du savoir-faire, des légendes, des recettes et des remèdes maison.
La Maison propose un voyage au cœur des plantes officinales, un monde dans lequel les traditions curatives ancestrales épousent les connaissances scientifiques modernes.

Les plantes
Chaque plante est unique et possède une structure fascinante à révéler. La Maison en raconte essentiellement trente-huit, des plus communes aux plus rares, des plus mystérieuses aux plus utilisées par la culture populaire locale. Grâce au parcours proposé, le visiteur sera amené à découvrir et comprendre la nature ainsi que la fonction de racines, fûts, feuilles, fleurs et fruits.

Les remèdes
Les plantes peuvent également être utiles, et de multiples manières. Découvrez comment, grâce aux vidéos qui vous dévoileront quelques-uns des remèdes populaires traditionnels qui étaient autrefois à la base des pharmacies des paysans : ainsi, les femmes étaient les dépositaires de la connaissance des plantes et de leurs bienfaits, tout comme des de préparation, des doses et durées de traitement.

La Bouteucca de l’Apotéquéro
Dans la Boutique de l’Apothicaire, les visiteurs pourront mettre le nez dans les tiroirs dans lesquels ont été conservées les plantes, et pourront les regarder, les toucher et découvrir leurs propriétés ainsi que leurs effets dangereux. Les vases racontent, quant à eux, les usages traditionnels et les vitrines aux murs dévoilent les aspects curieux ainsi que les secrets des plantes. En feuilletant le grand livre, vous vous familiariserez avec les remèdes utilisés par les habitants de ces montagnes.

Plantes et territoire
Un endroit pour découvrir le territoire ainsi que la flore de la Vallée d’Aoste, la plus petite région d’Italie, mais qui offre une immense mosaïque naturelle de couleurs et de parfums : herbiers historiques, jardins botaniques, réserves naturelles, potagers pédagogiques ainsi que l’un des patrimoines naturels les plus complexes et les plus riches des Alpes et de l’Italie.

Découvrir avec les sens
Suivez La Route des Parfums , un voyage sensoriel au cours duquel vous apprendrez à reconnaître les plantes officinales grâce à leur arôme, en choisissant parmi les douze huiles essentielles présentes, toutes naturelles et très pures. Continuez ensuite votre initiation avec le grand herbier vivant : posez vos mains sur la table pour voir la terre, les racines et les fleurs prendre vie et vous raconter leur nature, couleurs, sons ainsi que leurs histoires.

Apprendre en s’amusant
Un espace dédié aux enfants avec des loisirs traditionnels tels que le Jeu de l’oie, le Sudoku officinal, les dominos de la Bouteucca de l’Apotéquéro ainsi que des espaces ludiques interactifs pour acquérir de nouvelles connaissances tout en jouant. Par ailleurs, les petits visiteurs pourront «essayer les vêtements» de deux plantes, participer à des ateliers pédagogiques et enfin, comparer l’expérience vécue au microcosme des plantes officinales avec leurs compagnons de voyage.
Chaque lieu de cette Maison est un espace en mouvement continu; comme dans un pré, vous trouverez chaque fois quelque chose de différent!

    (+39) 3333589863
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