Patrimoine: Avise, La Salle, Saint-Nicolas, Saint-Pierre

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Pierre Taillée

Architecture romaine  -  Avise

Le long de la nationale 26, à hauteur du village d’Avise, où aujourd’hui surgit un tunnel, l’ancienne route romaine des Gaules devait affronter un redoutable rétrécissement, qui ne résista pas au génie civil romain qui tailla le rocher: il s’agit du rétrécissement de la “Pierre Taillée”.

Le lieu se prêtait également à la surveillance militaire, c’est pourquoi, au-dessus du tunnel, on peut encore voir les vestiges des fortifications qui jouèrent un rôle considérable pendant les invasions françaises de 1691 et de 1704-1706.

Château d’Avise

Châteaux et tours  -  Avise

En arrivant à Avise, le premier édifice que l’on voit sur la gauche est un bâtiment à trois étages flanqué par une tour carrée: c’est le château d’Avise, construit vers la fin du XVème siècle par Boniface ou par Rodolphe d’Avise.

La tour est ornée par un motif à mâchicoulis et présente, sur la côté sud, on peut voir un bel ensemble de fenêtres en accolade.

Le monument héberge à présent une structure d’accueuil avec restaurant.

Château de Blonay

Châteaux et tours  -  Avise

À proximité de l’église paroissiale, on peut voir le château, composé d’une tour carrée (datant du XIIème siècle) et d’un corps de bâtiment plus récent (XVème siècle) aux remarquables fenêtres à meneaux.
Le château devint la demeure de la puissante famille d’Avise ; ce n’est qu’en 1645 qu’il passa entre les mains des frères de Blonay et changea de nom. L’ancienne tour était appelée la Tour des Prisons : en 1787, le noble Filippo de Blonay revendiquait le droit indivis avec les autres seigneurs d’Avise d’y enfermer les malfaiteurs. La tour a été cédée à des familles de la région par Bianco de San Secondo tandis que le bâtiment annexe fut aliéné par les Blonay.

    0165.91113

Château de Cré

Châteaux et tours  -  Avise

À la sortie du chef-lieu, au bord d’un promontoire, on trouve cette maison forte, en partie détruite.
Probablement édifiée du Xème siècle, on prétend qu’elle appartenait à Pierre d’Avise, ancien bailleur d’Aoste en 1425. Au cours de la seconde moitié du XV siècle, elle fut vendue à Bonifacio Ducrest, un fonctionnaire ducal originaire de la Savoie.
La famille Ducrest s’est éteinte au début du XVIIIème siècle.

    0165.91113

Chapelle de Saint Théodule

Églises et sanctuaires  -  Avise

La chapelle se situe dans le hameau de Cerellaz, près de la commune de Saint Nicolas.
Le bâtiment, qui date du dix-huitième siècle, abrite, entre autres, une grande toile qui représente la Descente de croix. Les saints Roch, Barbe et Grat sont représentés, ainsi que deux évêques.

    (+39)016591102

Église paroissiale Saint-Brice

Églises et sanctuaires  -  Avise

Situé dans le chef-lieu, le bâtiment fut construit sur les fondations d’un autre plus ancien, bas, irrégulier et trop petit, qui fut entièrement démoli. La tradition raconte que l’église se situait autrefois entre Runaz et Pierre Taillée, sur la voie romaine. Puisque cette église, consacrée à Saint Martin, fut détruite avec tout le village de Runaz par les armées de passage vers le IX - Xème siècle, elle aurait été reconstruite de l’autre côté de la Doire, moins exposé aux incursions militaires, et consacrée à Saint Brice, disciple et successeur de Saint Martin. En 1400, grâce à deux bienfaiteurs (oncle et neveu) qui s’appelaient tous les deux Antoine d’Avise, le clocher de l’église fut construit par le maître Pierre Sella.

    (+39)016591102

Maison de Mosse

Musées  -  Avise

Cette maison forte fut bâtie par la famille des D’Avise à proximité de la voie romaine des Gaules dans le territoire de Runaz. Vers la fin du XVème siècle Jean le Jeune, seigneur de Runaz, trasforma l’édifice en habitation, dont on peut encore observer les belles fenêtres en style gothique tardif, datables au XVIème siècle. Intéressant aussi le portail d’entrée.

La structure, qui accueille expositions de nature ethnographique et historique, est aussi le siège de l’Association Valdôtaine des Archives Sonores et est gérée directement par l’AVAS.

    (+39) 335.5933650
    (+39) 329.0610804
    info@avasvalleedaoste.it

Musée paroissial

Musées  -  Avise

Le musée, situé dans la première chapelle latérale droite de l’église paroissiale de Saint Brice, accueille de nombreuses œuvres sacrées provenant soit de l’église elle-même, soit des chapelles des villages de Vedun, Charbonnière, Cerellaz et Runaz.
Statues et objets remontent à la période comprise entre le XVéme et le XIXème siècle: à mentionner, une importante série d’orfèvreries et un manufacturé textile vraisemblablement provenant d’un atelier italien qui a travailllé à la moitié du XVIIIème siècle.

    (+39) 0165.99079
    39) 0165.91102

Architecture traditionnelle à La Salle

Architecture  -  La Salle

La mairie (maison communale) est le point de départ d’une brève promenade à la découverte de certains aspects intéressants de l’architecture locale. Restaurée de façon exemplaire par l’ingénieur Jaccod, la « maison Gerbollier » abrite aujourd’hui le centre administratif de La Salle. Il s’agit de l’ancienne maison noble de la famille Viard, composée de plusieurs corps bâtis autour d’une cour intérieure à laquelle on accède côté sud par un magnifique portail en pierre taillée. Quelques baies de portes et de fenêtres de l’ancien corps du bâtiment ont su conserver des formes rappelant les splendeurs de l’édifice au XVIe siècle tandis qu’à l’opposé, les poutres des édifices de la ferme montrent que l’ensemble rural a connu de fortes transformations aux environs de 1713 et de 1819. En suivant la route vers l’Est, vous pourrez rejoindre le hameau d’Ecours. Sur la place, la chapelle est ornée de fresques représentant la Visitation à la Vierge et un grand Saint Christophe. Adossée à une fontaine, la chapelle se trouve entre plusieurs anciennes habitations rurales, serrées les unes contre les autres, et le corps imposant de la tour carrée médiévale, bâtie par les nobles De Curiis qui ont donné leur nom au village. La tour est le cœur d’une grande ferme qui est aujourd’hui encore en activité. Dans le vallon en amont d’Ecours, un moulin exploitait autrefois les eaux du « ru » (canal d’irrigation) de Moyes, accessible par un chemin ombragé qui part de Prarion et serpente en direction de Moyes.

Le Village Fenêtre à La Salle

Architecture  -  La Salle

La restructuration de tout le village de Fenêtre à La Salle (en 2000) représente un travail particulier sur les constructions, qui se base sur la nouvelle interprétation de l’architecture rurale, en créant des espaces communs imprévisibles. Les grandes ouvertures panoramiques qui évident les murs en pierre, les balustrades au dessin différent, la reconstruction inspirée au Moyen-Âge des montants et des voûtains, la couverture du toit en lauzes au dessin très irrégulier, sont vraiment intéressants.

Château de Châtelard

Châteaux et tours  -  La Salle

Sur le cône étendu de La Salle, dans le village de Château, on peut voir le château de Châtelard édifié, selon l’historien Jean-Baptiste De Tillier, par Rodolfo Grossi, évêque d’Aoste en 1243 et archevêque de Tarantasia en 1246. Mentionné pour la première fois dans un acte de 1248, il reprend la forme de tour circulaire qui rappelle les constructions fortifiées du comte Pierre II de Savoie dont Grossi était le proche conseiller.
Tout autour, de petites et de grandes demeures médiévales ponctuent le territoire telles des sentinelles du charme d’antan : la maison forte Pascal, la maison forte Aragon, la maison Gerbollier, un peu plus haut la demeure des Écours et encore, dans le village de Derby, le château notarial.

    0165.861912

Château de Ecours

Châteaux et tours  -  La Salle

Située au nord du chef-lieu, sur la route qui monte aux villages de la colline, cette massive tour carrée est ce qui reste du bâtiment datant du XIIIème siècle, avec une petite portion du mur d’enceinte.
L’édifice, appartenu au Moyen Age à la famille Lescours (de Curiis), l’une des plus importantes de la Valdigne, fut inféodé pour moitié aux nobles de Châtelard déjà en 1430.
En 1551 le château passa entre les mains des Bozel et par la suite, toujours au cours du XVIème siècle, il fut donné en coseigneurie aux Gal et aux Malliet.
Le fief fut réuni au siècle suivant par les Passerin, qui résultaient en être les propriétaires encore en 1730.

    0165.861912

Château judiciaire de Derby

Châteaux et tours  -  La Salle

Isolé, il se dresse en amont de la route qui traverse le village de Derby sur toute sa longueur.
Actuellement transformé en ferme, ses souterrains servaient autrefois de prison.
On peut encore voir ses belles fenêtres en pierre travaillée, ainsi que les restes du mur d’enceinte et une petite tour angulaire avec des meurtrières sur le côté est.
Il aurait servi de siège juridictionnel, mais on ne sait pas s’il s’agit de Saint Ours ou de la Cathédrale.

    0165.861912

Château notarial de Derby

Châteaux et tours  -  La Salle

Il s’agit d’un ensemble de bâtiments qui seraient postérieurs au XVIème siècle, en partie utilisés à des fins agricoles.

L’imposant corps d’habitation principal possède des fenêtres et des portes avec des architraves surmontées du caractéristique arc en carène. On peut encore y voir un ancien four à pain à l’extérieur (restauré en 1970).

On ne possède aucun élément historique, mais son nom évoque l’habitation d’un notaire : il s’agit probablement de la maison des Lachenal, une famille noble qui vécut entre le XIIIème et le XVIème siècles.

    0165.861912
    protocollo@comune.lasalle.ao.it

Maison forte Aragon

Châteaux et tours  -  La Salle

Située dans le hameau de Écharloz, elle appartint aux Aragon, une famille noble du XVIème siècle.
Comme en témoigne la date gravée sur le côté de la porte, elle fut bâtie en 1608, vraisemblablement par Philibert Aragon qui perdit cinq de ses fils au cours de la peste de 1630. Sa famille s’éteignit peu après.
La maison forte présente une belle série de fenêtres en pierre travaillée. L’entrée, surmontée d’un mâchicoulis, se trouve sur la façade ouest.

    0165.861912

Maison forte Bovet

Châteaux et tours  -  La Salle

Elle se situe en amont du hameau de Le Pont, au début d’une ancienne route carrossable qui, au départ de la nationale 26, conduisait au chef-lieu de La Salle. Bien que retravaillée, cette maison forte est encore intéressante à observer.

Il s’agit d’une construction assez grande, de forme carrée, avec deux légères saillies latérales construites à des fins défensives. On peut encore voir ses fenêtres du quinzième siècle en partie bouchées. La porte d’entrée se trouvait sur la façade nord avec une architrave décorée d’un motif à arc en carène, surmontée d’un corps de bâtiment projeté (on peut encore voir une meurtrière à côté de la fenêtre travaillée). Cette ancienne demeure fut endommagée par les français au cours de l’invasion de juin 1691.

De propriété de la famille Bovet, vécus du XIIIème siècle au début du XVIème siècle, la maison forte ainsi que les autres biens de la famille passa, suite à un mariage, entre les mains des nobles Passorio.

    0165.861912

Tour de Derby

Châteaux et tours  -  La Salle

Maison forte de forme carrée dotée de belles fenêtres en pierre travaillée, sa construction daterait de 1560.

L’historien valdôtain du XVIIIème siècle, De Tillier disait que le chapitre de la cathédrale et celui de Saint Ours qui se partageaient la seigneurie de Derby avaient chacun leur maison forte. Ne pouvant exercer la justice eux mêmes, les moines de Saint Ours en chargèrent Giacomino d’Avise en 1352.

    0165.861912

Tour de Favray

Châteaux et tours  -  La Salle

Située à l’est du village de La Salle, elle se trouve à côté d’une ferme à l’architecture splendide datant de la première moitié du siècle dernier.

La tour ne présente pas d’éléments formels permettant de dater sa construction.
Aucun document historique ne la mentionne.Sa structure imposante et la présence de meurtrières ont fait dater la tour entre les XIVe et XVe siècles.

Le Mont Blanc peut être apprécié en arrière-plan.

    0165.861912

Chapelle de Charvaz

Églises et sanctuaires  -  La Salle

Elle date de 1621 et sa façade (hélas dans de très mauvaises conditions) est entièrement recouverte d’une fresque représentant le Jugement Universel. Elle est consacrée à Saint Léonard, fêté le 6 novembre, et à Saint Grat. Le clocher possède deux cloches : une était utilisée pour appeler les fidèles, l’autre pour rappeler aux enfants l’heure du début de l’école.

    (+39) 0165861288

Chapelle de Cheverel

Églises et sanctuaires  -  La Salle

Elle date de 1636 et est consacrée à Saint Bernard (fête le 15 juin). La façade est entièrement recouverte d’une fresque avec les représentations des Saints Bernard, Antoine Abbé, Cassien, Christophe et Grat. Les armoiries de la maison de Savoie apparaissent sur la façade. La chapelle a été récemment restaurée.

    (+39) 0165861288

Chapelle d'Ecours

Églises et sanctuaires  -  La Salle

Consacrée à la Nativité de la Vierge Marie, elle est citée la première fois dans un document de 1330. La façade est entièrement recouverte d’une fresque représentant Saint Christophe qui porte l’enfant Jésus, Saint Jean Baptiste et l’adoration des rois mages. La grille de séparation en bois et un retable représentant Notre-dame d’Oropa sont visibles dans la chapelle.

    (+39) 0165861288

Chapelle de Morge

Églises et sanctuaires  -  La Salle

La date de fondation de la chapelle dédiée à Sainte Marie Madeleine (célébrée le 22 juillet) n’est pas connue, mais elle existait déjà en 1436, comme en témoigne le rapport de la visite de l’archidiacre de cette année-là. Le bâtiment actuel a été rénové en 1671 comme l’indique la date gravée sur la poutre du toit et de nouveau en 1985.

La structure a un petit clocher avec deux cloches. La forme en ogive de la porte d’entrée est particulière.
La façade, assez ruinée, est ornée de quatre scènes dont trois sont disposées au même niveau, au-dessus de la porte d’entrée. Les fresques sont attribués à Giacomino da Ivrea qui les réalisa entre 1440 et 1450. Ils représentent Saint Georges et la Princesse (panneau de gauche), la Vierge à l’Enfant et Saint Christophe (panneau de droite). Plus haut est représentée la Madeleine, fresque qui date de 1619.

    (+39) 0165861288

Église de Saint Ours à Derby

Églises et sanctuaires  -  La Salle

La première église du village de Derby surgit probablement à l’XIème ou XIIème siècle, alors que le clocher devrait remonter au XIIIème siècle. L’église actuelle date du XVIème siècle et fut consacrée par Monseigneur Ferragata, évêque d’Aoste le 22 juillet 1567.

L’église de Derby a un plan rectangulaire à une seule nef, avec des arcs en ogive de la voûte, des voûtes croisées à nervures en tuf, une abside semi-circulaire à l’extérieur et une abside polygonale à l’intérieur avec une voûte en parapluie à nervures. De l’église précédente subsistent les murs d’enceinte et une petite fenêtre cruciforme, en hauteur sur la façade, qui servait à éclairer la charpente de l’édifice roman.
Le maître-autel, en marbre polychrome, date du XVIIe siècle. Au-dessus, les statues de Saint-Hilaire et Saint-Blaise (XVIe siècle). Un grand crucifix en bois de l’arc de triomphe, du XVIe siècle, surplombe le chœur.
Les fonts baptismaux en pierre de 1688, à gauche de l’entrée, portent les armoiries de la famille de Savoie.
En 1861 l’orgue actuel (G. Franzetti, à traction mécanique et registres brisés) est installé.

A l’intérieur, conservés dans une vitrine, quelques objets liturgiques dont un reliquaire en feuille d’argent du XVe siècle.

    (+39)0165.860041

Église paroissiale Saint-Cassien

Églises et sanctuaires  -  La Salle

Les premiers documents qui parlent de cette église sont les actes des visites pastorales de 1413 et 1416, mais elle pourrait, bien entendu, être plus ancienne. Il ne reste presque plus rien toutefois du bâtiment du quinzième siècle car, en 1846, l’église fut entièrement reconstruite et consacrée de nouveau en 1847. Le campanile devrait dater du XV-XVIème siècle dans sa partie inférieure et est de 1710 dans sa partie supérieure.

L’église, à trois nefs séparées par quatre travées, abrite un des plus beaux orgues présents dans la Vallée d’Aoste et accueille un musée permanent d’art sacré, dans lequel sont conservés de nombreux objets à la grande valeur historique et artistique.
- une Vierge de la fin du treizième siècle (semblable à celles de Valsavarenche, Introd et Arvier).
- une Vierge du début du XIVème siècle (sur le même modèle que la célèbre Vierge Noire du Sanctuaire d’Oropa).
- un Crucifix du début du quinzième siècle (inspiré à celui triomphal de la cathédrale d’Aoste).
- une croix en argent du début du XVème siècle.
- deux minuscules statuettes, représentant Marie Madeleine et Saint-Jean-l’évangéliste, deux des plus beaux et gracieux exemplaires des oeuvres flamandes réalisées à Malines, entre le XV et le XVIème siècle, et exportées dans toute l’Europe.

    (+39)0165.861288

Groupe folklorique "Les Sallereins"

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  La Salle

Le groupe folklororique “Les Sallereins” naît en 1968 avec le but de conserver et diffuser les anciennes traditions du village de La Salle.
Le groupe réunit garçons et filles en costume typique, qui ont repris d’anciennes danses populaires évoquant la vie quotidienne: signalons, notamment, le ballet des vignerons, très rythmé et spectaculaire, tout à fait adapté à cette zone réputée pour ses vignobles. Le groupe anime tous les rendez-vous les plus importants et traditionnels du village et réjouit les moments de fête soit à La Salle, soit dans le reste de l’Italie et à l’étranger.

    (+39) 3491457116
    (+39) 3338390632
    lessallereins@gmail.com

Maison musée "Maison Plassier''

Musées  -  La Salle

Le 23 janvier 2012, une semaine avant de mourir, Carlo Plassier donnait à la Commune de La Salle sa maison et tout son contenu comprenant le mobilier et les oeuvres d’art.
La collection dont il fait cadeau à la communauté de La Salle est le résultat de soixante ans d’inépuisable tableaumanie.
Autodidacte, Carletto achète aux enchères, aux marchés aux puces ou chez les brocanteurs ; il n’est guidé que par son instinct et par le plaisir pour les bonnes affaires, il fait restaurer tous ses achats. Il tisse des liens d’amitié avec beaucoup d’artistes qu’il n’hésite pas à héberger dans son hotel en échange de tableaux peints pendant le séjour.

La collection regroupe les oeuvres d’auteurs très connus comme pas du tout; il y a quand même des exemples surprenants et des choix qui témoignent d’un goût raffiné.

    (+39) 0165861912

Musée ethnographique ''L'Homme et la Pente''

Musées  -  La Salle

Le Musée ethnographique “L’Homme et la Pente” est le cœur du projet de mise en valeur du patrimoine rural de La Salle.
Ce musée présente en effet une collection du matériel agricole et des objets du quotidien avec une référence particulière au XVIIIème et XIXème siècle.

    (+39) 0165861912

La Badoche

Traditions  -  La Salle

Ogni anno il santo patrono si festeggia nei comuni e nei villaggi della Valdigne con una manifestazione particolare, la “Badoche”, le cui origini paiono risalire ai riti propiziatori celebrati presso i Celti.

La tradizione vuole che la Badoche sia nata a La Salle, per poi diffondersi anche nelle altre località.
Protagonisti della festa sono i giovani scapoli che organizzano un ballo collettivo sulla piazza del paese. Alcuni giorni prima, i giovani della Badoche si riuniscono e designano il “capo badocher”, il quale insieme con la sua compagna, la “badochère”, dirigerà la festa.
Alla vigilia la coppia, nei vestiti tradizionali, guida di casa in casa il piccolo corteo accompagnato dai suonatori di fisarmonica, per annunciare l’evento e raccogliere offerte che aiutino a sostenere le spese per la festa. L’insegna del “badocher” è la cosiddetta “alabarda”, un bastone a tre punte coronato di fiori e ornato di nastri di seta multicolori, mentre per la questua si presenta un piatto, anch’esso decorato da fiori e nastri, pieno di dolciumi e di sigarette da offrire in cambio dell’obolo.

Nella piazza dove avrà luogo il ballo vengono issati otto pini abbattuti qualche giorno prima dai “badochers”.

Il giorno della festa patronale l’allegra brigata della “Badoche” e i suonatori fanno il loro ingresso nella piazza all’uscita della messa: le danze sono aperte dal “capo badocher” e dalla sua compagna, che successivamente inviteranno gli altri “badochers”, le autorità, le coppie di giovani provenienti dai villaggi vicini, i coscritti e ogni categoria di persone e di lavoratori, secondo una consuetudine tramandata dalla tradizione orale.
Il gran ballo riprende nel pomeriggio, accompagnato da generose mescite di vino, e si conclude a sera tarda.
Il gruppo folkloristico “Les Sallereins” raccoglie nel suo repertorio le danze tradizionali della “Badoche” di La Salle.
La “Badoche” è una tradizione che si festeggia anche a Morgex nel giorno dell’Assunzione (15 agosto), a La Thuile alla Traslazione delle reliquie di San Nicola (9 maggio), a Pré-Saint-Didier a San Lorenzo (10 agosto) e in alcune frazioni di questi paesi della Valdigne.

Église paroissiale Saint Nicolas

Églises et sanctuaires  -  Saint-Nicolas

De l’ancien édifice il ne reste probablement que la crypte qui s’ouvre sous le presbytère de l’actuelle église, née après les modifications du XVIIème siècle.
Quatre autels latéraux sont visibles, en plus du maître-autel, et sont consacrés au Rosaire, à Sainte Agathe, à Saint Joseph et à la Sainte Croix, victimes hélas de plusieurs vols qui les ont privés des décorations originales.

A citer le remarquable clocher du XVème siècle, dont la flèche date en revanche du XVIIème siècle.

    (+39)0165908806

Centre d'Etudes Franco-provençales René Willien

Musées  -  Saint-Nicolas

Grâce à cette ancienne construction du XVIIIème siècle savamment restaurée, on peut redécouvrir l’organisation du milieu rural, du monde paysan et visiter l’exposition des archives du “Concours Cerlogne” (concours scolaires pour de rédaction en “patois”, le dialecte franco-provençal du Val d’Aoste) de 1963 à nos jours.

Le centre possède une salle de conférence, une bibliothèque spécialisée en dialectologie franco-provençale et ethnologie alpine qui conserve les bandes des Archives Sonores et les microfilms du “Concours Cerlogne”.

Le siège du Centre est une ancienne construction du XVIIIème siècle qui faisait partie du noyau du village de Fossaz-Dessus qui constitue un exemple de la typologie classique de la maison rurale de montagne. Faisant partie d’un ensemble de constructions sur un terrain en pente, cette maison a été bâtie sur trois niveaux et demi et son axe d’orientation est parallèle aux courbes de niveau : c’est une constante de l’architecture du village. L’organisation spatiale s’articule autour d’une étable (bòou) au rez-de-chaussée, d’une cuisine (méisôn) et de la chambre à coucher (tsambra) au premier étage et de la grange (pailler) dans la partie supérieure.

En 1986, la Région a racheté le bâtiment pour y faire des travaux et modifier la distribution des pièces dans la grange afin de pouvoir accueillir le Centre qui fut inauguré le 12 novembre 1988. Les architectes, Louis Bochet et Alberto Breuvé, ont réussi à conserver la structure d’origine tout en proposant un réaménagement fonctionnel, mais respectueux des éléments traditionnels.

Sur place et sur réservation il est possible de consulter la bibliothèque spécialisée en langue franco-provençale et ethnologie alpine et les archives du concours Cerlogne (plus de 4000 volumes : ce sont les ouvrages en patois, de 1962 à aujourd'hui, par les écoles participant au concours annuel).

    (+39) 3662857549
    bureau.cefp@gmail.com

Musée Cerlogne

Musées  -  Saint-Nicolas

Jean-Baptiste Cerlogne naquit le 26 mars 1826 à Cerlogne, village de Saint-Nicolas. Après avoir travaillé comme ramoneur en France, à Marseille, de retour de la première guerre d’indépendance où il avait été emprisonné, il fut embauché comme cuisinier par le Séminaire Maggiore d’Aoste, où on remarqua son intelligence et sa créativité et on lui proposa de faire des études pour devenir prêtre.
C’est ainsi qu’il devint “l’abbé Cerlogne”, incomparable poète dialectal et auteur de nombreuses publications écrites en franco-provençal (“patois”) et d’ouvrages de sauvegarde et diffusion du même dialecte, tels que le “Dictionnaire du patois valdôtain”.
Il mourut en 1910 à Saint-Nicolas, où il repose dans une tombe adossée à la façade de l’église.

Dans ce musée situé dans le hameau La Cure, à proximité de l’église paroissiale, on peut observer les œuvres et quelques objets ayant appartenu au poète valdôtain, ainsi qu’à d’autres écrivains dialectaux d’autrefois. Fondateur du musée fut Renato Willien, écrivain, homme de théâtre et photographe qui institua au même endroit, le 16 octobre 1967, le Centre d’Études Franco-provençales, ensuite déplacé à Fossaz-Dessus, où il a son siège actuel.
Sous le Musée, dans l’ancienne écurie voûtée, une galerie accueillant des expositions temporaires a été aménagée.

    (+39) 3662857549
    bureau.cefp@gmail.com

Musée Gerbore

Musées  -  Saint-Nicolas

actuellement fermé

Le musée Gerbore est aménagé à l’intérieur de la “Maison de la Tôr”, un bâtiment historique déjà cité dans un document de 1768 et qui abrite depuis fort longtemps le four à pain et la laiterie collective que pouvaient utiliser les familles du village.
Dans un décor architectonique typique, la Fondation Joseph Gerbore a conçu l’exposition “L’époque des pionniers”, qui présente une cinquantaine de machines agricoles des années ’50 ; outre l’aspect technique, vraiment intéressant, elle a pour ambition de mettre en lumière l’impact socio-économique de l’avènement de la motorisation en milieu rural (la révolution générée par l’introduction de la motofaucheuse en est l’exemple le plus emblématique).

    (+39) 016595579
    (+39) 3405305026
    giovannigerbore@libero.it

Château de Saint-Pierre

Châteaux et tours  -  Saint-Pierre

Bâti sur un éperon rocheux, le château de Saint-Pierre se distingue par sa forme féerique et représente ainsi un exemplaire unique dans son genre.

Les fameuses quatre petites tours, qui ont été ajoutées pendant le XIXème siècle, confèrent à ce château, qui compte parmi les manoirs les plus anciens de la région, une allure disneyenne. Le corps de bâtiment originaire date probablement du XIIème siècle, car dans la fameuse Charte de Franchise de 1191 sont nommés les frères de castro Sancti Petri, copropriétaires d’une partie du château. Parmi les propriétaires qui suivirent il faut citer Pietro Filiberto Roncas, qui agrandit le château au XVIIème siècle et y organisa de nombreuses réceptions.

Depuis lors le château a été en partie modifié et il a souvent changé de propriétaire, avant d’être acquis par la commune de Saint-Pierre qui y a aménagé le* Musée Régional des Sciences Naturelles* de 1985 jusqu’à sa fermeture, , nécessaire pour permettre des travaux de restauration.

Les structures architecturales ont été sécurisées et les planchers en bois consolidés, de nouveaux systèmes technologiques et un ascenseur ont été installés. La restauration des façades extérieures et des salles intérieures a permis le réaménagement du musée et sa réouverture fin 2022.

voir la vidéo Château de Saint Pierre

    museoscienze@regione.vda.it

Château Sarriod de La Tour

Châteaux et tours  -  Saint-Pierre

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L’existence de la famille noble des Sarriod, politiquement liée, mais sans aucun lien de parenté avec les seigneurs de Bard, est prouvée depuis la fin du XIIème siècle. Les origines du château situé à Saint-Pierre restent toutefois obscures, dans une zone de plaine à proximité de la route nationale.
La partie la plus ancienne comprenait la chapelle et la tour centrale de forme carrée (donjon) entourée de remparts, une configuration typique des châteaux valdôtains datant des Xème et XIIème siècles.
En 1420, à côté de la tour appelée “turris Sariodorum”, Jean Sarriod fit bâtir un véritable et authentique château, avec des fonctions de représentation, en ajoutant plusieurs pièces au donjon existant. La réalisation de l’escalier en colimaçon de la tour (viret) et l’ajout des fenêtres croisées en pierre de taille, caractéristiques du quinzième siècle valdôtain, lui sont attribués. En 1478, Antoine Sarriod de la Tour, fils de Jean, transforma la chapelle dédiée à la Vierge et à Jean l’Évangéliste; à cette occasion, des fresques externes représentant la Crucifixion et Saint-Christophe furent réalisées et le petit clocher fut érigé. Dans l’aile nord, au rez-de-chaussée, on trouve une vaste pièce de service avec un plafond en bois; au premier étage, la salle des têtes doit son nom aux décorations présentes sur le plafond en bois.
Vers la fin du XVème siècle, le mur d’enceinte fut doté de tours de défense à plan circulaire et semi-circulaire et fut percé, sur sa façade est, d’une nouvelle entrée au château avec un portail en arc brisé et d’une archivolte sculptée portant les armoiries des Sarriod.
La discontinuité entre les différents niveaux et les différents décors témoignent des interventions successives sur le château. L’aile qui constitue aujourd’hui le décor oriental date du XVIème siècle, la tour à l’angle nord remonte au XVIIème siècle et certains fragments de peintures murales et une cheminée en stuc datent de la première moitié du dix-huitième siècle.
Le château resta la propriété des Sarriod de la Tour jusqu’en 1923 avant de passer entre les mains de la famille Bensa de Gênes. Depuis 1970, il appartient à la Région autonome Vallée d’Aoste.

    (+39) 0165904689

Église paroissiale des Saints Pierre et Paul

Églises et sanctuaires  -  Saint-Pierre

L’actuelle église de Saint-Pierre fut entièrement bâtie en 1871-72 sur les restes de l’église précédente d’origine médiévale. L’édifice est de forme rectangulaire à une seule nef : les frères Alexandre et Auguste Artari on décoré, au tout début du vingtième siècle, la façade et la voûte en y représentant La Cène, les évangélistes et certains saints valdôtains sur l’autel principal en marbre blanc surmonté d’une belle toile de Stornone en 1889 où l’on peut voir le Seigneur et Saint-Pierre. La grande corniche est une œuvre du sculpteur Comoletti.
L’église abrite une chaire en noyer du dix-neuvième siècle dont les panneaux sculptés évoquent la vie de Saint-Pierre. Le clocher date du douzième siècle: il s’agit d’une tour carrée en pierre enduite qui présente des meurtrières sur l’ensemble du bâtiment et des ouvertures à une, deux, voire même trois baies dans le logement des cloches.

    (+39)0165903015

Musée en plein air Mont Fallère

Musées  -  Saint-Pierre

Le long du parcours qui de Vetan conduit au refuge Mont Fallère, entre les branches et derrière les pierres, se cachent des petites créatures des bois, comme: les hiboux, les faucons, les lièvres, la marmotte, le pivert, le grand tétras, le renard et l‘aigle.
Ce n’est pas fini là, sur les arbres vous trouverez aussi des gnomes curieux qui vous regardent.

En s’approchant au refuge, les sculptures deviennent plus grandes: voici le grand-père indiquant la direction à suivre aux petits-enfants, le couple de chamois et de bouquetins, mais aussi un montagnard qui, saisi par besoin soudain, se cache derrière une pierre.

Les sculptures du musée à ciel ouvert sont réalisées d’une façon rustique, avec l’emploi des essences de bois moins précieux, mais certainement plus approprié pour un Musée en plein air.
La seule exception est faite pour la Madonna qui a été insérée dans une grotte pour survivre à la météo d’haute montagne.

Étape par étape, vous vous sentirez comme dans une chasse au trésor entre les statues en bois et les parfums de la montagne.

La plupart des œuvres (environ 100/120) ont été sculptée par l’artiste et gardien du refuge Siro Viérin.

    (+39) 3661745090
    3391791023
    info@rifugiomontfallere.it

Musée régional de Sciences Naturelles

Musées  -  Saint-Pierre

Le Musée régional des sciences naturelles porte le nom de son fondateur, Efisio Noussan.

Le projet muséographique se base sur la combinaison château-musée et vise à valoriser le patrimoine historique/architectural et scientifique/naturaliste, en adoptant une approche conforme aux orientations muséographiques et muséologiques les plus modernes.
Le registre de double visite permet au visiteur, dans chaque pièce, de connaître l’*histoire du château*, en découvrant également les parties historiques encore présentes, comme les cheminées, le mobilier, les décorations et les armoiries, et la faune, la flore et l’environnement naturel de la Vallée d’Aoste.

La visite du musée devient ainsi un voyage dans les écosystèmes de la Vallée d’Aoste, auquel on peut également accéder grâce aux stations interactives où l’on trouve des nouvelles, des cartes, des curiosités, des images sur les glaciers, le climat, la géologie. Les salles aménagées de manière traditionnelle sont flanquées de salles abritant des équipements multimédias conçus pour créer des expériences innovantes et émotionnelles.

Le musée combine les activités institutionnelles de conservation, d’exposition d’objets et de diffusion, avec les activités de recherche scientifique, menées à son siège opérationnel de La Salle, à l’aide des biotechnologies modernes pour soutenir la conservation de la biodiversité.

Le musée abrite également la marmotte du Lyskamm, considérée comme la plus ancienne momie trouvée en Italie.

La visite est organisée dans les 16 pièces du château, au rez-de-chaussée et aux deux étages supérieurs.

  • 1-Salle des armoiries
    La première salle est entièrement consacrée à l’histoire du château. Une station multimédia moderne permet aux visiteurs de retracer les phases de reconstruction du château et la succession des lignées pour illustrer les armoiries peintes dans la salle et raconter l’histoire des fouilles archéologiques effectuées lors de la restauration du château.
  • 2-Salle des différences : des vignobles au pôle Nord
    La Vallée d’Aoste, malgré sa taille modeste, se caractérise par son importante biodiversité, comme en témoignent les nombreuses espèces animales et végétales que l’on trouve à quelques kilomètres à la ronde. Entre les vignobles et les oliveraies de la basse vallée et les environnements glaciaires du mont Blanc, le plus haut sommet des Alpes, on effectue un voyage semblable à celui qui va de la mer Méditerranée au Cap Nord et aux glaciers de l’Arctique. La succession des plans d’altitude illustre les différences de l’environnement montagnard du pied de la montagne à son sommet à travers des vidéos et des supports multimédias. L’itinéraire passe ensuite par des zones protégées régionales, des parcs et des réserves naturelles, des sites Natura 2000 et des jardins botaniques alpins.
  • 3-Salle du temps : le vieux musée de sciences naturelles
    Les murs et le plafond voûté redécouverts dans les décors, le parquet aux lambris bicolores et les lustres en fer forgé constituent la toile de fond de l’exposition historique du Musée des sciences naturelles. L’*histoire du musée* est racontée, de sa création à nos jours, à travers des vitrines historiques et minimalistes.
  • 4-Salle des roches : le récit des pierres
    La Vallée d’Aoste permet un voyage géologique à travers les secrets des roches des Alpes, du granit du mont Blanc au gneiss du Grand Paradis, en passant par les lignes vertigineuses du Cervin et les formes dolomitiques des Cime Bianche. La géologie est le thème principal raconté à travers des échantillons de roche, des images de sommets, des cartes géologiques et pédologiques et des entretiens virtuels avec un géologue, accompagnés d’informations approfondies sur les sols de la Vallée d’Aoste.
  • 5-Salle des versants : l’endroit et l’envers
    Chaque vallée orientée d’est en ouest, ou vice versa, présente un versant au soleil (l’adret) et l’autre à l’ombre (l’envers). L’*exposition* détermine des différences significatives de température et de conditions climatiques, affectant les cultures, les écosystèmes, les espèces végétales et animales et l’humeur des habitants. Les différences climatiques et environnementales entre les versants sud et nord sont un autre aspect qui caractérise les territoires de montagne et, en particulier, la région de la Vallée d’Aoste. Il existe de nombreux aperçus sur les thèmes des précipitations et des températures, avec un accent sur le changement climatique.
  • 6-Salle des Abbés savants : le regard de la foi et de la science
    La visite se poursuit dans les deux salles intermédiaires situées entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Les abbés savants, les prêtres scientifiques qui ont animé la vie intellectuelle et scientifique de la Vallée d’Aoste entre le XIXe et le XXe siècle, se sont consacrés à l’étude, à la recherche et à la vulgarisation.
  • 7-Salle Noussan
    La salle est dédiée à Efisio Noussan, un entrepreneur valdôtain bien connu et un connaisseur passionné de la culture et de l’environnement naturel de la Vallée d’Aoste. Grâce à sa ténacité, la Société de la Flore Valdôtaine a repris ses activités et en 1985, le Musée régional des sciences naturelles, qui porte aujourd’hui son nom, a été créé.
  • 9 e 10-Salles de l’eau : la force créatrice
    De l’eau des glaciers à la source d’altitude, du lac alpin à la cascade, de la tourbière au marais, du ruisseau à l’étang, la Vallée d’Aoste est entièrement conçue et traversée par la force vitale de l’eau, qui façonne le paysage de montagne, apportant vie et parfois destruction. À travers des dioramas et des reconstitutions naturalistes, on peut observer de près des milieux intimement liés à la présence de l’eau et caractérisés par des équilibres délicats. La salle adjacente offre une expérience sonore et visuelle, au milieu des sons des cascades, de la pluie, des torrents et du ruissellement de l’eau de fonte des glaciers.
  • 11-Salle de la forêt : la vie secrète
    Une courte promenade nocturne dans une forêt de montagne, accompagnée de cris d’oiseaux et de mammifères, du bruissement du vent, d’ombres mystérieuses et de sons primordiaux, suscite des sensations et permet de découvrir les différents types d’arbres, leurs habitants, les forêts et leur répartition sur le territoire. Un environnement reproduit en grandeur nature.
  • 12-Salle du vertige : les habitants du vide
    La reproduction abstraite des milieux rocheux de la Vallée d’Aoste illustre l’adaptation de diverses espèces animales et végétales à la « vie à la verticale », y compris l’homme, qui « conquiert » le vide avec des travaux routiers, des terrassements et des villages suspendus. Dans les vitrines sont exposées des reproductions d’animaux et de plantes imprimées en 3D.
  • 13 et 14-Salles de la prairie : les quatre saisons
    Comme s’il s’agissait d’un voyage virtuel vers de plus hautes altitudes, on atteint les prairies où l’on observe les changements imposés par le passage du temps, qui fait germer et faner les fleurs, retient et efface les traces des animaux, attire et fait fuir les troupeaux et les bergers. Verte en été et blanche en hiver, la prairie marque la ritualité des saisons alpines.
  • 15-Salle du gel : glacier vivant
    Depuis au moins deux siècles, les glaciers sont une attraction touristique de la Vallée d’Aoste, mais ils sont aussi un laboratoire de découvertes scientifiques et un gymnase d’alpinisme, des agents de façonnement du paysage, des indicateurs environnementaux importants et un réservoir d’eau irremplaçable. Le glacier est une matière « vivante » qui glisse vers la vallée comme un torrent gelé. En plus d’une interview vidéo sur la naissance de l’alpinisme, les stations fournissent des informations sur les glaciers et les effets du changement climatique.
  • 16-Salle des émotions
    L’expérience de la visite du musée se termine par un voyage à travers la Vallée d’Aoste, au milieu de panoramas spectaculaires et d’images captivantes, dans le but de susciter l’intérêt et la curiosité afin de découvrir, avec une plus grande conscience, la nature de la Vallée d’Aoste directement sur le terrain.
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