Patrimoine: La Magdeleine, Saint-Vincent, ** Valle d'Aosta **

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Il ''patois''

Traditions  - 

Su tutto il territorio della Valle d’Aosta gli abitanti parlano abitualmente il “patois”, un dialetto francoprovenzale. Esso presenta terminologie e cadenze che variano da Comune a Comune in conseguenza delle influenze francesi, vallesane, walser e piemontesi subite nel corso dei secoli. Il vocalismo della parlata è di tipo provenzale ed il consonantismo è di tipo francese. Le affinità maggiori sono riscontrabili nei dialetti
parlati nelle regioni francesi della Savoia e della Provenza, e nella Svizzera Romanda. Verrès è l’unico dei Comuni in cui non si parla il patois, ma per i suoi contatti con il vicino Canavese, gli abitanti parlano tra di loro il dialetto piemontese. Da alcuni decenni si cerca di mantenere vivo e valorizzare il patois.

Sité protohistorique au Mont Tantané

Archéologie  -  La Magdeleine

Les fouilles, commencées en 2003 pour identifier l’agglomérat protohistorique situé au pied de la pyramide rocheuse du Mont Tantané, ont été suivies par six campagnes de recherche successives – jusqu’en 2010 - et sont encore loin d’être complètes.
D’intéressantes traditions légendaires se réfèrent à ce site, connu localement comme La Reparé du Tantané.
L’agglomération du Mont Tantané est composée de deux groupes différents et contigus de cabanes, séparés par une courte pente. Le groupe supérieur (“moraine”, 2441 m au dessus du niveau de la mer), présente une série de 25 cabanes adjacentes, alignées direction approximativement nord-sud, et dispose d’une petite vallée bordée par deux crêtes morainiques au pied de la pente d’éboulis du Mont Tantané. Le groupe inférieur (“agglomération”, 2425-79 m au dessus du niveau de la mer) est placé sur une grande colline en terrasses en pente douce vers le nord. Les fouilles ont jusqu’à présent révélé 10 cabanes sur le sommet de la terrasse de l’agglomération et 3 cabanes sur la terrasse juste au-dessous. On estime que l’ensemble de l’agglomération peut en inclure environ cinquante, un nombre beaucoup plus grand que la partie supérieure du groupe de la moraine. Il s’agit dans son ensemble d’une agglomération très importante, en raison de l’altitude de son emplacement.

Les cabanes ont été construites en murs en pierres sèches, en utilisant des blocs allongés d’environ 60 cm. Leur forme est très variable : carrée, rectangulaire, ovale, circulaire, polygonale. Ces blocs sont généralement adjacents, pour former de petits groupes ou des alignements. Le type de leur couverture, qui devait être en bois, n’est pas encore clair.

Les vestiges archéologiques trouvés dans les huttes incluent de la poterie, des outils en pierre ollaire, en fer, en bronze et quelques pièces de monnaie celtiques. Il y a aussi des objets en bois et des témoignages abondants de graines comestibles (céréales, légumineuses). Ces vestiges permettent de dater la période de l’abandon de l’agglomération au premier siècle avant J-C, qui est la phase finale de l’âge de fer, tandis que dans l’état actuel de la recherche la période de sa fondation n’est pas encore connue.

La plus grande question à propos de cette agglomération saisonnière de haute altitude reste celle liée à sa fonction, en dehors de l’élevage ou de l’alpage; l’on peut supposer que certaines activités économiques se soient développées en ce qui concerne les ressources liées au site, comme l’on ne peut pas exclure des fonctions militaires-stratégiques, de contrôle du territoire ou de protection.

Les fours de La Magdeleine

Architecture  -  La Magdeleine

Dans trois des cinq hameaux, il existe des fours dont l’utilisation est publique (à condition de respecter quelques simples règles) car ils appartiennent à la commune.
Le four de Messelod se trouve sur la route, peu avant la chapelle Saint Roch.
Sa construction fait partie d’un magnifique rascard récemment restauré, et elle a su conserver l’aspect des anciens fours valdôtains grâce à une rénovation minutieuse.
La « bouche » a une forme triangulaire et a été réalisée en utilisant une pierre pour chaque côté du triangle. Le logement permettant de recevoir les braises se trouve sur le sol, directement sous la bouche. La date de 1889 est gravée sur une pierre.
En remontant vers les villages d’altitude surgit une construction en pierre de deux étages dans le centre de Vieu : son four a été rénové de façon moderne, ce qui l’a rendu plus fonctionnel et plus pratique à utiliser.
Le four se trouve au rez-de-chaussée alors que des escaliers en fer et en bois mènent à l’étage supérieur, où se trouve la pièce pour pétrir et faire lever le pain. Un autre four, qui a été lui-aussi récemment rénové, se situe dans le hameau Artaz, près de la fontaine rustique qui, en montant des autres villages, se trouve sur la gauche.
Ce four aussi, comme celui de Messelod, ne possède pas d’annexe permettant de pétrir et de faire lever le pain.
Autrefois, il existait assurément un ou plusieurs fours, privés ou collectifs, dans chacun des cinq villages. Ils servaient aux habitants à assurer leur indépendance, une caractéristique qui distinguait la vie d’une petite communauté comme celle de La Magdeleine.
La tradition voulait que chaque famille cuise en une seule fois le pain nécessaire pour une année entière, en commençant dès les premiers jours du mois de décembre. Le pain était donc conservé sur des râteliers en bois appelés « ratélé » et rompu seulement au moment de la consommation, grâce à un ustensile prévu à cet effet : le « copapan ».
La disparition de cette tradition et le temps passant ont réduit de façon importante le nombre de fours. Ceux qui fonctionnent encore possèdent des dimensions différentes. Cependant, leurs caractéristiques de conception sont communes. Ainsi, la zone située devant le four garantit une bonne protection contre la pluie ou la neige.
L’espace permettant de recueillir les cendres est toujours très grand car ces dernières n’étaient pas jetées, mais utilisées pour faire la « fae bouya » : la lessive.

    (+39) 0166548274
    sindaco@comune.la-magdeleine.ao.it

Les moulins de La Magdeleine

Architecture  -  La Magdeleine

Les moulins de La Magdeleine ont su garder encore aujourd’hui tout le charme qui nous rappelle le temps de jadis, lorsque le moulin était au cœur de la civilisation paysanne.
Huit moulins sont présents dans les hameaux de Brengon, Clou et Messelod, alignés face à un petit cours d’eau qui provient de sources coulant sous les pentes du Mont Tantané. Sept d’entre eux ont été rénovés et trois, comme ils l’ont probablement fait pendant de nombreuses années, sont en mesure de moudre à nouveau les céréales qui autrefois étaient cultivées sur les pentes ensoleillées des collines entourant les villages.
Les origines de ces édifices se perdent au cours des siècles, mais elles sont certainement très anciennes, tout comme les premiers habitats humains dans les lieux où se dresse l’actuelle commune de La Magdeleine.
L’importance des moulins dans l’économie rurale des temps passés est également confirmée par le fait que, souvent, le droit d’utiliser un moulin sur une période définie était transféré avec la propriété d’un champ ou d’un lopin de terre.
Le côté singulier de ces moulins consiste aussi dans le fait qu’ils sont disposés « en chaîne » dans le but d’exploiter le peu d’eau disponible. Cela a logiquement conditionné la technologie utilisée : il s’agit de moulins à roue hydraulique horizontale, en prise directe, c’est-à-dire sans aucune utilisation d’engrenages ou de mécanismes, par rapport aux meules.
De plus, afin d’utiliser l’eau de la façon la plus rationnelle possible, il était indispensable que l’activité se déroule presque simultanément dans chacun des huit moulins : en suivant ce principe, la capacité de travail de l’eau était pratiquement multipliée par huit. Des « règlements d’utilisation des moulins » précis ont été élaborés, dans lesquels les méthodes, les temps de fonctionnement, ainsi que les droits de chaque participant ou propriétaire étaient définis.
Selon la coutume, les moulins de La Magdeleine portaient des noms provenant de leur localisation, de leurs propriétaires ou de la famille qui les avait construits. Ces noms ont été redécouverts grâce aux souvenirs des anciens du village et ce sont les suivants (en partant du moulin qui se trouve à l’altitude la plus élevée) : moulin hatu, moulin d’Arfonse, moulin de Tonne, moulin de Chioset, moulin de la Place, moulin de Mule et moulin de Messelou.

Pendant l’été sont ouverts les trois premiers moulins à découvrir avec des visites libres. Pour les groupes et les groupes scolaires il est possible d’organiser des visites guidées,
contactez les guides touristiques qualifiés de la Vallée d’Aoste inclus dans les “listes régionales”.

 

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Chapelle de Saint Roch à Messelod

Églises et sanctuaires  -  La Magdeleine

La chapelle la plus ancienne du village, dédiée à Saint-Roch. Des actes notariés font remonter sa construction au 7 juin 1672 à la demande de Michele Messelod. Il s’agit d’une construction de dimensions relativement modestes.
A l’extérieur, la façade abrite trois peintures : à gauche Saint Roch avec le chien qui, selon la légende, lui donne du pain, au milieu Jésus sur la Croix et sur la droite Saint Sébastien transpercé par les flèches. Le tout est dominé par le symbole de la Sainte-Trinité et par l’inscription “année 1827” (époque à laquelle d’importants travaux de restauration furent entrepris).
Son intérieur abrite un retable datant de 1673 et représentant la Vierge avec à ses côtés Saint Roch et Saint Sébastien. Au milieu de la chapelle, un grand crucifix en bois sur lequel le Christ à son corps maculé de sang témoigne de la ferveur religieuse d’antan. Deux petites statues en bois, en partie dorées, représentant un saint et une sainte non identifiés, complètent les objets sacrés de la chapelle

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Chapelle Notre Dame de la Neige à Vieu

Églises et sanctuaires  -  La Magdeleine

Dédiée à Notre-Dame des Neiges, cette chapelle, réalisée avec la contribution de Anna Maria Vittaz Dujany, remonte à 1739.
Sa construction, sur un terrain en pente, a nécessité de fréquents travaux d’entretien. On conseille une halte sur le petit parvis, délimité par des murs rustiques en pierre et ombragé par des arbres feuillus; la vue dont on jouit en y accèdant par un escalier assez raide avec les pierres usées par le temps, transmet beauté et sérénité.
L’intérieur assez austère abrite un retable représentant une Vierge à l’Enfant au pied de laquelle on peut voir une Sainte et Saint-Grat.
Sur le chemin muletier qui va de Hérin à Antey-Saint-André, à quelques centaines de mètres, on peut voir l’oratoire dédié à Notre-Dame de Tout Pouvoir, construit à l’endroit même où la peste s’était arrêtée en 1630 en épargnant les “magdeleins”.

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Église paroissiale de Sainte Marie-Madeleine

Églises et sanctuaires  -  La Magdeleine

La Magdeleine faisait partie de la paroisse d’Antey-Saint-André jusqu’en 1789. En 1774, l’église paroissiale y avait déjà été bâtie en l’honneur de sainte Marie-Madeleine à laquelle la commune doit son nom.
Déjà en 1795, le prêtre Joseph Grange fit construire un terre-plein tout autour de l’église pour remédier à l’humidité qui montait le long des murs et, en 1816, le sol fut surélevé de 1,80 mètres et un escalier de 12 marches fut construit.
D’autres transformations furent effectuées, suite à la visite du représentant de Mons. Duc, F. Marco Benchod. On parle de travaux de restauration et d’une extension vers la montagne. Le chœur, en fait, fut déplacé vers l’est et la nef agrandie. Les travaux furent exécutés en 1886 tandis que le porche actuel date de quelques années.

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La Magdeleine en miniature

Musées  -  La Magdeleine

La Magdeleine en miniature, le plastique gaufré à l’échelle 1:87 illustrant fidèlement chaque détail de la commune de la vallée du Cervin, on peut l’admirer à l’Hôtel de Ville.

Son créateur, Mario Castelli, retraité-artiste, a choisi de vivre à La Magdeleine en 1990 après avoir travaillé pendant longtemps en tant que fonctionnaire et technicien-vitrier pour de prestigieuses entreprises françaises et belges. Depuis une vingtaine d’années il travaille quatre ou cinq heures par jour dans une salle de la maison communale pour réaliser un petit chef-d’œuvre, le modèle de La Magdeleine avec ses cinq villages.

Tout a été reproduit : l’église paroissiale, les 200 bâtiments, la maison communale, les espaces verts, les routes, les moulins, les cours d’eau, même les Magdeleins et les vacanciers (certains se sont reconnus, se penchant sur les balcons, en discutant entre eux ou se promenant avec le chien…).

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Costume typique de La Magdeleine

Traditions  -  La Magdeleine

Le costume de La Magdeleine s'inspire des vêtements de fête portés par les paysans appartenant à la maison de Cly, branche de la noble famille féodale Challand.

Sur le tablier sont représentées, entrelacées, cinq fleurs qui symbolisent les villages de La Magdeleine : la gentiane pour Messelod, la marguerite pour Clou, l'anémone pour Brengon, la rose des maquis pour Vieu, l'edelweiss pour Artaz. Le costume est complété par un châle en laine blanche et un bonnet sur lequel est brodée seule la fleur relative au village auquel le costume fait référence.

Site archéologique sous l'église de Saint-Vincent

Archéologie  -  Saint-Vincent

Temporairement fermé pour travaux

Le site archéologique situé sous l’église paroissiale de Saint-Vincent témoigne d’une occupation continue, dès les premières fréquentations datant de la fin de l’âge du bronze / âge du fer.
À l’époque romaine (II – IVème siècle ap. J-C), de nombreux groupements de structures à vocation thermale commencèrent à voir le jour.
À partir du Vème siècle ap. J-C, la zone fut recouverte de sépultures positionnées selon l’orientation est-ouest, caractéristiques des débuts de l’ère chrétienne. Leur présence semble avoir conduit à la construction d’un premier édifice à caractère funéraire, suivie par la réalisation de plusieurs sépultures au cours du VII et VIIIème siècle qui précédèrent la construction de l’église romane.

Un parcours de visite a été spécifiquement aménagé: des panneaux didactiques et informatifs ainsi que des supports multimédias guident le visiteur à travers la découverte du site.

    (+39) 0166512867
    (+39) 3297395561
    parrocchia_stvincent@libero.it

I raccard di Valmignanaz

Architecture  -  Saint-Vincent

La collina di Saint-Vincent annovera con orgoglio, nel corpo dei suoi numerosi villaggi, diversi raccard, granai con un’area centrale, per lavorare il grano, simili a quelli della Valle d’Ayas.

In effetti, nel XVII secolo e all’inizio del XVIII, su entrambi i versanti del Col di Joux, lavoravano gli stessi carpentieri. Inoltre, numerose famiglie intrattenevano rapporti e le abitazioni, fossero esse in pietra o in legno, appartenevano alla medesima area culturale.

I terreni nelle vicinanze dei villaggi della collina erano coltivati a cereali e fieno. A pochi passi dalle case si trovava un bacino idrico, scavato nella terra, che veniva riempito con l’acqua del Ru (Rio) della montagna, proveniente dai ghiacciai di Ayas. Il Ru Courthod passa proprio al Col di Joux, dopo aver percorso quasi 27 km lungo una pendenza assai dolce, attraverso i pascoli, i boschi e le rocce.

I villaggi di Lérinon, Crétamignanaz et Valmignanaz sono tra i meglio conservati. Consentono di compiere un percorso ad anello e osservare tre tipi di borghi abitativi: Lerinon con il suo forno per il pane e le sue grandi abitazioni in pietra dalle funzioni polivalenti; un po’ più in basso Crétamignanaz, un villaggio abbandonato, appartenente un tempo ad una sola famiglia e, infine, Valmignanaz che presenta diversi esempi di raccard con un’area di trebbiatura centrale, granai in aggetto e ceppi di sopraelevazione su una casa di due o tre piani in muratura, ospitante la stalla dabbasso e gli alloggi al piano superiore. Valmignanaz gode del vantaggio d’essere collocato sul ciglio della strada del Col di Joux e poter approfittare del parcheggio di Grun.

Ruines du pont romain

Architecture romaine  -  Saint-Vincent

Les ruines imposantes, visibles le long de la nationale pour Montjovet, évoquent l’antique majesté du pont et rappellent la route consulaire des Gaules qui traversait également cette partie de la vallée.

De la construction d’origine, sur le torrent Cillian, il ne reste aujourd’hui que la partie gauche, étant donné que l’arche centrale s’écroula en 1839.

Remarquable pour sa ligne élégante et recouvert de pavés carrés de petit format, le pont devait être important pour sa fonction naturelle de passage, mais aussi le signe d’une construction puissante et solide.

Église de Moron

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle est située dans le village de Moron, sur la colline de Saint-Vincent.

Sa structure actuelle avec une vaste abside circulaire remonte au XVème siècle lorsque d’importantes modifications d’un probable bâtiment roman existant furent effectuées. Elle a longtemps conservé certaines prérogatives des églises paroissiales (célébrations et cimetière) sans jamais avoir été une paroisse.

La voûte de l’abside présente une belle série de branches en pierre. De récents travaux de restauration ont supprimé les structures et les décorations modernes en tentant de rendre à l’église son aspect d’origine.
Par le passé, le lundi de Pâques, se tenait la procession des vignes qui, en presque six heures, traversait tous les villages et les chapelles de la colline de Saint-Vincent.

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Église paroissiale San Vincenzo

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Bâtie par les Bénédictins au XIème siècle, dans le style roman, l’église a fait l’objet de multiples superpositions architectoniques, mais aussi de travaux de restauration importants (1968-1972).

Elle se dresse sur les restes d’un bâtiment romain mis à jour à l’occasion de travaux de restauration récents et datant de 300 à 400 après J.C. Il s’agissait soit d’une grande villa patricienne, soit d’un bâtiment public ; il était doté d’un double système de chauffage et d’air pulsé sous le sol qui permettait de chauffer le “calidarium”.
Le site archéologique sous l'église est actuellement fermé

L’intérieur est particulièrement impressionnant grâce au contraste net entre la sobriété du décor et la richesse de la décoration picturale de la partie absidale. La nef présente une succession de colonnes carrées, circulaires et polygonales.

Initialement, l’église n’avait pas de voûte (elles datent de 1696), ni ses grandes ouvertures actuelles. Le toit était droit avec des fermes à vue ou avec un plafond à caisson et la lumière entrait en douceur par les fenêtres hautes, étroites, cintrées, à double ébrasement. Même l’arc brisé qui domine l’autel est postiche, même s’il est assez ancien. L’arc triomphal qui date probablement du XIIIème siècle a réduit la cuvette absidale au niveau du plancher. L’espace situé sous la crypte, a été sensiblement réduit en une chapelle souterraine mystique à trois petites nefs dotées de trois arcades chacune et dont les petites colonnes en pierre soutiennent les chapiteaux datant du VIIIème siècle.

Les fresques de l’église les plus anciennes se trouvent dans l’absidiole nord. Elles ont été réalisées par Iacopo Jacquerio (ou par son école) en 1416. Toujours au XVème siècle, Giacomino da Ivrea a peint l’arc triomphal avec un cycle de docteurs de l’église, de saints et de prophètes. Au-dessus de ces peintures, recouvertes d’enduit, Filippo da Varallo réalisa vers la fin du XVIème siècle des décorations que l’on peut encore admirer (en partie, grâce aux travaux de restauration des années 70) et qui recouvraient entièrement le bassin du presbytère.

Le Christ sur la Croix du presbytère est un bronze de Luciano Minguzzi.

Avec le nouvel aménagement du musée, le visiteur est guidé à travers un parcours à la découverte des lieux emblématiques de la religiosité locale, comme l’église paroissiale et les nombreuses chapelles villageoises, d’où proviennent les objets d’art exposés, témoins de la foi et de la dévotion populaire locale.
Vous pourrez y admirer des sculptures en bois et autres oeuvres d’art allant du XVe au XVIIIe siècle, comme les splendides orfèvres.

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La chapelle de Cillian

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle se dresse au milieu du village à l’emplacement d’un ancien pressoir collectif.

Achevée en 1954, cette chapelle familiale, dédiée aux Saints Innocents, fut construite à la demande de Thérèse et Vincent Gorris, suite à un vœu fait au cours de la deuxième guerre mondiale.

Sa façade a été décorée de fresques par le peintre valdôtain Italo Mus. Sur le mur nord, une invocation en français invite le passant à la méditation.
L’intérieur, entièrement orné de galets extraits de la Dora, invite à la contemplation. Dans le chœur, un grand tableau sur bois réalisé par Italo Mus, montre la Vierge portant un manteau rouge sur le point d’écraser le serpent. Les deux autels sont également remarquables : celui d’origine porte une sculpture du Sacré Chœur ; l’autre, construit selon les principes de la réforme liturgique, est tourné vers les fidèles. Les deux vitraux représentent les saints patrons des époux Gorris, Vincent et Thérèse.

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La chapelle de Tromen

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle fut construite à la demande des habitants de Écrivin, Moulin et des autres hameaux de la région sur les digues du Grand-Valey pour demander la protection des crues du torrent.

Dédiée par ses bâtisseurs à Saint-Michel, puis, après son extension en 1747 à Notre-Dame des Neiges, la chapelle était connue par le passé comme un Sanctuaire. Elle était très chère aux yeux des habitants qui firent de nombreux dons (notamment des donations pour la célébration des offices). Le temple dispose toutefois de faibles rentes. En fait, aux termes d’un document de 1866, l’aumônier de l’église convoqua les anciens fondateurs et leur rappela un engagement écrit datant de 1747 afin de lever des fonds pour financer les travaux de restauration.

La grande fresque qui recouvre la façade avec des scènes du Jugement Dernier est remarquable. Le petit clocher sur le toit adjacent est particulièrement caractéristique.

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Le sanctuaire de Grun

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Il se trouve au cœur de la colline de Saint-Vincent.

La construction du sanctuaire est partie d’une idée de Pierre Bréan, un abbé, alors vice-évêque de la région entre 1705 et 1713 et très attaché à la Vierge. Par un accord signé en 1725, les habitants de Grun et de Valmignana s’engagèrent à fournir le terrain et les matériaux nécessaires à sa construction tandis que le révérend Bréan s’engagea à payer les travaux et à meubler la chapelle. Sa construction fut achevée en 1727 ; parmi les participants à la fête d’inauguration, citons la présence de Jean-Baptiste Perret qui, en 1770, découvrira la source d’eau thermale.
Le sanctuaire est rapidement devenu un lieu de pèlerinage et les ex voto apportés par les fidèles qui avaient demandé une grâce, une demande de guérison ou de conversion, furent particulièrement nombreux.

Agrandie en 1864, la petite église possède une nef, un chœur, une sacristie et un petit chantre. Sur les murs, à côté du Chemin de Croix, on peut voir un grand nombre d’ex voto ; sur l’autel, en béton, entre quatre colonnes, il y avait, par le passé, un grand tableau de Marie, qui a été volé en 1992. Aujourd’hui, sur un plateau, on peut voir une statue de la Vierge en bois de noyer donnée par un dévot.
À l’extérieur, l’entrée, intégrée dans la maçonnerie, forme un portique. La fresque, réalisée par Mus et représentant la Vierge accueillant les pèlerins les bras ouverts, est remarquable.

Autrefois, plusieurs processions partaient du village de Saint-Vincent en direction du sanctuaire de Grun ; il faut notamment évoquer celle qui avait lieu fin mai et la procession “de la pluie” où l’on demandait la pluie ou son arrêt.

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Le Sanctuaire des Partisans

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Cette chapelle se trouve à quelques kilomètres avant d’arriver au Col de Joux, en partant de Saint-Vincent.

Les travaux de construction de la chapelle-sanctuaire des Partisans d’Amay ont commencé en 1951 et se sont achevés en 1962 par la volonté d’un chef partisan fils d’une des plus anciennes familles patriarcales de Saint-Vincent : Edoardo Page (1899-1977) qui a voulu ainsi rassembler dans le cimetière voisin, même après la mort, quelques "garçons" qui avaient combattu avec lui. Sur la façade, une grande plaque de pierre est apposée sur laquelle est écrit "Ai caduti per la libertà 9-9-1943 / 25-4-1945".

Le bâtiment est constitué d’une seule nef sur laquelle trône une grande fresque, œuvre du maître Lucio Bulgarelli, dans laquelle sont représentées des formes humaines placées sur les côtés d’un globe de feu et de lumière sur lequel, à partir d’un arc-en-ciel représentant la paix, est écrit le mot "Libertà" et la date "1961". Caractéristique est le clocher à section conique, également en pierre.

La chapelle est de propriété privée et elle est ouverte le 7 septembre de chaque année pour commémorer les Partisans tombés pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Coro Saint - Vincent

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Saint-Vincent

Il “Coro Saint-Vincent”, chiamato in origine “Coro Monte Zerbion”, è nato nel 1965 per volontà di un gruppo di amici appassionati del canto di montagna.
Il repertorio di questo Coro maschile spazia dai canti valdostani alle canzoni savoiarde, trentine e venete, comprende brani del patrimonio polifonico sacro e profano e composizioni originali dei maestri che si sono avvicendati alla sua guida.
Dal 2004 il Coro è diretto dal Maestro Corrado Margutti.
Il Coro ha partecipato ad importanti manifestazioni nazionali ed internazionali (in Francia, Svizzera e negli USA).

    (+39)3275581528
    3284265031
    v.pongan@libero.it waltergaspard@alice.it

Maura Susanna

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Saint-Vincent

La cantautrice Maura Susanna, considerata la voce più genuina dell’animo popolare valdostano, si è rivelata ancora dodicenne alla gara “Microfono libero” organizzata dai Padri Canossiani di Saint-Vincent. Nei primi anni ’70 partecipò con successo a diversi concorsi canori e nel ’73 una sua canzone fu inserita nel 33 giri compilation del “Cantagiugno Eporediese”.
Per qualche anno trascurò l’attività musicale per dedicarsi al teatro, in patois (ne “La veillà de Tsateilon”) e in italiano (nella compagnia “L’Arca” di Saint-Vincent).
Su invito di Luis de Jyaryot, tornò alla musica nel 1980 in occasione di un concerto di beneficenza per i terremotati della Campania. Nel 1982 fondò la cooperativa “Ambrokal” con Jyaryot, Bessolo, Bianchedi, Servodidio e i Trouveurs e nel 1983 pubblicò il 33 giri “Fables de nos jours”, dedicato alle canzoni di Maguì Bétemps, la prima cantautrice valdostana. In quel periodo cominciò ad esibirsi in Italia (Roma, Palermo, Bari, Foggia) e all’estero (Londra, Parigi, Tokyo).
Nel repertorio di Maura Susanna, accanto alle canzoni della cultura popolare valdostana, sono entrati brani popolari di tutto il mondo, cantati in francese, catalano, creolo, spagnolo e giapponese. L’intenzione è quella di cantare i sentimenti, gli stati d’animo di tutti gli uomini, utilizzando la musica, che è il linguaggio più universale.
Dal 1988 l’attività musicale di questa cantautrice di straordinario talento si è diradata per gli impegni legati alla gestione di un ristorante al Col de Joux. Il ’95 tuttavia è stato segnato da due eventi degni di nota: la pubblicazione del CD “Il viaggio” e l’incontro con Joan Baez.
Il successo dei concerti tenuti negli ultimi anni al cinema Giacosa per la “Saison Culturelle” o al “Palais Saint-Vincent”, nel settembre 99, testimonia il grande affetto che il pubblico valdostano nutre per Maura.
L’ultimo successo discografico dell’artista è stato l’album “Terra mia” del 2011.

Musée de minéralogie et de paléontologie

Musées  -  Saint-Vincent

Le musée, crée par le Groupe de minéralogie du Cénacle Italo Mus en 1978, a comme but principal celui d’assembler, classer et faire connaître les minéraux de la Vallée d’Aoste et de nombreux cristaux et pierres dures provenant de différentes parties du monde.
A présent il accueille en exposition environ 750 morceaux, dont la plus grande partie provenant des montagnes auprès de Saint-Vincent, en particulier du Mont Barbeston, d’Emarèse, de Brusson et de Champorcher, sites connus pour leur richesse en minéraux.
Les morceaux les plus beaux et rares proviennent de mines d’or, de fer, de magnétite et d’amiante, aujourd’hui non plus en exercice. Très intéressants les quartz, extrêmement purs, les grenats et d’autres rares pierres locales.
On peut également y admirer une collection d’environ 170 fossiles.

    (+39) 3395679736
    (+39) 3483238638
    cenacolo.saintvincent@gmail.com