Patrimoine: Châtillon, Issogne, Montjovet, Saint-Vincent, Verrès

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Pont romain

Architecture romaine  -  Châtillon

Le pont romain s’élevait sur le torrent Marmore, reposait sur les berges rocheuses du torrent et présentait un arc unique en plein cintre d’environ 15 mètres de portée.

Construit avec des blocs de pierre locale équarris, sur la superficie desquels sont encore clairement visibles des petites cavités pour fixer les pinces à l’aide desquelles les éléments rocheux étaient soulevés.

Sa destruction, selon l’historien valdôtain De Tillier, arriva à l’occasion du retrait des troupes françaises en 1691, mais il est représenté de manière intègre sur une estampe, peut-être idéalisée, de 1797.

Château Des Rives

Châteaux et tours  -  Châtillon

Sur la colline morainique de Saint-Clair, au sud de la gare ferroviaire de Châtillon, on observe quelques restes d’un ancien mur : c’est le dernier vestige du château Des Rives, au pied duquel sérigeait un village au même nom, abandonné dès 1242 car il était trop exposé aux alluvions.

    (+39) 0166560611

Château d'Ussel

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le château d’Ussel, situé sur un promontoire évident et escarpé, domine Châtillon du côté sud.
Construit par Ebalo de Challant vers le milieu du XIVème siècle (date confirmée par l’analyse dendrochronologique), le Château d’Ussel marque un tournant dans l’architecture militaire valdôtaine. Nous sommes, en fait, en présence du premier exemple de château monobloc du Val d’Aoste, dernière phase d’évolution du château médiéval, qui marque la transition entre le château contemporain de Fénis et les formes austères de Verrés.

Après être passé plusieurs fois des Challant aux Savoie et vice-versa, le château a servi de prison, jusqu’à son abandon. En 1983, le baron Marcel Bich, après avoir racheté le château à la famille Passerin d’Entrèves, héritier des Challant, en fit don à la Région qui procéda à sa restauration et en fit un espace d’exposition.

De forme rectangulaire, aux dimensions remarquables, le château présente une solide maçonnerie extérieure avec une bande sommitale de petits arcs aveugles, sauf sur la partie nord, et de splendides fenêtres jumelées, toutes différentes, ornées de décorations florales et géométriques. Du côté sud (vers la montagne), dans les angles, on trouve deux petites tours cylindriques adjacentes qui, à l’origine, étaient reliées entre-elles par un chemin de ronde protégé par des créneaux. Toujours au sud, on trouve aussi l’entrée, surmontée d’un mâchicoulis. Le côté nord, tourné vers Châtillon, présente deux tours quadrangulaires légèrement saillantes au milieu desquelles s’élève le donjon, symbole de la puissance féodale. Son intérieur abrite des cheminées monumentales avec de grandes consoles, situées sur une même ligne ascendante de façon à utiliser le même conduit de fumée. On peut également voir les traces des escaliers et de la répartition des étages.

Avant sa restauration, il s’agissait presque d’une ruine, mais des recherches archéologiques ont permis de découvrir et de réintégrer les lacunes. Accolé aux créneaux, un parcours piéton a été aménagé ; il permet au visiteur de contempler la plaine de Châtillon et ses bâtiments historiques.

    (+39) 3669531109
    castellodiussel@gmail.com

Château Gamba

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le château est fermé du 9 au 12 décembre 2024

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Le château
Construit en début du XXème siècle d’après une idée de l’Ingénieur Carlo Saroldi, le château fut voulu par Charles Maurice Gamba, mari d’Angélique d‘Entrèves, fille du Comte Christin d‘Entrèves. Depuis 1982 l’édifice est devenu propriété de la Région autonome Vallée d’Aoste.

La collection d’art moderne et contemporain
Après un long travail de restauration, le château abrite aujourd’hui une exposition s’étalant sur 13 salles et présentant plus de 150 parmi peintures, sculptures, installations, recueils graphiques et photographiques, appartenant à une collection régionale qui recueille œuvres à partir du dix-neuvième siècle jusqu’à nos jours.
A côté des œuvres des Maîtres de 1900, telles que les sculptures de Martini, Mastroianni, Manzù, Arnaldo et Giò Pomodoro et les peintures de Casorati, De Pisis, Carrà e Guttuso, la collection documente la production de l’art figuratif italien de la deuxième moitié du siècle, jusqu’à arriver aux représentants de la recherche contemporaine : Schifano, Baruchello, Rama, Mainolfi.
Un large choix d’œuvres témoigne par ailleurs de la variété des mouvements qui ont animé la scène artistique italienne des 25 dernières années, en embrassant par exemple l’Informel, l’Art Abstrait Géométrique, la Trans-avant-garde et le Pop Art. Une importance particulière est accordée au territoire valdôtain par le biais de l’activité d’artistes locaux, ou opérant en Vallée d’Aoste sur commission de l’administration régionale.

La visite de l’exposition, intéressante tant au niveau de l’apprentissage que pour le loisir, est enrichie par une série d’activités conçues pour sensibiliser différentes typologies de visiteurs (familles, adultes, groupes scolaires, enfants, jeunes) à l’art moderne et contemporain, à travers ateliers, visites guidées et organisation d’événements.

Le parc
Le château est entouré d’un parc à l’anglaise couvrant une surface totale de 50.400 mètres carrés, où vivent environ 150 arbres d’espèces différentes. A son intérieur on trouve trois arbres monumentaux : le Séquoia géant de Californie, le Cyprès chauve et le Février d’Amérique.

    0166.563252
    info.castellogamba@regione.vda.it

Château Passerin d'Entrèves

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le Château de Châtillon est adossé à l’église paroissiale, au milieu d’un parc splendide.

Il semble dater de l’époque romaine, car le nom de Châtillon lui-même vient de “castrum” (=“château”) et désigne donc une localité qui devait abriter une forteresse romaine.

Après être passé entre les mains de plusieurs familles de la noblesse, à la fin du XIVème siècle, le château passa à la propriété des Vicomtes d’Aoste, ensuite devenus Seigneurs de Challant. En 1400, Jean de Challant soigna son agrandissement. De cette époque, on peut encore voir la salle des archives avec son plafond en bois et ses murs ornés de fresques, ressemblantes à celles du château de Fénis.

En 1435, François de Challant qui n’avait aucun héritier mâle, demanda que l’on fit une exception à la loi salique afin que les Savoie l’autorisent à faire un testament en faveur de ses filles. Catherine devint ainsi héritière, mais les autres membres de la famille pressèrent le Duc de Savoie d’intervenir afin qu’il nomme un nouvel héritier, Jacques de Challant, neveu de Jean, et déclare Catherine et son époux, Pierre d’Introd, rebelles. Ces derniers, décidés à résister, fortifièrent le château d’Introd, mais ils furent obligés de se rendre à l’armée de Jacques qui démolit les murs d’enceinte et endommagea sérieusement le manoir.

De Jacques, le château passa entre les mains de Louis qui le restaura complètement. En 1502, son successeur, Philibert, à l’occasion du baptème de son fils René, fit décorer l’intérieur de la chapelle à l’est avec des peintures que l’on peut toujours admirer. En 1678, Georges de Challant fit décorer l’arche en verre de la chapelle avec l’effigie de la Sindone sacrée pour rappeler la déposition de la précieuse relique lors de son transfert de Chambéry à Turin.

En 1717, Paolina Solaro de Govone, épouse de Georges-François, procéda à la troisième reconstruction du château. En le modifiant et l’agrandissant, il ne modifia pas uniquement son aspect extérieur, mais il améliora aussi son confort. On doit la réalisation de la ruelle des tilleuls et du jardin à la française à Paolina.

En 1755, un tremblement de terre endommagea sérieusement le château et ce n’est qu’en 1769 que Charles-François-Octave a pu commencer la reconstruction du toit et des murs. En 1770, il revint à François-Maurice qui mourut un an après la naissance de son fils unique Jules-Hyacinthe. Ce dernier devint donc l’héritier universel sous la tutelle de sa mère Gabriella Canalis di Cumiana ; dernier descendant des Challant, il mourut le 2 mai 1802, à l’âge de sept ans.

En 1814, après 18 années de veuvage, Gabriella épousa Aimé Passerin d’Entrèves qui, en 1841, après la mort de son épouse, hérita de l’ensemble du patrimoine des Challant.

Ses descendants firent procéder aux travaux suivants : démolition de la tour hexagonale située à l’entrée et le pont-levis, remplacé par le bâtiment du gardien, la serre et les écuries ; construction d’une petite tour ornée de fenêtres pour éclairer le grand escalier conduisant à l’étage supérieur et fermeture du parc par une clôture.

Le château est privé et n’est ouvert au public qu’à l’occasion d’événements particuliers, tandis que le parc peut être visité.

    (+39) 3475195958
    (+39) 0165776218

Chapelle de Saint François d'Assise

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

La chapelle des Capucins renferme des siècles d’histoire; en 1626, par un acte du 22 mars, le Baron Paul Emmanuel de Challant céda une maison à l’ordre pour y fonder un couvent. En 1633, après des travaux d’adaptation , les premiers Frères Capucins s’y installèrent.
Adossée au couvent se trouvait une chapelle consacrée à Saint Grat, le puissant thaumaturge invoqué en cas de maladies, guerres et famines. Jugée trop petite, la chapelle fut entièrement rebâtie entre 1635 et 1642 et dédiée à Saint François d’Assise, reproduit sur un bel autel en bois que l’on peut admirer encore de nos jours à son intérieur, avec les armoiries des familles Challant et Passerin d’Entrèves.

La Révolution française conduisit à la suppression de nombreuses institutions monastiques et en 1802, après les couvents d’Aoste et de Morgex, ce fut le tour du couvent de Châtillon: les Frères furent chassés et le bâtiment utilisé comme entrepôt pour les troupes.

Après diverses vicissitudes et changements d’utilisation, en 1895 l’évêque d’Aoste, Mgr Joseph Auguste Duc, acheta le bâtiment par la Mairie et le couvent abrite actuellement la seule communauté Capucine présente en Vallée d’Aoste.

    (+39) 0166.61471
    chatillon@cappuccinipiemonte.com

Église paroissiale de Saint-Pierre

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

Même si la légende lui attribue des origines très anciennes, remontant carrément au passage de Saint-Pierre au cours de sa mission d’évangélisation des Gaules, elle est évoquée dans des écrits à partir du XIIème siècle.
Il ne reste pas grand chose de l’architecture primitive.
La paroisse actuelle a été inaugurée en 1905.

Son intérieur abrite un petit musée d’art sacré, situé sur le côté gauche du presbytère, avec quelques précieux objets liturgiques (dont un précieux ostensoir gothique du XVIe siècle et un reliquaire en cuivre argenté du XVe siècle), des statues en bois de saints du XVe siècle et vêtements sacrés. Les peintures de la voûte de la nef centrale ont été réalisées entre 1904 et 1905 par les peintres Artari de Verrès.

    0166.563040
    parrocchiachatillon@gmail.com

Sanctuaire de la Madone des Grâces

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

Situé à l’extrémité occidentale du pont romain sur le Marmore, il a été entièrement restructuré au XIXème siècle.
Son intérieur abrite des ex voto.

Chaque année, à l’occasion de la fête du sanctuaire du 8 septembre, a lieu la traditionnelle bénédiction des enfants : la Madone des Grâces est en fait invoquée pour protéger les plus faibles.

    (+39) 0166.563040
    parrocchiachatillon@gmail.com

Musée du Miel

Musées  -  Châtillon

Situé dans les alentours de la mairie, le musée accueille, dans les salles de l’ancien hôtel Londres, une exposition d’anciens outils de l’apiculture valdôtaine.

    (+39) 0166560627

Château d'Issogne

Châteaux et tours  -  Issogne

Le château est fermé du 11 au 25 novembre 2024

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L’histoire

Propriété des évèques d’Aoste, restauré et agrandi vers 1400 par Iblet de Challant, le château d’Issogne a adopté son aspect actuel entre 1490 et 1510 grâce à Georges de Challant, prieur de S. Orso, qui le restaura et le transforma en une demeure somptueuse pour sa cousine Marguerite de La Chambre et son fils Philibert. Ces travaux transformèrent le château d’Issogne en une résidence luxueuse de la Renaissance. Après plusieurs changements de propriétaire, en 1872, il fut acheté par le peintre Vittorio Avondo qui le restaura et en fit don à l’État. Aujourd’hui, le château appartient à la Région Autonome Vallée d’Aoste. Auprès du château, on peut encore voir les ruines de son pigeonnier.

La visite

En entrant dans le palais, on traverse la cour qui est décorée des armoiries de la famille Challant et des familles ayant un lien de parenté. Au centre, on peut voir la célèbre fontaine du grenadier (symbole de la famille Challant) en fer forgé.
Ensuite on visite un passage décoré par les fameuses lunettes, fresques reproduisant des scènes de la vie quotidienne (le corps de garde, la boucherie et la boulangerie, le marché aux fruits et légumes, l’atelier du couturier, la pharmacie et l’épicerie).

La visite des pièces du château inclut :
- au rez-de-chaussée, la salle à manger, la cuisine et la salle des barons où trône une belle cheminée en pierre ornée des armoiries des Challant, d’un lion et d’un vautour. Les poutres du plafond sont peintes et les murs sont décorés de fresques représentant des paysages, des scènes de chasse et le Jugement de Paride ;
- au premier étage, la chapelle aux voûtes en ogive finement décorées, aux murs ornés de fresques et l’autel gothique en bois sculpté et doré dans un triptyque flamand et la chambre de la comtesse avec son oratoire orné de peintures;
- au deuxième étage, la pièce dite “salle du roi de France” possédant un plafond à caissons décoré de fleurs de lys et une cheminée, ornée des écussons de la dynastie française des Valois, la pièce dite des “Chevaliers de Saint Maurice” au beau plafond à caissons sur lequel la croix de l’ordre a été peinte.

L’appartement de Avondo

À partir de 2018 un espace émotionnel et multimédia consacré à Vittorio Avondo, illustre propriétaire du manoir de Issogne, valorise et enrichit l’offre du château en en soulignant surtout les vicissitudes de la fin du XIXème siècle.
Né à Turin en 1836, passionné de peinture dès la jeunesse, après une période vécue à Rome à peindre les paysages de la campagne de la région, Avondo se dédia à l’étude de l’art de l’antiquité et en 1865 il suivit la réorganisation du musée du Bargello à Florence.
Ensuite il revint à Turin où, à partir de 1891, il prit la charge de directeur du Museo Civico.
L’achat et la restauration, avec Alfredo D’Andrade, du château d’Issogne, lui permirent d’élargir ses compétences et collections d’art médiéval, qui le portèrent à collaborer avec D’Andrade lui-même à la construction du Bourg médiéval à Turin (1884).

    (+39) 0125929373

Chapelle du Saint-Suaire

Églises et sanctuaires  -  Issogne

Cette chapelle se situe près du pont qui relie Issogne et Verrès et fut faite construire par le comte René de Challant qui, en qualité de lieutenant de la maison de Savoie à Chambéry, était le gardien du Saint Suaire, avant son transfert à Turin. Elle était, au XVIème siècle, la destination d’une procession pendant la période de Pâques, qui partait de la chapelle interne du château.

    0125/929333

Chapelle saint Solutor

Églises et sanctuaires  -  Issogne

La Chapelle de Saint-Solutor présente, sur un mur extérieur, une série de petits arceaux suspendus qui permettent de la dater du XIIème siècle. La façade conserve des fresques attribuées au même peintre que dans l’église de Saint Martin d’Arnad, qui datent de 1427. Un ancien cimetière jouxte la chapelle.

    0125/929333

Église de Notre-Dame de l'Assomption

Églises et sanctuaires  -  Issogne

Au moyen-âge, ce bâtiment était adossé à la façade du château, mais à l’occasion d’une visite pastorale en 1528, l’évêque,avec l’accord de René de Challant, donna l’ordre de construire l’église ailleurs. Il fallut cependant attendre deux siècles avant le début des travaux, et la nouvelle église fut prête en 1736. Le clocher de l’église la plus ancienne est devenu une tour d’angle du château.
La façade de l’église présente un style néoclassique, avec des colonnes carrées adossées aux murs et un tympan triangulaire dans la partie supérieure. L’intérieur est décoré de fresques modernes dues à Luciano Bartoli (1972). Une grande cloche est installée au fond de l’église. Elle date de 1389 et est l’une des plus anciennes connues dans notre région.

    0125/929333

L'eau de la Vierge

Légendes  -  Issogne

Il y a de nombreuses années, en creusant un puits à Bosset, sur le territoire d’Issogne, un paysan découvrit à une profondeur considérable, une statue de la Vierge. Quand il l’eut extraite du trou, une source jaillit du sol. L’eau était si abondante qu’elle suffisait pour satisfaire les besoins du village, même les jours où les ressources hydriques commençaient à manquer. Pour remercier le ciel du don de cette fontaine, les paysans construisirent une chapelle où la statue de la Vierge fut placée avec tous les honneurs.

Moulin d'Arlaz

Architecture  -  Montjovet

Le moulin a été construit par des particuliers probablement au début des années 1800 pour être utilisé par les habitants des villages voisins.
L’endroit, que l’on croyait hanté, a également inspiré une ancienne légende.

Après des années de négligence, le moulin a été restauré. Dans l’angle du bâtiment, adossé au mur, on aperçoit une vieille meule.

Une grande partie des structures mobiles en bois qui ont permis au moulin de fonctionner au fil des ans ont été volées. A l’intérieur du bâtiment, dans une position similaire à celle d’origine, il ne reste qu’une grande moule en pierre avec son arbre en bois qui était heureusement encore récupérable.

Certains événements d’intérêt touristique permettent de visiter le bâtiment à l’intérieur.

Château de Chenal

Châteaux et tours  -  Montjovet

Le château, en forme rectangulaire n’est vraisemblablement pas antérieur au XIIIème siècle.
Il appartenait aux seigneurs de Montjovet et ce n’est que plus tard qu’il entra en possession des Challant, suite à l’union d’Iblet le Grand avec Alexie de Chenal. Ces deux familles prirent ainsi le contrôle des passages sur la route entre Chenal et le château de Montjovet.
Le château est aujourd’hui en ruines.

    0166/79131
    protocollo@comune.montjovet.ao.it

Château de Saint Germain

Châteaux et tours  -  Montjovet

Le château a joué un rôle important dans l’histoire du Val d’Aoste.

Peu d’éléments de son aspect d’origine sont encore visibles et on ne connaît pas avec précision sa date de construction.

Vers la fin du XIIIème siècle, les Savoie en devinrent propriétaires, en se remplaçant à la famile Montjovet. Comme cela s’était déjà produit pour Bard, les abus de Feidino de Montjovet à l’encontre des habitants de la vallée et des voyageurs servirent de prétexte. Cédé par la suite à la famille Challant, il revint dans le domaine des Savoie en 1438 lorsque Amédée VII y installa une garnison qui resta active jusqu’en 1661, date à laquelle elle fut transferée au fort de Bard en laissant le château de Montjovet se dégrader. Aujourd'hui encore, sa tour caractérise le paysage. Un portail interdit l'accès à la zone en raison des risques d'effondrement.

    0166/79131
    protocollo@comune.montjovet.ao.it

Église de la Nativité de Sainte Marie

Églises et sanctuaires  -  Montjovet

L’histoire de la paroisse de Montjovet est très complexe. La « ecclesia sancti Eusebii de Plubeio », située vraisemblablement sur le plateau de Montjovet, est mentionnée, dans la Bulle du Pape Alexandre III du 20 avril 1176 parmi les églises qui dépendaient de l’évêque d’Aoste. Le toponyme Publey apparaît aussi parmi les étapes du voyage de Canterbury à Rome, réalisé par l’abbé Sigerico en 990, le long de la voie des Francs. Deux hôpitaux, fondés dans le bourg et dans le village de Plout, garantissaient l’assistance aux voyageurs pendant le moyen-âge. L’on ne sait pas exactement où se trouvait l’église de Saint Eusèbe, qui fut peut-être détruite, avec de nombreuses autres maisons, par un énorme éboulement qui, au Xlllème siècle, frappa la colline de Montjovet, en modifiant la topographie de la zone et l’axe de la route principale. Le siège de la paroisse avait peut-être déjà été transféré dans le bourg, dont l’église, consacrée à la Vierge, conserve de nos jours des éléments gothiques. Au début du XV siècle, une église succursale, en l’honneur de Saint Eusèbe et Saint Léger, fut construite près de la Doire mais elle fut elle-aussi détruite, avec le cimetière, par une inondation en octobre 1586. Vers 1590, dans le hameau Plangerp, une autre église succursale fut construite, consacrée comme l’église plus ancienne à Saint Eusèbe. Les messes d’été et les funérailles y sont célébrées. La paroisse de Montjovet, qui était administrée à l’origine par des moines diocésains, fut cédée en 1433 à la prévôté de Saint-Gilles de Verrès, à laquelle elle resta liée, malgré les nombreux litiges, jusqu’à la moitié du dix-huitième siècle, puis elle passa de nouveau dans les mains de l’évêque d’Aoste. Pendant une certaine période, à l’époque de la dépendance de Saint-Gilles, le droit de nomination du prêtre fut détenu par la famille noble Challant.

L’église actuelle, construite vers 1830, fut consacrée à la Nativité de la Vierge Marie le 3 mai 1837. C’est un bâtiment à la base rectangulaire à une seule nef, très lumineux, avec une abside circulaire. L’objet à la plus grande valeur, de tout l’aménagement interne qui date du siècle dernier, est sans aucun doute l’orgue, fabriqué par l’entreprise Carlo Vegezzi-Bossi (1897).
Il retrouva ces conditions originales, à l’occasion d’une restauration en 1990, après avoir subi de nombreuses modifications dans le temps.
Le campanile fut construit en 1832 à quelques mètres de l’église, sur un éperon rocheux. La salle des cloches, ouverte par quatre grandes fenêtres à une seule ouverture, abrite cinq cloches, une desquelles date de 1522 et provient de l’église du bourg. Il est possible d’admirer, en un seul regard, à partir de la petite place adjacente, le bel ensemble formé par l’église, le campanile et la maison paroissiale, une construction qui date de l’époque napoléonienne où autrefois se trouvait aussi la mairie.

    0166/579001

Église de Sainte Barbara et Saint Eusèbe

Églises et sanctuaires  -  Montjovet

Le bâtiment, à la base rectangulaire à une seule nef, est situé dans le hameau de Plangerp. Le maître-autel, en bois sculpté et en partie doré, date du XVIIIème siècle. Le tableau représente la Vierge et les Saints Pierre et Eusèbe. Les deux autels latéraux, du dix-huitième siècle, sont consacrés à Saint Léger et Sainte Barbara.

    0166/579001

Église de Saint Roch dans le bourg

Églises et sanctuaires  -  Montjovet

C’est l’église la plus ancienne de Montjovet et la plus riche du point de vue de la valeur historique et artistique, car elle fut, pendant au moins cinq siècles, l’église de la paroisse.

Elle se situe à la sortie du vieux chef-lieu, sur un éperon qui surplombe la Doire, longée par une route qui commence immédiatement à monter : jusqu’à la construction de la route Mongiovetta (1771), c’était la seule voie carrossable qui reliait la basse vallée au bassin de Saint Vincent, et donc au reste de la région.
La construction de l’église, consacrée à l’origine à Sainte Marie date du XI-XIIème siècle. Le bâtiment fut ensuite modifié plusieurs fois. Il fut démoli puis reconstruit en plus grand et consacré de nouveau le 2 mai 1700, à Saint Roch.

Le gracieux campanile appartient à l’église précédente, avec ses ouvertures jumelées et sa flèche hexagonale. L’intérieur, à une seule nef, avec des voûtes dominicales, conserve des oeuvres de grande valeur. Le maître-autel du XVIIème siècle, présente de petites colonnes cannelées, l’une à côté de l’autre, au style classique, et d’autres colonnes torses au style baroque.
La statue de la vierge à l’enfant sur le trône, qui date du quinzième siècle, se situe dans la niche centrale, sous la colombe. Les statues de Saint Grat (à gauche) évêque d’Aoste et patron de la diocèse, et d’un saint Pape (à droite) sont visibles dans les niches latérales. Un buste du Père éternel bénissant est installé à l’intérieur du tympan dans le comble.
Un grand crucifix en bois, fixé sur une croix recouverte de feuilles de fer, attribué au XIVème siècle est conservé à gauche du maître-autel.
Deux autres autels latéraux (XVI-XVIIème siècles.) sont installés aux murs qui partagent la nef du presbytère.
Celui de gauche est consacré à Saint Nicolas évêque et conserve des statues du seizième siècle : Saint Nicolas dans la niche centrale, Saint Jacques le Majeur et un saint évêque inconnu dans les niches latérales, Saint Antoine abbé en haut au centre du tympan. Celui de droite est consacré à Notre-Dame du Rosaire. Un tableau le domine avec la Vierge et les saints Dominique, Catherine de Sienne, Antoine Abbé et Charles Borromée, entourés des tableaux des quinze mystères du rosaire.
La séparation entre la nef et le presbytère est signalée, en haut, par la poutre de l’arc triomphal, surmontée d’un Crucifix (XVII siècle).
Signalons à l’intérieur de l’église, deux autres grands tableaux, l’un représente le martyre de Saint Sébastien (XVIIème siècle), l’autre la Vierge à l’enfant, entre les saints Joseph et Antoine de Padoue et trois anges qui portent le Saint Suaire. Une fresque qui date de 1742 représente la Vierge de la Merci et une croix sans colonnes en cuivre argenté du XVème siècle, décorée de symboles, de fleurs et de représentations d’anges et de saints.

    0166/579001

La légende du moulin d'Arlaz

Légendes  -  Montjovet

Sur les rives du “rû” d’Arlaz, un lieu dont on racontait qu’il était ensorcelé, se détachait un moulin.

Le dernier meunier, un homme solitaire et taciturne, à cause de son comportement bourru, fit naître une mauvaise réputation, et d’étranges on-dit se répandirent sur son compte. C’est pour cette raison que les habitants arrêtèrent de lui apporter du grain à moudre ; par ailleurs, personne n’osait s’aventurer près du moulin après le coucher du soleil.

Un jour d’automne, quelques ouvriers qui rentraient d’Émarèse découvrirent un homme, mort étranglé, le cou serré entre deux piquets de la palissade qui entourait le moulin. L’espace entre un piquet et l’autre était assez mince et on ne comprenait pas comment la tête de l’homme avait pu y passer. Immédiatement le bruit courut que c’était l’œuvre du meunier.

A partir de ce jour-là, la sinistre réputation du lieu augmenta. Aujourd’hui encore, on dit que l’âme du meunier erre dans ses lieux sans trouver la paix.

Site archéologique sous l'église de Saint-Vincent

Archéologie  -  Saint-Vincent

Temporairement fermé pour travaux

Le site archéologique situé sous l’église paroissiale de Saint-Vincent témoigne d’une occupation continue, dès les premières fréquentations datant de la fin de l’âge du bronze / âge du fer.
À l’époque romaine (II – IVème siècle ap. J-C), de nombreux groupements de structures à vocation thermale commencèrent à voir le jour.
À partir du Vème siècle ap. J-C, la zone fut recouverte de sépultures positionnées selon l’orientation est-ouest, caractéristiques des débuts de l’ère chrétienne. Leur présence semble avoir conduit à la construction d’un premier édifice à caractère funéraire, suivie par la réalisation de plusieurs sépultures au cours du VII et VIIIème siècle qui précédèrent la construction de l’église romane.

Un parcours de visite a été spécifiquement aménagé: des panneaux didactiques et informatifs ainsi que des supports multimédias guident le visiteur à travers la découverte du site.

    (+39) 0166512867
    (+39) 3297395561
    parrocchia_stvincent@libero.it

I raccard di Valmignanaz

Architecture  -  Saint-Vincent

La collina di Saint-Vincent annovera con orgoglio, nel corpo dei suoi numerosi villaggi, diversi raccard, granai con un’area centrale, per lavorare il grano, simili a quelli della Valle d’Ayas.

In effetti, nel XVII secolo e all’inizio del XVIII, su entrambi i versanti del Col di Joux, lavoravano gli stessi carpentieri. Inoltre, numerose famiglie intrattenevano rapporti e le abitazioni, fossero esse in pietra o in legno, appartenevano alla medesima area culturale.

I terreni nelle vicinanze dei villaggi della collina erano coltivati a cereali e fieno. A pochi passi dalle case si trovava un bacino idrico, scavato nella terra, che veniva riempito con l’acqua del Ru (Rio) della montagna, proveniente dai ghiacciai di Ayas. Il Ru Courthod passa proprio al Col di Joux, dopo aver percorso quasi 27 km lungo una pendenza assai dolce, attraverso i pascoli, i boschi e le rocce.

I villaggi di Lérinon, Crétamignanaz et Valmignanaz sono tra i meglio conservati. Consentono di compiere un percorso ad anello e osservare tre tipi di borghi abitativi: Lerinon con il suo forno per il pane e le sue grandi abitazioni in pietra dalle funzioni polivalenti; un po’ più in basso Crétamignanaz, un villaggio abbandonato, appartenente un tempo ad una sola famiglia e, infine, Valmignanaz che presenta diversi esempi di raccard con un’area di trebbiatura centrale, granai in aggetto e ceppi di sopraelevazione su una casa di due o tre piani in muratura, ospitante la stalla dabbasso e gli alloggi al piano superiore. Valmignanaz gode del vantaggio d’essere collocato sul ciglio della strada del Col di Joux e poter approfittare del parcheggio di Grun.

Ruines du pont romain

Architecture romaine  -  Saint-Vincent

Les ruines imposantes, visibles le long de la nationale pour Montjovet, évoquent l’antique majesté du pont et rappellent la route consulaire des Gaules qui traversait également cette partie de la vallée.

De la construction d’origine, sur le torrent Cillian, il ne reste aujourd’hui que la partie gauche, étant donné que l’arche centrale s’écroula en 1839.

Remarquable pour sa ligne élégante et recouvert de pavés carrés de petit format, le pont devait être important pour sa fonction naturelle de passage, mais aussi le signe d’une construction puissante et solide.

Église de Moron

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle est située dans le village de Moron, sur la colline de Saint-Vincent.

Sa structure actuelle avec une vaste abside circulaire remonte au XVème siècle lorsque d’importantes modifications d’un probable bâtiment roman existant furent effectuées. Elle a longtemps conservé certaines prérogatives des églises paroissiales (célébrations et cimetière) sans jamais avoir été une paroisse.

La voûte de l’abside présente une belle série de branches en pierre. De récents travaux de restauration ont supprimé les structures et les décorations modernes en tentant de rendre à l’église son aspect d’origine.
Par le passé, le lundi de Pâques, se tenait la procession des vignes qui, en presque six heures, traversait tous les villages et les chapelles de la colline de Saint-Vincent.

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Église paroissiale San Vincenzo

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Bâtie par les Bénédictins au XIème siècle, dans le style roman, l’église a fait l’objet de multiples superpositions architectoniques, mais aussi de travaux de restauration importants (1968-1972).

Elle se dresse sur les restes d’un bâtiment romain mis à jour à l’occasion de travaux de restauration récents et datant de 300 à 400 après J.C. Il s’agissait soit d’une grande villa patricienne, soit d’un bâtiment public ; il était doté d’un double système de chauffage et d’air pulsé sous le sol qui permettait de chauffer le “calidarium”.
Le site archéologique sous l'église est actuellement fermé

L’intérieur est particulièrement impressionnant grâce au contraste net entre la sobriété du décor et la richesse de la décoration picturale de la partie absidale. La nef présente une succession de colonnes carrées, circulaires et polygonales.

Initialement, l’église n’avait pas de voûte (elles datent de 1696), ni ses grandes ouvertures actuelles. Le toit était droit avec des fermes à vue ou avec un plafond à caisson et la lumière entrait en douceur par les fenêtres hautes, étroites, cintrées, à double ébrasement. Même l’arc brisé qui domine l’autel est postiche, même s’il est assez ancien. L’arc triomphal qui date probablement du XIIIème siècle a réduit la cuvette absidale au niveau du plancher. L’espace situé sous la crypte, a été sensiblement réduit en une chapelle souterraine mystique à trois petites nefs dotées de trois arcades chacune et dont les petites colonnes en pierre soutiennent les chapiteaux datant du VIIIème siècle.

Les fresques de l’église les plus anciennes se trouvent dans l’absidiole nord. Elles ont été réalisées par Iacopo Jacquerio (ou par son école) en 1416. Toujours au XVème siècle, Giacomino da Ivrea a peint l’arc triomphal avec un cycle de docteurs de l’église, de saints et de prophètes. Au-dessus de ces peintures, recouvertes d’enduit, Filippo da Varallo réalisa vers la fin du XVIème siècle des décorations que l’on peut encore admirer (en partie, grâce aux travaux de restauration des années 70) et qui recouvraient entièrement le bassin du presbytère.

Le Christ sur la Croix du presbytère est un bronze de Luciano Minguzzi.

Avec le nouvel aménagement du musée, le visiteur est guidé à travers un parcours à la découverte des lieux emblématiques de la religiosité locale, comme l’église paroissiale et les nombreuses chapelles villageoises, d’où proviennent les objets d’art exposés, témoins de la foi et de la dévotion populaire locale.
Vous pourrez y admirer des sculptures en bois et autres oeuvres d’art allant du XVe au XVIIIe siècle, comme les splendides orfèvres.

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La chapelle de Cillian

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle se dresse au milieu du village à l’emplacement d’un ancien pressoir collectif.

Achevée en 1954, cette chapelle familiale, dédiée aux Saints Innocents, fut construite à la demande de Thérèse et Vincent Gorris, suite à un vœu fait au cours de la deuxième guerre mondiale.

Sa façade a été décorée de fresques par le peintre valdôtain Italo Mus. Sur le mur nord, une invocation en français invite le passant à la méditation.
L’intérieur, entièrement orné de galets extraits de la Dora, invite à la contemplation. Dans le chœur, un grand tableau sur bois réalisé par Italo Mus, montre la Vierge portant un manteau rouge sur le point d’écraser le serpent. Les deux autels sont également remarquables : celui d’origine porte une sculpture du Sacré Chœur ; l’autre, construit selon les principes de la réforme liturgique, est tourné vers les fidèles. Les deux vitraux représentent les saints patrons des époux Gorris, Vincent et Thérèse.

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La chapelle de Tromen

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle fut construite à la demande des habitants de Écrivin, Moulin et des autres hameaux de la région sur les digues du Grand-Valey pour demander la protection des crues du torrent.

Dédiée par ses bâtisseurs à Saint-Michel, puis, après son extension en 1747 à Notre-Dame des Neiges, la chapelle était connue par le passé comme un Sanctuaire. Elle était très chère aux yeux des habitants qui firent de nombreux dons (notamment des donations pour la célébration des offices). Le temple dispose toutefois de faibles rentes. En fait, aux termes d’un document de 1866, l’aumônier de l’église convoqua les anciens fondateurs et leur rappela un engagement écrit datant de 1747 afin de lever des fonds pour financer les travaux de restauration.

La grande fresque qui recouvre la façade avec des scènes du Jugement Dernier est remarquable. Le petit clocher sur le toit adjacent est particulièrement caractéristique.

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Le sanctuaire de Grun

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Il se trouve au cœur de la colline de Saint-Vincent.

La construction du sanctuaire est partie d’une idée de Pierre Bréan, un abbé, alors vice-évêque de la région entre 1705 et 1713 et très attaché à la Vierge. Par un accord signé en 1725, les habitants de Grun et de Valmignana s’engagèrent à fournir le terrain et les matériaux nécessaires à sa construction tandis que le révérend Bréan s’engagea à payer les travaux et à meubler la chapelle. Sa construction fut achevée en 1727 ; parmi les participants à la fête d’inauguration, citons la présence de Jean-Baptiste Perret qui, en 1770, découvrira la source d’eau thermale.
Le sanctuaire est rapidement devenu un lieu de pèlerinage et les ex voto apportés par les fidèles qui avaient demandé une grâce, une demande de guérison ou de conversion, furent particulièrement nombreux.

Agrandie en 1864, la petite église possède une nef, un chœur, une sacristie et un petit chantre. Sur les murs, à côté du Chemin de Croix, on peut voir un grand nombre d’ex voto ; sur l’autel, en béton, entre quatre colonnes, il y avait, par le passé, un grand tableau de Marie, qui a été volé en 1992. Aujourd’hui, sur un plateau, on peut voir une statue de la Vierge en bois de noyer donnée par un dévot.
À l’extérieur, l’entrée, intégrée dans la maçonnerie, forme un portique. La fresque, réalisée par Mus et représentant la Vierge accueillant les pèlerins les bras ouverts, est remarquable.

Autrefois, plusieurs processions partaient du village de Saint-Vincent en direction du sanctuaire de Grun ; il faut notamment évoquer celle qui avait lieu fin mai et la procession “de la pluie” où l’on demandait la pluie ou son arrêt.

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Le Sanctuaire des Partisans

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Cette chapelle se trouve à quelques kilomètres avant d’arriver au Col de Joux, en partant de Saint-Vincent.

Les travaux de construction de la chapelle-sanctuaire des Partisans d’Amay ont commencé en 1951 et se sont achevés en 1962 par la volonté d’un chef partisan fils d’une des plus anciennes familles patriarcales de Saint-Vincent : Edoardo Page (1899-1977) qui a voulu ainsi rassembler dans le cimetière voisin, même après la mort, quelques "garçons" qui avaient combattu avec lui. Sur la façade, une grande plaque de pierre est apposée sur laquelle est écrit "Ai caduti per la libertà 9-9-1943 / 25-4-1945".

Le bâtiment est constitué d’une seule nef sur laquelle trône une grande fresque, œuvre du maître Lucio Bulgarelli, dans laquelle sont représentées des formes humaines placées sur les côtés d’un globe de feu et de lumière sur lequel, à partir d’un arc-en-ciel représentant la paix, est écrit le mot "Libertà" et la date "1961". Caractéristique est le clocher à section conique, également en pierre.

La chapelle est de propriété privée et elle est ouverte le 7 septembre de chaque année pour commémorer les Partisans tombés pendant la Deuxième Guerre mondiale.

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Coro Saint - Vincent

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Saint-Vincent

Il “Coro Saint-Vincent”, chiamato in origine “Coro Monte Zerbion”, è nato nel 1965 per volontà di un gruppo di amici appassionati del canto di montagna.
Il repertorio di questo Coro maschile spazia dai canti valdostani alle canzoni savoiarde, trentine e venete, comprende brani del patrimonio polifonico sacro e profano e composizioni originali dei maestri che si sono avvicendati alla sua guida.
Dal 2004 il Coro è diretto dal Maestro Corrado Margutti.
Il Coro ha partecipato ad importanti manifestazioni nazionali ed internazionali (in Francia, Svizzera e negli USA).

    (+39)3275581528
    3284265031
    v.pongan@libero.it waltergaspard@alice.it

Maura Susanna

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Saint-Vincent

La cantautrice Maura Susanna, considerata la voce più genuina dell’animo popolare valdostano, si è rivelata ancora dodicenne alla gara “Microfono libero” organizzata dai Padri Canossiani di Saint-Vincent. Nei primi anni ’70 partecipò con successo a diversi concorsi canori e nel ’73 una sua canzone fu inserita nel 33 giri compilation del “Cantagiugno Eporediese”.
Per qualche anno trascurò l’attività musicale per dedicarsi al teatro, in patois (ne “La veillà de Tsateilon”) e in italiano (nella compagnia “L’Arca” di Saint-Vincent).
Su invito di Luis de Jyaryot, tornò alla musica nel 1980 in occasione di un concerto di beneficenza per i terremotati della Campania. Nel 1982 fondò la cooperativa “Ambrokal” con Jyaryot, Bessolo, Bianchedi, Servodidio e i Trouveurs e nel 1983 pubblicò il 33 giri “Fables de nos jours”, dedicato alle canzoni di Maguì Bétemps, la prima cantautrice valdostana. In quel periodo cominciò ad esibirsi in Italia (Roma, Palermo, Bari, Foggia) e all’estero (Londra, Parigi, Tokyo).
Nel repertorio di Maura Susanna, accanto alle canzoni della cultura popolare valdostana, sono entrati brani popolari di tutto il mondo, cantati in francese, catalano, creolo, spagnolo e giapponese. L’intenzione è quella di cantare i sentimenti, gli stati d’animo di tutti gli uomini, utilizzando la musica, che è il linguaggio più universale.
Dal 1988 l’attività musicale di questa cantautrice di straordinario talento si è diradata per gli impegni legati alla gestione di un ristorante al Col de Joux. Il ’95 tuttavia è stato segnato da due eventi degni di nota: la pubblicazione del CD “Il viaggio” e l’incontro con Joan Baez.
Il successo dei concerti tenuti negli ultimi anni al cinema Giacosa per la “Saison Culturelle” o al “Palais Saint-Vincent”, nel settembre 99, testimonia il grande affetto che il pubblico valdostano nutre per Maura.
L’ultimo successo discografico dell’artista è stato l’album “Terra mia” del 2011.

Musée de minéralogie et de paléontologie

Musées  -  Saint-Vincent

Le musée, crée par le Groupe de minéralogie du Cénacle Italo Mus en 1978, a comme but principal celui d’assembler, classer et faire connaître les minéraux de la Vallée d’Aoste et de nombreux cristaux et pierres dures provenant de différentes parties du monde.
A présent il accueille en exposition environ 750 morceaux, dont la plus grande partie provenant des montagnes auprès de Saint-Vincent, en particulier du Mont Barbeston, d’Emarèse, de Brusson et de Champorcher, sites connus pour leur richesse en minéraux.
Les morceaux les plus beaux et rares proviennent de mines d’or, de fer, de magnétite et d’amiante, aujourd’hui non plus en exercice. Très intéressants les quartz, extrêmement purs, les grenats et d’autres rares pierres locales.
On peut également y admirer une collection d’environ 170 fossiles.

    (+39) 3395679736
    (+39) 3483238638
    cenacolo.saintvincent@gmail.com

La Murasse

Architecture  -  Verrès

C’est une grange constituée d’un grand édifice qui servait autrefois d’étable, et d’un pigeonnier, le tout entouré d’une enceinte crénelée. Une inscription sur un mur de la tour en rappelle la construction, en 1512, par le prévôt Charles de Challant. C’était l’écurie des Challant.

Elle appartient désormais à l’Administration régionale et accueille des expositions, la bibliothèque de la région et les bureaux de la Communauté montagnarde.

    0125/929269

Château de Verrès

Châteaux et tours  -  Verrès

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L’histoire
Bâti sur un pic rocheux dominant le bourg, le château est mentionné pour la première fois en 1287 en tant que propriété des Seigneurs De Verretio. Une inscription sculptée en caractères gothiques témoigne que ce fut Iblet de Challant en 1390 à commencer les travaux qui conférèrent à l’édifice l’aspect actuel. En 1536, René de Challant renouvela le système de défense du manoir en l’adaptant à l’utilisation des modernes armes à feu. C’est à cette époque que l’on construit le mur d’enceinte pourvu de canonnières, d’éperons à contrefort et de petites tours polygonales de défense aptes à l’emploi des canardières et des canons fondus dans le fief que le comte de Challant possédait à Valangin en Suisse ; son accès fut sécurisé avec la mise en place de l’avant-porte avec le pont-levis et l’ouverture de meurtrières. De nouvelles fenêtres à croisées furent également percées, à côté des fenêtres de type gothique à une ou deux ouvertures déjà présentes, ainsi que de nouvelles portes en arc mauresque d’inspiration hispanique ; l’intérieur s’enrichit de nouveaux meubles. Avec la mort de René de Challant en 1565, sans héritiers de sexe masculin, le château passa entre les mains des Savoie. En 1661 le duc Charles Emmanuel II donna l’ordre de démanteler les armements et de les transférer au fort de Bard, un lieu stratégique concentrant le système de défense du Val d’Aoste.
Les Challant reprirent possession du rocher en 1696 et le conservèrent jusqu’à l’extinction de leur famille au début du dix-neuvième siècle. Le château était alors abandonné depuis presque deux siècles : le toit qui s’était en partie effondré avait été complètement démoli pour échapper au paiement des impôts fonciers et les étages supérieurs furent donc exposés aux intempéries et envahis de mauvaises herbes. La récupération de ce château, comme pour ceux de Issogne et de Fénis, a été l’œuvre d’un groupe d’intellectuels piémontais qui avaient en commun la même passion pour le Moyen Âge.

La visite
Après avoir passé l’avant-porte s’ouvrant dans l’enceinte fortifiée, accessible même à cheval à travers le pont-levis, on trouve le bâtiment destiné au corps de garde situé face à l’entrée du château. Le portail d’entrée donne sur un passage défendu par un mâchicoulis dissimulé dans la voûte ; une deuxième porte, à l’origine protégée par une herse, donne accès à la cour du château. Autour de ce milieu carré, le corps du bâtiment est organisé en anneau sur trois étages, reliés par un escalier monumental en pierre reposant sur des arcs rampants. La régularité géométrique de la structure et l’essentialité du décor, exclusivement en pierre verte et blanche travaillée, sont assortis au caractère militaire de l’édifice et reflètent l’excellence des bâtisseurs qui construisirent Verrès.
Au rez-de-chaussée, deux grands salons symétriques occupent entièrement les côtés est et ouest du château tandis que les cuisines se trouvent au sud. Le salon oriental, qui à l’origine servait probablement à conserver l’artillerie, est couvert d’une voûte en berceau. De plus grand intérêt, située à l’ouest, la salle d’armes au plafond en arcs brisés, possédant deux cheminées monumentales aux chambranles façonnés ; le doublement des murs et d’autres éléments mis à jour au cours d’une restauration attestent la superposition de plusieurs campagnes de construction.
Les pièces situées au premier étage, réservées aux seigneurs du château, sont éclairées par d’élégantes fenêtres jumelées d’inspiration du quatorzième siècle et plus amples que celles des autres étages. La grande salle à manger est reliée par un passe-plat aux cuisines de l’édifice : ces dernières sont pourvues de trois grandes cheminées et d’une voûte en pierre à voiles multiples refaite à l’époque de René de Challant , la seule couverture originale encore présente dans le château ; la cheminée, située du côté nord, aux dimensions exceptionnelles et richement ornée de moulures et de piliers est également remarquable.
Au deuxième étage (non visitable) se situent les appartements de service reliés par un escalier en bois à l’étage des mâchicoulis.

Chaque année le château devient prestigieux théâtre du Carnaval Historique de Verrès qui retrace, à mi-chemin entre histoire et légende, l’épopée de la comtesse Catherine de Challant.

    (+39) 0125929067

Chapelles

Églises et sanctuaires  -  Verrès

CHAPELLE SAINTE-BARBARA ET SAINT-JACQUES - dans le hameau de Torille. La construction actuelle date de la seconde moitié du XIXème siècle. Elle se dresse dans un lieu différent que celle que bâtit Jacques Peaquin en 1647 qui fut détruite par une inondation. On y célèbre Sainte-Barbara le 4 décembre. Elle abrite des reliques intéressantes.

CHAPELLE DE L’ADDOLORATA - située à proximité du point de départ de la route régionale du Val d’Ayas, elle date de la fin du dix-septième siècle. Elle a été consacrée en 1980 et rachetée par la Commune qui en a fait le siège de l’IAT et un centre d’exposition.

CHAPELLE DE SAN-GRAT - située dans le village de Rovarey, juste au-dessus de Verrès, elle a été reconstruite en 1760. Sa façade est ornée d’une fresque représentant Saint-Jean-Baptiste et la Déposition

CHAPELLE SAINT-ROCH - fondée en 1681, elle est au bout du village de Verrès, en direction d’Ivrée ; sa fête patronale a lieu le 6 août. Elle donne lieu a une soirée gastronomique dans les rues du centre du village.

CHAPELLE DE LA MADONE DES GRÂCES - située via Martorey, c’est la plus ancienne chapelle de Verrès qui date de 1613. Le 28 août, Saint-Augustin célèbre la fête de la chapelle en proposant des produits gastronomiques appelés “Les bonnes choses de Martorey”.

    0125/929093

Prévauté de Saint-Gilles et église paroissiale

Églises et sanctuaires  -  Verrès

La tradition fait remonter la fondation du monastère au Xème siècle, mais les moines de Saint-Égide sont évoqués pour la première fois en 1050. C’est le siège de la paroisse qui comprend des bâtiments construits entre les XIème et XVIIIème siècles. Le bâtiment principal en pierre apparente et le clocher adjacent furent bâtis en 1512 par le prévôt Carlo de Challant.

La paroisse actuelle de Saint-Égide fut, quant à elle, construite en 1775 sur les restes d’une précédente église romane dont seul un petit clocher a été conservé. À cette occasion, le comte Francesco Ottavio de Challant permit d’allier la chapelle des Saints Georges et Maurice aux structures de l’église précédente, à la demande du chevalier Iblet de Challant qui voulait en faire un lieu de sépulture de la famille. Les structures de cette chapelle sont aujourd’hui encore bien visibles : à l’extérieur avec la magnifique fenêtre trilobée en pierre travaillée que l’on peut voir sur le mur tourné vers le village et à l’intérieur grâce à la voûte gothique accolée en voile qui a été épargnée par les travaux effectués au dix-huitième siècle.

Le 25 mai 1800, le couvent de Verrès a accueilli Napoléon pour la nuit alors que lui et ses troupes descendaient du Gran San Bernardo et traversaient la vallée d’Aoste, entamant sa deuxième campagne d’Italie.

Depuis décembre 2015, les pèlerins qui parcourent la Via Francigena peuvent trouver l’hospitalité à la collégiale dans la structure appelée “La Casa del Pellegrino”.

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Chœur Verrès

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Verrès

Il coro di Verrès è un gruppo corale maschile di canto a cappella che ha festeggiato i suoi sessant’anni d’attività nel dicembre 2011.
Diretto per ben 47 anni dal maestro Giuseppe Cerruti, dal 1998 il coro è sotto la direzione di Albert Lanièce.
Numerose sono le partecipazioni a concorsi ed a concerti sul territorio nazionale; importanti rassegne di carattere internazionale portano inoltre il coro a prestigiose trasferte in Francia, Austria, Svizzera, Germania, Slovenia e Cecoslovacchia.
Indimenticabile è stata la trasferta in Brasile, nel novembre del 1994.

    info@coroverres.it

Gruppo Storico ''La Famille des Challant''

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Verrès

Questo gruppo storico è un gruppo di ricerca, studio e valorizzazione dei costumi rinascimentali Valdostani. E’ nato anche per far conoscere la storia dell’illustre famiglia degli Challant. Questo gruppo propone il periodo in pieno rinascimento dal 1478 al 1570, poichè questo periodo storico è particolarmente ricco di splendore artistico.
I personaggi di questo gruppo sono:
- Il ConteRenato e la Contessa Donna Mencia di Braganza e Portogallo
- una coppia di nobili
- Dame
- Uomini d’arme
- Gran cerimoniere
- Alfiere
- Tamburini
- Chiarine
- Vessillifero

    0125/929263
    info@lafamilledeschallant.it

L'idole brisée

Légendes  -  Verrès

A l’époque où Grato était évêque d’Aoste, le paganisme était encore très répandu dans de nombreuses régions de la Vallée, et, à Verrès, la population donnait ses honneurs et ses prières au Dieu Mars, auquel un temple avait été érigé et dédié. Le saint, vînt à l’apprendre, et se rendit en direction du pays idolâtre, où il trouva une foule recueillie autour du simulacre du dieu. Grato invoqua l’intervention du ciel. Bientôt la terre trembla en un terrible grondement, alors que la statue se fendait, tombant aux pieds du saint. Les personnes qui assistaient à la scène, bouleversées par ce prodige, s’unirent à l’évêque pour invoquer la protection du Seigneur. Plus tard, les habitants de Verrès, en souvenir du prodigieux événement qui avait convertit leurs pères à la foi chrétienne, voulurent dédier une statue au saint patron de la Vallée d’Aoste, et ils la placèrent dans le beffroi. Mais, ils continuèrent à appeler “via Martorey” la rue dans laquelle surgissait auparavant le temple dédié au dieu païen de la guerre.

Il Carnevale Storico

Traditions  -  Verrès

Si svolge in febbraio, tra sabato e martedì grasso. Consiste nella rievocazione di un fatto accaduto nel lontano 1449, che ha come protagonisti Caterina di Challant, signora del Contado, ed il popolo di Verrès. Scenario delle varie manifestazioni è lo splendido castello di Verrès.

    347/2419643
    333/1748905
    info@carnevaleverres.it