Patrimoine: Pont-Saint-Martin

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Pont Romain

Architecture romaine  -  Pont-Saint-Martin

C’est un témoignage imposant de la romanisation de la Vallée d’Aoste. La date de sa construction est incertaine : pour certains il aurait été construit vers l’an 120 av.J.-C., pour d’autres en l’an 25 av.J.-C.

Le pont
Bien ancré des deux côtés directement dans la roche, il est haut 25 mètres et son arche est d’une largeur de 35 mètres. Sur la base, sont visibles, creusés directement dans la roche, les emplacements des travées en bois qui ont constitué la structure nécessaire à la construction de l’arche en pierre. À la fin du dix-neuvième siècle, quelques clés en fer furent placées pour consolider la structure. Au début du dix-neuvième siècle, fut construit, un peu plus en aval, un autre pont, en bois, remplacé ensuite en 1876 par l’actuelle construction en maçonnerie.

La légende
La fantaisie populaire a attribué la construction du pont au diable. La légende raconte que Saint-Martin, évêque de Tours, en rentrant à son diocèse d’Italie, aurait été bloqué par le torrent Lys dont la crue avait emporté la seule passerelle. Le diable lui proposa de résoudre ce problème en construisant, en une seule nuit, un pont solide, contre l’âme du premier qui le traverserait. Le saint homme accepta, mais le matin suivant, il laissa un morceau de pain à l’autre extrémité du pont de sorte que le premier à le traverser fut un petit chien affamé. Furieux, le diable disparut dans le Lys au milieu des éclairs et des relents de soufre et laissa le pont aux habitants. Cette légende est encore l’un des thèmes principaux du carnaval de Pont-Saint-Martin qui s’achève, sous le pont romain, par un bûcher sur lequel le diable est brûlé .

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Château Baraing

Châteaux et tours  -  Pont-Saint-Martin

Sa construction sur un rocher dominant le vieux village a commencé en 1883, à l’initiative du docteur Pietro Annibale Baraing, l’une des figures importantes de Pont-Saint-Martin.
De style néogothique, courant à l’époque, il fut entouré d’un vaste jardin avec des serres et des fontaines, et fut achevé en 1893.
En 1931, il fut légué à la commune de Pont-Saint-Martin qui en fit le siège de la mairie ; de l’après-guerre au début des années 60, il a accueilli le bureau d’insertion professionnelle.
Après plusieurs années d’abandon, il a été restauré et abrite aujourd’hui la Communauté des Montagnes Mont Rose.

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Maison forte l' Castel

Châteaux et tours  -  Pont-Saint-Martin

Autrefois appelé della Rivoire, le château fut construit en différentes phases et servit de résidence aux seigneurs de Pont-Saint-Martin à partir de la fin du XVe siècle. Remanié à plusieurs reprises, tout en conservant divers aspects significatifs, l’ouvrage pouvait être identifié dans ses formes primitives à une fortification rurale (d’où le nom d’une place forte), mais sa fonction, en plus d’être défensive, était aussi ostentatoire, répondant au besoin de souligner le prestige dont jouissent les propriétaires.
Le bâtiment est réparti sur quatre étages : un sous-sol, avec la fonction d’un entrepôt ou d’une salle de traitement des produits agricoles, deux étages représentant les étages principaux et un troisième, avec des fenêtres de siège, avec des caractéristiques de vie plus modestes.
Du côté sud-ouest, un corps en saillie repose sur des étagères superposées en pierre équarrie. Au nord-ouest, vers via Castello, la structure originale du mur est clairement visible, faite de pierres et de mortier de chaux; au sommet se détache une cheminée caractéristique. Au nord-est se trouvent l’entrée et la cage d’escalier qui mène à la mezzanine et aux deux étages surélevés. Divers éléments intéressants présentent également le côté sud-est, qui donne sur la cour intérieure : trois fenêtres à grille, un balcon en bois reposant sur un système d’étagères, de poutres et de foudres et enfin le pigeonnier.
La restauration menée en 2012 a permis de récupérer le bâtiment en le soustrayant à l’abandon et aux signes de vieillissement et en permettant de le restituer à la population et à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du pays.

Visite
Après la rénovation, le fief des seigneurs de Pont-Saint-Martin est devenu le foyer non plus de familles nobles, mais de talents et de culture, un musée et un centre culturel qui rendent dignement cet édifice historique à la commune dans toute sa splendeur.

En plus de quelques dessins du maître Francesco Corni, la structure abrite divers meubles d’époque appartenant aux collections de l’administration régionale, installés au rez-de-chaussée avec l’exposition “Presenze”, vêtements et linge anciens interprété par Daniela Evangelisti.
Le troisième étage est consacré aux oeuvres du sculpteur Cristiano Nicoletta, mises à disposition par la Surintendance du Patrimoine et des Activités Culturelles de la Région Autonome du Val d’Aoste, ainsi qu’à l’exposition “Le bombardement du Pont Saint Martin - 1944” . Enfin, en montant au dernier niveau se trouve l’exposition photographique “Vignobles” organisée par Enrico Peyrot.

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L'église de Fontaney

Églises et sanctuaires  -  Pont-Saint-Martin

L’église de Fontaney est située le long de la route principale de Perloz, juste au-dessus du centre de Pont-Saint-Martin, cachée par la végétation de cyprès et buis, dans un lieu riche en sources dont l’humidité a malheureusement causé le déclin de ce beau modèle, qui reproduit en miniature le plan de la cathédrale d’Aoste, et desquelles dérive le toponyme, qui signifie “lieu des fontaines”.

Histoire
Élevée entre 1590 et 1595 par le Baron Pierre de Vallaise sur des terres appartenant à sa famille, à côté de la maison-forte, elle fut consacrée au Précieux Sang et Corps de notre Seigneur Jésus Christ et la Vierge Marie. Au moment de la construction de l’église, le territoire de Pont-Saint-Martin appartenait encore aux paroisses de Perloz et Donnas ; après d’interminables supplications et les instances des habitants et du Baron qui la fit bâtir, le 5 juin 1614 l’église fut érigée en paroisse par l’évêque Martini et ainsi resta jusqu’en 1899.

Description
L’église est en forme rectangulaire, à trois nefs divisées par des piliers ornés de fresques avec scènes de la vie des Saints. Les peintures à l’intérieur, en assez bon état de conservation, portent la date de 1726. L’abside polygonale est pourvue d’un déambulatoire qui prolonge les nefs latérales. Les voûtes sont sphériques, divisées par des cordons en pierre grise. Les peintures de la Renaissance de la façade, décorée en 1600, représentent des scènes de l’Ecriture Sainte.
Adossée au côté droit de l’église, la chapelle du Rosaire, contemporaine au reste du bâtiment.
Le presbytère est placé sur un échelon élevé au-dessus du sol de l’autel : il était auparavant limité par deux colonnes de tuf, encore visibles sur les parois latérales.
Les nefs sont éclairées par quinze grandes fenêtres, autrefois munies de vitraux au plomb avec des images de Saint Martin, la Gloire du Christ, la Vierge et les douze Apôtres.
A l’intérieur une fresque sur un pilier représente l’épisode de Saint Martin (dont le nom de la commune où se trouve l’église) qui secourt un mutilé et, sur le flanc droit, on observe la chapelle du Très Saint Rosaire, où sont ensevelis des membres de la famille des Mongenet, originaires de la France et fondateurs d’importantes usines à Pont-Saint-Martin et dans ses alentours au siècle XIX et XX .
La sacristie était en communication avec le clocher, désormais effondré.

En 1839, avec l’inauguration de la nouvelle église paroissiale construite dans la plaine, l’ancienne église de Fontaney commença à être dépouillée de tout ornement et fut peu à peu abandonnée.
En 1904, une ordonnance de la Mairie de Pont-Saint-Martin en aurait même ordonné la démolition à fin de permettre l’agrandissement du cimetière voisin. L’intervention du curé don Fortunato Quendoz fut décisive et réussit à sauver de la destruction ce joyau de l’architecture sacrée : la Direction Régionale des Anciens Monuments en effet déclara en 1910 l’église de Fontaney monument national.
En 1968 on intervint sur les enduits et en 1998 on procéda à la reconstruction de la toiture, à la fin d’une série complexe d’opérations de restauration et de rénovation qui ont permis au monument de récupérer son identité.
Depuis 2009 l’église de Fontaney a été finalement restituée à la population.

Musée du Pont Romain

Musées  -  Pont-Saint-Martin

Le musée est dédié à l’imposant pont construit par les Romains au 1er siècle avant J.C. et dont la majestueuse arcade est la plus vaste parmi celles qui datent de la même époque encore visibles en Europe.

Une intéressante série de photographies, de dessins et de documents permet de satisfaire toute curiosité concernant le “Pont du Diable”: les matériaux utilisés et la technique de construction, les légendes dont le pont a été le protagoniste, la restauration au dix-neuvième siècle, le bombardement allié d’août 1944 qui l’a miraculeusement épargné.
De plus, le musée du pont romain est le point de départ d’une visite approfondie au village de Pont-Saint-Martin, présenté par un film projeté dans la même petite salle.

Carnevale storico

Traditions  -  Pont-Saint-Martin

Il Carnevale di Pont-Saint-Martin è nato nel 1910 e trae origine da due distinte leggende popolari.
Una è imperniata sul personaggio del Diavolo che, come vuole la leggenda, fu interpellato da San Martino per la costruzione di un ponte solido sul torrente Lys. Il Maligno innalzò un bellissimo arco in una sola notte, ma in cambio chiese l’anima che per prima vi fosse transitata. Il Santo però ingannò il Diavolo facendo passare sul ponte un cane: il Maligno si infuriò e voleva distruggere la propria opera: aveva già aperto una breccia sul parapetto del ponte, ma San Martino piantò una croce nel suo punto più alto e fece scomparire il Diavolo. In seguito venne eretto un oratorio nel luogo dove era stata fatta la breccia, per annullare il maleficio che non permetteva di ripararla in nessun modo.
Il personaggio della Ninfa si rifà invece alla leggenda della Fata di Colombera: secondo la tradizione questa leggiadra creatura abitava in un antro scavato nella roccia nei pressi di Réchanter. Ma gli abitanti del borgo la accusarono di iniquità ed ella decise di lasciare quel luogo inospitale. Fece cadere una pioggia torrenziale che ingrossò le acque del rivo di Réchanter, poi fermò le acque del Lys formando un lago nel quale ella si adagiò, per poi ridare nuovamente sfogo ai flutti. La terribile ondata, arrivata nei pressi di Pont, rischiava di travolgere il Ponte Romano ed alcuni abitanti del paese invocarono la ninfa: “Baissez-vous, la belle, et laissez-nous le pont!” La giovane creatura, commossa, risparmiò il Ponte ed il paese, cosa che gli abitanti ricordano ancor oggi con riconoscenza.
Durante la festa si svolge anche la “corsa delle bighe”, in ricordo dell’occupazione Romana al tempo dei Salassi, ed i festeggiamenti si concludono con il rogo del Diavolo sotto il ponte.
La manifestazione inizia il sabato grasso per terminare il mercoledì delle Ceneri.

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