Patrimoine: Lillianes, Perloz, Pont-Saint-Martin

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Église de Saint Roch

Églises et sanctuaires  -  Lillianes

Construite sur les fondations d’une ancienne chapelle de 1490, la nouvelle église de Saint Roch fut terminée en 1723.
L’intérieur de l’église est très grand, à trois nefs, séparées par deux rangées de pilastres en pierre. Le maître-autel au style baroque, réalisé en 1763 par le sculpteur J.B. Gilardi et par son fils Giuseppe, est un véritable chef d’œuvre de la sculpture. Les autels latéraux sont au nombre de quatre, eux-aussi baroques, en bois doré. De plus, il est possible d’admirer des statues consacrées à Saint Joseph, à Saint Antoine et à la Sainte Vierge. Le buste près de l’autel rappelle l’évêque d’Aoste, Giovanni Battista Jans (1764-1847), qui est né à Lillianes. Le portail en pierre porte le motif gothique en goutte renversée. Le cimetière se situe près de l’église.

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Ancien pressoir de Perloz

Architecture  -  Perloz

Le pressoir de Perloz est un intéressant témoignage de l’histoire de la viticulture et des traditions rurales de la zone.
Le pressurage permettait l’extraction par pression de la partie liquide (moût) à partir du marc de raisin, ce qui restait au terme de la fermentation alcoolique, après que le vin avait été tiré des cuves.
L’arbre du pressoir est constitué d’une énorme poutre de châtaignier de 7,3 mètres, que l’on manipulait à l’aide de la grosse vis placée au bout du bras le plus long.
L’ancien pressoir, aujourd’hui restauré, se trouve dans une salle longue et étroite dont l’accès est libre.

L’HISTOIRE DU PRESSOIR
La partie la plus ancienne de l’édifice remonte au XVIe siècle.
Au XVIIe siècle, le terrain sur lequel fut bâti le pressoir appartenait au domaine des Vallaise. Des recherches d’archive attestent qu’il appartenait à la famille Gavy. En proie aux dettes, en 1781, sur ordre du juge, celle-ci dut céder tous ses biens à ses créanciers.
L’édifice passa ainsi aux frères Glésaz, famille qui gardera le pressoir jusqu’au XIXe siècle.
Entre 1790 et 1812, l’édifice a subi une reconstruction globale, bien visible sur le mur côté est.
Le pressoir, qui fonctionna normalement jusqu’aux années 1920, termina son activité suite à la réduction considérable de la viticulture.
Malgré son inactivité, le pressoir resta en bonnes conditions jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’un terrible incendie perpétré par les nazis et fascistes le 30 juin 1944, au cours de représailles contre les partisans, en compromit définitivement la structure.

Chemp, Varfey et d'autres villages de Perloz

Architecture  -  Perloz

En arrivant à Crétaz di Miochaz où vous garerez votre voiture, deux chemins vous amènent aux derniers villages de Perloz qui sont considérés comme inaccessibles car il fallait y monter ou en descendre à pied.

Il s’agit, en apparence, de « nids d’aigles », mais d’agréables sentiers permettent de les atteindre, en montée, en quelques minutes d’excursion.

Varfey se situe sur la portion en amont de Crétaz, sur une vaste terrasse qui domine la vallée centrale et la plaine de Canavese. Ce petit village possède la particularité de se trouver à cheval sur la ligne de séparation entre les communes de Perloz et de Lillianes et les lettres P/L sont présentes sur le sentier et sur les murs.

Un peu plus bas, Chemp se niche sur un promontoire rocheux façonné par les glaciers, à la limite des bois de châtaigniers. Cette fière silhouette de grandes habitations en pierre de la fin du XIXème siècle qui se découpent sur le paysage voisinant una minuscule chapelle immaculée et de constructions rurales plus simples ou plus anciennes.

À Varfey, certains greniers rappellent la fonction céréalière des terrasses abandonnées des alentours, tandis qu’à Chemp, un beau grenier du XVIIème siècle jouxte une demeure dont la façade est ornée d’une loggia à arcades. Loin de l’animation actuelle des villes, ces villages sont de véritables oasis de paix, encore habitées à certaines périodes de l’année. On y travaille encore dans l’étable ou dans le laboratoire de sculpture.
Parmi les maisons du village de Chemp, vous pouvez visiter un musée en plein air avec des œuvres de divers artistes.
Il faut y passer sur la pointe des pieds.

Les villages de Chemp et Varfey sont aujourd’hui accessibles également en voiture (Varfey depuis Lillianes et Chemp depuis Perloz).

Au printemps, une fleur extraordinaire pousse au Col Fenêtre di Perloz (1670 mètres) : la pivoine. Cette région fait partie du réseau écologique « Natura 2000 ». Le sentier bien aménagé qui vous y amènera en 20 minutes longe deux villages qui raviront les passionnés d’architecture traditionnelle : niché sur une terrasse en pente douce, Pesse, qui domine le vallon de Nantey, est habité à la belle saison tandis que le village de Fenêtre perché sur le versant autrefois consacré à l’agropastoralisme, est à l’abandon.

Le moulin de Glacières

Architecture  -  Perloz

Actionné par l’eau du « ru » (canal d’irrigation) de Marine, le moulin de Glacières (ou Giassère) est très ancien, comme en témoignent les dates gravées à plusieurs endroits du bâtiment. Il est mentionné pour la première fois en 1501 dans l’acte d’inféodation des gérants du moulin de la part des seigneurs de Vallaise.

Le moulin passa ensuite de la gestion privée à la gestion communautaire du village de Marine qui, au début du XVIIe siècle, installa une nouvelle meule.
La communauté louait le moulin aux gérants qui étaient tenus de garantir l’entretien du moulin et du ruisseau. Les paiements pour les services de meulage se faisaient en céréales et en farine.
Le moulin fut remis en fonction pendant la Seconde Guerre mondiale par les partisans de la Brigade Lys, et l’usage a perduré jusqu’après la guerre.

Aujourd’hui, l’installation n’est pas active, mais le moulin est en état de fonctionner. Son intérieur abrite deux meules avec les trémies en bois pour l’insertion des céréales et les huches pour recueillir la farine.

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Château des Vallaise

Châteaux et tours  -  Perloz

Situé au centre du chef-lieu, c’est le plus ancien château de la commune de Perloz: on peut vraisemblablement affirmer qu’il date du XIIème siècle, puisqu’un document de 1195 évoque une “salle domaines” à Perloz.
De nos jours encore, on l’appelle l’ “Ohtal” (du latin “hospitalis” et du vieux français “ostel”), c’est-à-dire une demeure fonctionnelle dotée de tous les services.

La construction est imposante avec cinq étages et ses dimensions avaient certainement une signification politique : le caractère imposant de la maison forte se devait d’attirer le regard de tous ceux qui remontaient la vallée du Lys pour prouver la puissance de la famille Vallaise.
Une série de fenêtres jumelées, trilobées, en demi-cercle et à meneaux, bordées de pierre grise constitue élément d’intérêt. A l’intérieur le palais était doté d’un puits où l’on pouvait puiser de l’eau fraîche. On peut encore voir deux cheminées monumentales : l’une d’elles est décorée des armoiries des Vallaise, sculptées dans la pierre grise.

Le château fut incendié au cours du “nettoyage” fasciste du 30 juin 1944 : le toit a été reconstruit, mais il a été impossible de refaire les deux étages de plancher.

Château Vallaise “Charles”

Châteaux et tours  -  Perloz

Le Château Charles est un ensemble de maisons fortes. Il fut habité par Jean Charles, notaire et châtelain de Perloz et juge royal de Bard: en 1709, pour avoir contribué à libérer le fort des français, il fut annobli par le duc Victor Amédée II.

Cette maison forte est située sur le côté gauche de la route carrossable en arrivant de Pont-Saint-Martin.
Il s’agit d’un ensemble de trois bâtiments composés de quatre étages hors-sol, au bord d’un raide escarpement avec un ruisseau au fond.

La tour latérale, munie de mâchicoulis, présente à l’intérieur un beau “viret” (escalier en colimaçon) datant de 1616, orné d’une balustrade en pierre.
Les deux étages supérieurs de la maison forte ont encore les plafonds en bois d’origine et une pièce possède un faux plafond avec une cachette. La cuisine est dotée d’une énorme cheminée avec une hotte en bois.
Les caves et celles que l’on appelait “les prisons” ont leur base sur la roche vive, tandis qu’une ouverture au-dessus du petit torrent permettait de quitter l’habitation en cas de danger. A proximité de la tour d’entrée, on trouve un autre escalier qui permettait l’accès au corps inférieur du château, où se trouve une porte ornée de l’armoirie des Vallaise-Challant, en mémoire du mariage de Pierre di Vallaise-Challant (branche De la Côte) et de Antoinette de Challant (vers 1400).
Ces bâtiments furent réaménagés et modifiés au fil des ans, mais leur construction pourrait remonter au XIV ou XVème siècle avec des ajouts au XVIème et au XVII siècles.

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Tour d'Héréraz

Châteaux et tours  -  Perloz

Le château de Héréraz (ou château Hérères) appartenait à la branche Vallaise-Hérères qui s’est éteinte en 1390.
Le corps d’habitation d’origine a été transformé en maison paroissiale et l’ancien mur d’enceinte a été utilisé comme matériau de construction de l’église. Le donjon du château, aux murs de plus de six mètres de côté et une épaisseur de presque deux mètres, a été transformé en clocher. A sept métres du sol on peut encore voir l’ancienne porte d’accès, avec architrave surmontée d’un arc aveugle: elle daterait du XIème siècle.

Le château fut cédé par Alexandre de Roero Guarene, fils de Rosalie de Vallaise, pour la construction de l’église, bénie en 1878.

Chapelle de la Très Sainte Trinité

Églises et sanctuaires  -  Perloz

Nel villaggio di Plan-De-Brun, al lato della antica mulattiera che sale al borgo di Perloz e lungo l’itinerario escursionistico Cammino Balteo, si affaccia la cappella dedicata alla Santissima Trinità che pare esistesse già nel XVIII secolo come risulta da una visita pastorale svoltasi nel 1786.

L’edificio venne ricostruito nel 1835 a spese di un abitante del villaggio.
Sul lato destro sorgono la sacrestia ed il campanile che ancora oggi reca evidenti segni di colpi di mitragliatrice essendo stato teatro di scontri tra partigiani e nazifascisti nel 1944 durante la lotta di liberazione.

La facciata richiama in parte l’architettura del santuario di Notre-Dame-De-la-Garde con un portico a tre archi davanti all’ingresso.

L’altare maggiore è in muratura, sovrastato da una cornice in legno intagliato e dipinto che racchiude una tela raffigurante l’incoronazione della Vergine ed i santi Pantaleone, Giovanni Battista, Giovanni evangelista, Vittore, Bartolomeo, Caterina e Anna.
Gli altari laterali sono in legno intagliato dipinto e dorato dedicati al Sacro Cuore di Gesù e al Sacro Cuore di Maria.

Chapelle Saint-Roch

Églises et sanctuaires  -  Perloz

Dans le village principal de Perloz, cette chapelle du XVIIe siècle est dédiée à San Rocco qui, dans l’iconographie artistique, présente habituellement le coquillage et le bâton de pèlerin comme des éléments distinctifs et est ainsi représenté dans la fresque centrale de la façade.
A l’intérieur, le tableau de l’autel représente le Saint avec le chien, en train de soulever sa robe pour montrer les signes de la peste.

Église paroissiale du Saint-Sauveur

Églises et sanctuaires  -  Perloz

Autrefois, l’église du Saint-Sauveur jouait un rôle très important car la paroisse de Perloz comprenait toute la vallée du Lys. Puis, à partir de la fin de 1100, des paroisses autonomes ont été constituées dans les territoires limitrophes.
On ne connaît pas avec certitude la date de sa construction. Selon certaines sources, elle remonterait à 772, mais elle a vraisemblablement été construite vers l’an mille. De cette première construction, il ne reste que le clocher (dont la base date du IXème ou Xème siècle, mais qui a subi des surélévations plus récentes) car au début de 1600 il avait été démoli pour faire de la place à la nouvelle église.
L’église, construite entre 1616 et 1620, sur le même site, mais avec une orientation différente, a conservé son intégrité jusqu’à nos jours. De forme rectangulaire, elle se compose d’une nef unique à trois voûtes accolées en voile.

La façade principale est décorée d’une fresque avec une peinture représentant le jugement dernier et datant de 1676. A l’intérieur, on peut observer l’autel majeur en marbre noir décoré de marqueterie multicolore de 1786, la balustrade et la chaire en noyer sculpté. Les panneaux avec les statues de Saint-Ours, Saint-Grat, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Jean Evangéliste et bien entendu le Saint-Sauveur, placé au centre, sont remarquables. Le reliquaire contient une épine ayant appartenu à la couronne de Jésus, amenée dans l’église à l’époque des croisades.

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Église Saint-Joseph

Églises et sanctuaires  -  Perloz

En regardant l’église dédiée à Saint Joseph, dans le village de Tour d’Héréraz, se détache la tour médiévale, qui est aujourd’hui son clocher. A cette époque, de nombreux voyageurs passaient les eaux du ruisseau Lys en passant par le Pont Moretta, situé en aval de l’église, et cette tour servait à contrôler le passage des marchandises. Il faisait partie d’un ensemble fortifié offert à la communauté de la Tour d’Héréraz par un descendant de la famille Vallaise dans la seconde moitié du XIXe siècle.

En 1878, année de la consécration de l’église, la tour est transformée en clocher en modifiant sa partie terminale pour faire place au beffroi. A sept mètres de hauteur, on peut encore voir l’ancienne porte d’accès avec une architrave surmontée d’un arc aveugle.

L’église est généralement fermée.

Sanctuaire de Notre-Dame de la Garde

Églises et sanctuaires  -  Perloz

La première construction du sanctuaire semble dater du XIIème siècle, due à la découverte par hasard, selon la légende, d’une petite statue de la Vierge, probablement cachée au cours des invasions barbares. Elle fut agrandie entre 1715 et 1718.

Sa façade très élégante possède un porche soutenu par quatre colonnes. Son intérieur, orné de fresques du dix-neuvième siècle des frères Avondo, est surmonté de voûtes bohémiennes et décoré de petits tableaux votifs, qui représentent la manifestation de la foi populaire et la gratitude pour la grâce reçue. Parmi les objets remarquables, citons les trois autels en bois du dix-huitième siècle et la statue de la Vierge miraculeuse assise avec l’enfant du XIVème siècle. Une pierre ovale qui sert d’élémosinaire, avec le sigle IHS gravé et les armoiries des Vallaise, se situe sur le rebord intérieur de la façade, du côté gauche. Une belle fontaine ornée de colonnes et d’un masque datant de 1642, ainsi qu’une vasque creusée dans un seul bloc de pierre, peuvent être admirées sur la place devant l’église.
Le clocher et la maison des pèlerins, avec une élégante arcade d’où l’on jouit d’une vue sur l’ensemble de la plaine, se situent sur la partie arrière de l’église.

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Exposition "L'école d'autrefois"

Musées  -  Perloz

L’exposition regroupe des meubles et des objets scolaires provenant de l’ancienne école de Marine, désormais restructurée et servant de musée, tout comme de salle de manifestations du Syndicat d’initiative.
Le musée reproduit fidèlement une salle de classe du début du XXe siècle, avec le bureau de l’instituteur, les bancs en bois des écoliers avec leurs pupitres inclinés munis d’un trou pour l’encrier, le poêle, les cahiers, les plumes et les porte-plumes, l’abécédaire et les livres d’école. Au mur sont accrochées des cartes géographiques sur lesquelles figurent les confins de l’époque, ainsi que différentes affiches. Un tableau noir en ardoise porte les traces des balles tirées par les fascistes au cours des représailles du 1er juillet 1944.

L’exposition ouvre sur demande ou à l’occasion d’événements qui se déroulent dans le hameau.

Pour tout renseignements et pour réserver, appeler les numéros indiqués à la section “Contacts”.

    (+39) 0125807974
    3477189744
    solangesoudaz54@gmail.com

Musée de la Résistance Brigade Lys

Musées  -  Perloz

Le Musée, inauguré dans son nouvel emplacement le 25 avril 2008, est installé au Loc. Capoluogo à l’intérieur du bâtiment historique qui fut le siège, immédiatement après la guerre, de la première bande partisane active dans la basse Vallée d ‘Aoste, la Brigata Lys protagoniste en 1943 de la première action de résistance dans la Basse Vallée, dans le contexte plus général de la guerre et de la lutte pour la Libération en Vallée d’Aoste.
Reliques, uniformes, casques, vêtements, drapeaux, cartes topographiques, armes, objets de toutes sortes sont judicieusement associés à un précieux matériel documentaire, photographique et iconographique, enrichi grâce aux technologies multimédias et à des moyens de communication nouveaux et engageants. Le Centre de documentation installé au sein même du Musée est équipé de publications, vidéos, CD, cassettes, manuscrits et documents d’archives. Le musée s’est enrichi de vidéos sur la Résistance en Vallée d’Aoste et à Perloz et d’audioguides multilingues qui, sous forme de récit, guident le visiteur tout au long du parcours de l’exposition permanente

Visites sur réservation en contactant la Mairie au numéros signalés dans la section “Contacts”.

Les Chemins de la Liberté
Avec le Musée il est possible de découvrir les lieux de la lutte partisane le long de l’itinéraire qui se déroule du lieu-dit Plan de Brun jusqu’à l’hameau de Marine, parcourable au bout d’environ une heure de marche.

    (+39) 0125807974
    3477189744
    solangesoudaz54@gmail.com

Pont Romain

Architecture romaine  -  Pont-Saint-Martin

C’est un témoignage imposant de la romanisation de la Vallée d’Aoste. La date de sa construction est incertaine : pour certains il aurait été construit vers l’an 120 av.J.-C., pour d’autres en l’an 25 av.J.-C.

Le pont
Bien ancré des deux côtés directement dans la roche, il est haut 25 mètres et son arche est d’une largeur de 35 mètres. Sur la base, sont visibles, creusés directement dans la roche, les emplacements des travées en bois qui ont constitué la structure nécessaire à la construction de l’arche en pierre. À la fin du dix-neuvième siècle, quelques clés en fer furent placées pour consolider la structure. Au début du dix-neuvième siècle, fut construit, un peu plus en aval, un autre pont, en bois, remplacé ensuite en 1876 par l’actuelle construction en maçonnerie.

La légende
La fantaisie populaire a attribué la construction du pont au diable. La légende raconte que Saint-Martin, évêque de Tours, en rentrant à son diocèse d’Italie, aurait été bloqué par le torrent Lys dont la crue avait emporté la seule passerelle. Le diable lui proposa de résoudre ce problème en construisant, en une seule nuit, un pont solide, contre l’âme du premier qui le traverserait. Le saint homme accepta, mais le matin suivant, il laissa un morceau de pain à l’autre extrémité du pont de sorte que le premier à le traverser fut un petit chien affamé. Furieux, le diable disparut dans le Lys au milieu des éclairs et des relents de soufre et laissa le pont aux habitants. Cette légende est encore l’un des thèmes principaux du carnaval de Pont-Saint-Martin qui s’achève, sous le pont romain, par un bûcher sur lequel le diable est brûlé .

    0125830611
    protocollo@comune.pontsaintmartin.ao.it

Château Baraing

Châteaux et tours  -  Pont-Saint-Martin

Sa construction sur un rocher dominant le vieux village a commencé en 1883, à l’initiative du docteur Pietro Annibale Baraing, l’une des figures importantes de Pont-Saint-Martin.
De style néogothique, courant à l’époque, il fut entouré d’un vaste jardin avec des serres et des fontaines, et fut achevé en 1893.
En 1931, il fut légué à la commune de Pont-Saint-Martin qui en fit le siège de la mairie ; de l’après-guerre au début des années 60, il a accueilli le bureau d’insertion professionnelle.
Après plusieurs années d’abandon, il a été restauré et abrite aujourd’hui la Communauté des Montagnes Mont Rose.

    0125807873

Maison forte l' Castel

Châteaux et tours  -  Pont-Saint-Martin

Autrefois appelé della Rivoire, le château fut construit en différentes phases et servit de résidence aux seigneurs de Pont-Saint-Martin à partir de la fin du XVe siècle. Remanié à plusieurs reprises, tout en conservant divers aspects significatifs, l’ouvrage pouvait être identifié dans ses formes primitives à une fortification rurale (d’où le nom d’une place forte), mais sa fonction, en plus d’être défensive, était aussi ostentatoire, répondant au besoin de souligner le prestige dont jouissent les propriétaires.
Le bâtiment est réparti sur quatre étages : un sous-sol, avec la fonction d’un entrepôt ou d’une salle de traitement des produits agricoles, deux étages représentant les étages principaux et un troisième, avec des fenêtres de siège, avec des caractéristiques de vie plus modestes.
Du côté sud-ouest, un corps en saillie repose sur des étagères superposées en pierre équarrie. Au nord-ouest, vers via Castello, la structure originale du mur est clairement visible, faite de pierres et de mortier de chaux; au sommet se détache une cheminée caractéristique. Au nord-est se trouvent l’entrée et la cage d’escalier qui mène à la mezzanine et aux deux étages surélevés. Divers éléments intéressants présentent également le côté sud-est, qui donne sur la cour intérieure : trois fenêtres à grille, un balcon en bois reposant sur un système d’étagères, de poutres et de foudres et enfin le pigeonnier.
La restauration menée en 2012 a permis de récupérer le bâtiment en le soustrayant à l’abandon et aux signes de vieillissement et en permettant de le restituer à la population et à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du pays.

Visite
Après la rénovation, le fief des seigneurs de Pont-Saint-Martin est devenu le foyer non plus de familles nobles, mais de talents et de culture, un musée et un centre culturel qui rendent dignement cet édifice historique à la commune dans toute sa splendeur.

En plus de quelques dessins du maître Francesco Corni, la structure abrite divers meubles d’époque appartenant aux collections de l’administration régionale, installés au rez-de-chaussée avec l’exposition “Presenze”, vêtements et linge anciens interprété par Daniela Evangelisti.
Le troisième étage est consacré aux oeuvres du sculpteur Cristiano Nicoletta, mises à disposition par la Surintendance du Patrimoine et des Activités Culturelles de la Région Autonome du Val d’Aoste, ainsi qu’à l’exposition “Le bombardement du Pont Saint Martin - 1944” . Enfin, en montant au dernier niveau se trouve l’exposition photographique “Vignobles” organisée par Enrico Peyrot.

    (+39) 0125.807793
    (+39)335.1251920
    biblioteca@comune.pontsaintmartin.ao.it

L'église de Fontaney

Églises et sanctuaires  -  Pont-Saint-Martin

L’église de Fontaney est située le long de la route principale de Perloz, juste au-dessus du centre de Pont-Saint-Martin, cachée par la végétation de cyprès et buis, dans un lieu riche en sources dont l’humidité a malheureusement causé le déclin de ce beau modèle, qui reproduit en miniature le plan de la cathédrale d’Aoste, et desquelles dérive le toponyme, qui signifie “lieu des fontaines”.

Histoire
Élevée entre 1590 et 1595 par le Baron Pierre de Vallaise sur des terres appartenant à sa famille, à côté de la maison-forte, elle fut consacrée au Précieux Sang et Corps de notre Seigneur Jésus Christ et la Vierge Marie. Au moment de la construction de l’église, le territoire de Pont-Saint-Martin appartenait encore aux paroisses de Perloz et Donnas ; après d’interminables supplications et les instances des habitants et du Baron qui la fit bâtir, le 5 juin 1614 l’église fut érigée en paroisse par l’évêque Martini et ainsi resta jusqu’en 1899.

Description
L’église est en forme rectangulaire, à trois nefs divisées par des piliers ornés de fresques avec scènes de la vie des Saints. Les peintures à l’intérieur, en assez bon état de conservation, portent la date de 1726. L’abside polygonale est pourvue d’un déambulatoire qui prolonge les nefs latérales. Les voûtes sont sphériques, divisées par des cordons en pierre grise. Les peintures de la Renaissance de la façade, décorée en 1600, représentent des scènes de l’Ecriture Sainte.
Adossée au côté droit de l’église, la chapelle du Rosaire, contemporaine au reste du bâtiment.
Le presbytère est placé sur un échelon élevé au-dessus du sol de l’autel : il était auparavant limité par deux colonnes de tuf, encore visibles sur les parois latérales.
Les nefs sont éclairées par quinze grandes fenêtres, autrefois munies de vitraux au plomb avec des images de Saint Martin, la Gloire du Christ, la Vierge et les douze Apôtres.
A l’intérieur une fresque sur un pilier représente l’épisode de Saint Martin (dont le nom de la commune où se trouve l’église) qui secourt un mutilé et, sur le flanc droit, on observe la chapelle du Très Saint Rosaire, où sont ensevelis des membres de la famille des Mongenet, originaires de la France et fondateurs d’importantes usines à Pont-Saint-Martin et dans ses alentours au siècle XIX et XX .
La sacristie était en communication avec le clocher, désormais effondré.

En 1839, avec l’inauguration de la nouvelle église paroissiale construite dans la plaine, l’ancienne église de Fontaney commença à être dépouillée de tout ornement et fut peu à peu abandonnée.
En 1904, une ordonnance de la Mairie de Pont-Saint-Martin en aurait même ordonné la démolition à fin de permettre l’agrandissement du cimetière voisin. L’intervention du curé don Fortunato Quendoz fut décisive et réussit à sauver de la destruction ce joyau de l’architecture sacrée : la Direction Régionale des Anciens Monuments en effet déclara en 1910 l’église de Fontaney monument national.
En 1968 on intervint sur les enduits et en 1998 on procéda à la reconstruction de la toiture, à la fin d’une série complexe d’opérations de restauration et de rénovation qui ont permis au monument de récupérer son identité.
Depuis 2009 l’église de Fontaney a été finalement restituée à la population.

Musée du Pont Romain

Musées  -  Pont-Saint-Martin

Le musée est dédié à l’imposant pont construit par les Romains au 1er siècle avant J.C. et dont la majestueuse arcade est la plus vaste parmi celles qui datent de la même époque encore visibles en Europe.

Une intéressante série de photographies, de dessins et de documents permet de satisfaire toute curiosité concernant le “Pont du Diable”: les matériaux utilisés et la technique de construction, les légendes dont le pont a été le protagoniste, la restauration au dix-neuvième siècle, le bombardement allié d’août 1944 qui l’a miraculeusement épargné.
De plus, le musée du pont romain est le point de départ d’une visite approfondie au village de Pont-Saint-Martin, présenté par un film projeté dans la même petite salle.

Carnevale storico

Traditions  -  Pont-Saint-Martin

Il Carnevale di Pont-Saint-Martin è nato nel 1910 e trae origine da due distinte leggende popolari.
Una è imperniata sul personaggio del Diavolo che, come vuole la leggenda, fu interpellato da San Martino per la costruzione di un ponte solido sul torrente Lys. Il Maligno innalzò un bellissimo arco in una sola notte, ma in cambio chiese l’anima che per prima vi fosse transitata. Il Santo però ingannò il Diavolo facendo passare sul ponte un cane: il Maligno si infuriò e voleva distruggere la propria opera: aveva già aperto una breccia sul parapetto del ponte, ma San Martino piantò una croce nel suo punto più alto e fece scomparire il Diavolo. In seguito venne eretto un oratorio nel luogo dove era stata fatta la breccia, per annullare il maleficio che non permetteva di ripararla in nessun modo.
Il personaggio della Ninfa si rifà invece alla leggenda della Fata di Colombera: secondo la tradizione questa leggiadra creatura abitava in un antro scavato nella roccia nei pressi di Réchanter. Ma gli abitanti del borgo la accusarono di iniquità ed ella decise di lasciare quel luogo inospitale. Fece cadere una pioggia torrenziale che ingrossò le acque del rivo di Réchanter, poi fermò le acque del Lys formando un lago nel quale ella si adagiò, per poi ridare nuovamente sfogo ai flutti. La terribile ondata, arrivata nei pressi di Pont, rischiava di travolgere il Ponte Romano ed alcuni abitanti del paese invocarono la ninfa: “Baissez-vous, la belle, et laissez-nous le pont!” La giovane creatura, commossa, risparmiò il Ponte ed il paese, cosa che gli abitanti ricordano ancor oggi con riconoscenza.
Durante la festa si svolge anche la “corsa delle bighe”, in ricordo dell’occupazione Romana al tempo dei Salassi, ed i festeggiamenti si concludono con il rogo del Diavolo sotto il ponte.
La manifestazione inizia il sabato grasso per terminare il mercoledì delle Ceneri.

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