Patrimoine: Courmayeur

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Les villas à Courmayeur :

Architecture  -  Courmayeur

L’expansion la plus intéressante, dans la célèbre localité touristique, s’est produite entre les deux guerres mondiales. La typologie de l’habitat typique de cette période est représentée par les villas entourées de grands jardins.
La Villa Tondani, rue Donzelli 2, est un ensemble caractéristique de bâtiments qui rappellent les thèmes et les motifs médiévaux. La villa est constituée d’un édifice principal (1930), d’une chapelle avec un clocher en pierre et enduit, d’un porche en L avec des pilastres en pierre et des arches, d’un pavillon en pierre avec des fenêtres trilobées et d’un porche sur la façade principale. Le jardin est très intéressant et est composé d’éléments naturels (ruisseau, lac, etc.) et d’éléments construits (murs, route, balustrades, etc.).
La Freidolina (1916) se dresse près de la villa Tondani. Il s’agit d’une villa dont le plan est asymétrique, avec des parties en pierre apparentes et d’autres imitant la typologie de construction à colombage.
La Villa Marone, Route Le Volpi 1, se présente toujours avec la typologie à colombage et des toits très inclinés. Elle a été construite en 1925 et a été récemment rénovée. Elle était autrefois entourée d’un parc qui n’existe plus.
La Villa Bagnara, rue XVI Luglio, (1935) est une construction en pierre à trois étages avec des montants et des linteaux en pierre. La porte sculptée, placée à la fin d’un bref escalier, privilégie l’accès à l’avenue Monte Bianco.

L'Artisanà - boutique d'artisanat - Courmayeur

Artisanat  -  Courmayeur

Autrefois les artisans valdôtains utilisaient le terme “l’Artisanà” pour désigner la boutique située dans le centre d’Aoste, où leurs produits étaient vendus, une fois la Foire de Saint-Ours terminée et pendant le reste de l’année. Ainsi, l’Institut Valdôtain de l’Artisanat de Tradition a décidé d’en faire sa marque de communication, associant le secteur culturel à celui commercial de son activité.
L’Artisanà compte actuellement 4 boutiques d’artisanat valdôtain situées sur le territoire de la région, des vitrines originales d’une production vivante et en perpétuelle évolution, qui plonge ses racines dans la tradition.
Les boutiques de L’Artisanà offrent à touristes et passionnés la possibilité de ramener chez eux une pièce authentique de Vallée d’Aoste : objets en bois, pierre ollaire, fer forgé, produits textiles et en céramique sont le fruit de la tradition millénaire de notre région.

La boutique de Courmayeur

La perle des Alpes : voici le surnom de Courmayeur, qu’elle a mérité par l’extraordinaire splendeur du paysage qui l’entoure et par le majestueux panorama de la chaîne du Mont-Blanc, qui la domine. C’est dans cette localité de ski renommée que se dresse la plus grande boutique de L’Artisanà, dans le centre du bourg, sous la place Abbé Henry (la place de l’église). On y accède par un grand escalier qui relie la rue Rome à celle qui mène à l’esplanade Mont-Blanc. Avec son intéressante architecture intérieure, flanquée de compartiments et de soupentes, sur un total de 200 m2 environ, la boutique propose une grande variété d’objets manufacturés de la meilleure tradition artisanale.
La Boutique accueille aussi la Galerie de l’ARTisanat, un espace d’exposition et commercial dédié aux pièces uniques de l’artisanat local. Des produits qui sont le fruit d’une grande habileté manuelle et créative, revisités avec des styles expressifs qui plongent leurs racines dans l’excellence de la production artisanale locale.

Horaires :

Juillet et Août
Du lundi au dimanche 10-13 / 14h30-19h30
Fermé le lundi 5 juillet.

Septembre
Du mercredi au dimanche 10-12h30 / 15-19
Fermé du 27 au 30 septembre.

Octobre
Samedi et dimanche 10h30-12h30 / 15-19

Novembre
Lundi 1er et 2 novembre 10h30-12h30 / 15-19

Les horaires peuvent être modifiés: on conseille de les vérifier avant la visite (cf. section “Contacts”).

    (+39)01651835140
    courmayeur@lartisana.vda.it

Maison forte Passerin d'Entrèves

Châteaux et tours  -  Courmayeur

Siituée au centre du village d’Entrèves, cette maison forte typique de campagne du XIVème siècle (datant de 1351) fit office de demeure aristocratique davantage en raison du rayonnement touristique de la localité plutôt que pour ses caractéristiques propres.
En 1711, elle fut rachetée par les nobles Passerin dont les descendants sont les actuels propriétaires des lieux et qui la sauvèrent en y apportant des transformations externes et internes.
Les fenêtres gothiques caractéristiques ornéesen accolade datent d’un remaniement.L’intérieur est décoré de meubles de style. Remarquables l’escalier en colimaçon qui permet d’accéder aux étages, les arcs ogivaux de quelques portes et une bonne collection d’objets d’art.
La maison forte est habitée en été.

Tour Malluquin

Châteaux et tours  -  Courmayeur

Situé sur la place Petigax, auprès de l’église évangélique vaudoise,
ce bâtiment appartena au Moyen Age aux seigneurs Malluquin, dont la présence est attestée à Courmayeur depuis la fin du XIIIème siècle.
La demeure est mentionnée pour la première fois dans un état des lieux de la livraison des châteaux de 1351: à l’occasion des Audiences Générales, c’est-à-dire des rencontres du Comte de Savoie avec les féodataires et la population, les propriétaires de locaux de demeures fortifiées, remettaient leurs maisons aux émissaires du Comte, qui les garderaient pendant toute leur mission dans la Vallée en y installant une petite garnison. “Hugonetus Maluquini de Curia Majori”, Ugoneto Malluquin de Courmayeur, se soumit également à ce rituel appelé “redditio castrorum” (littéralement, “remise des châteaux”).
Au XVème siècle, la tour passa entre les mains de la famille d’Avise qui en resta propriétaire jusqu’au XVIIIème siècle.
Aujourd’hui, des expositions variées y sont organisées.
Le bâtiment, de forme carrée, se compose de sept étages très bas divisés par des parquets en bois; l’accès au rez-de-chaussée est récent, tandis que celui d’origine, sur le côté opposé, situé à environ huit mètres du sol, est surmonté d’une architrave avec un arc en plein cintre.

Église Évangélique Vaudoise

Églises et sanctuaires  -  Courmayeur

Située sur la place Petigax, à côté de la tour Malluquin, sa façade présente une fenêtre jumelée bouchée et de petits arcs en pierre.

    (+39) 0165231024

Église paroissiale des Saints Pantaléon et Valentin

Églises et sanctuaires  -  Courmayeur

La construction de l’église paroissiale actuelle remonte à la première moitié du dix-huitième siècle.
L’église a une forme de basilique à trois nefs couvertes de voûtes en croisée et soutenues par six pilastres carrés. Le chœur, peu profond, présente une abside rectiligne. Au nord, on peut voir la fondation sur un escarpement du clocher pris dans les murs. Ce dernier qui date vraisemblablement du XIVème siècle a une flèche octogonale et présente, sur sa façade ouest, une composition de peinture avec une croix peinte.
Intéressant l’autel majeur, datant du XVIIIème siècle, en marbre noir. Il faut également signaler un tableau représentant le Martyre de Saint-Sébastien, une œuvre du XVIIIème siècle. Un ex-voto singulier, datant de 1704, inspiré par l’invasion par les troupes françaises du Val d’Aoste qui épargna le village de Courmayeur.
Une inscription, dans la chapelle située à gauche du chœur, rappelle le séjour à Courmayeur du prince Humbert de Savoie et de la princesse Marie-José en 1930 à l’occasion de leur lune de miel.
Sur la place, l’église présente un escalier à double révolution avec une chaire. Dans une niche réalisée avec des piolets, on peut voir la statue de Joseph-Marie Henry, prêtre, alpiniste et historien.

    (+39) 0165.842234

Églises de la paroisse Sainte Marguerite d'Entrèves

Églises et sanctuaires  -  Courmayeur

En 1964 Entrèves, hameau de la Commune de Courmayeur, créa sa propre paroisse, comprenant la paroissiale et la chapelle du village homonyme, en plus des chapelles de San Grato à La Palud, du Meyen, de Planpincieux et de Notre-Dame à Pont.

La chapelle de Sainte Marguerite
L’ancienne petite église dédiée à Sainte-Marguerite, patronne d’Entrèves qui est fêtée le 20 juillet, se dresse derrière la maison-forte Passerin d’Entrèves. Elle était déjà mentionnée dans la visite pastorale de Monseigneur Ferragata du 19 juillet 1567. Son intérieur abrite encore la levée d’un autel en bois du dix-huitième siècle avec en son centre une toile représentant la Vierge à l’Enfant, Sainte-Marguerite et Saint-Antoine.

L’église paroissiale de Sainte Marguerite
L’église grande fut bâtie entre 1965 et 1967 sur un projet de l’architecte Cosmacini. Elle abrite un crucifix datant du XVIIIème siècle provenant de la paroisse de Courmayeur.

    (+39) 016589176

Sanctuaire de Notre-Dame-de-Guérison

Églises et sanctuaires  -  Courmayeur

Un symbole du culte qui a survécu à la progression des glaciers
Sur la route quo monte vers le Val Veny, avec en toile de fond le glacier de la Brenva, on trouve cette chapelle, autrefois dédiée à la Vierge du Berrier et qui honore aujourd’hui Notre-Dame-de-Guérison. Ce sanctuaire a été bâti en 1792, sur un tas de pierres. En patois local, “berrier” signifie roche, pierre.

En 1816, le petit sanctuaire subit l’inexorable avancée du glacier de la Brenva : seule la statue de la Vierge est restée intacte, ce qui a été considéré comme un miracle. Le sanctuaire actuel a été reconstruit en 1867 et consacré l’année suivante.
Le pouvoir thaumaturgique de la Vierge a fait de ce sanctuaire un lieu de culte très fréquenté. Ses murs intérieurs sont entièrement tapissés de béquilles, d’ex-voto et de dons amenés par les fidèles miraculés. 
Les Guides Alpins de Courmayeur célèbrent avec les fidèles le début de la saison estivale le 2 juillet. A cette occasion, une procession à pied a également lieu, au départ du pont des chèvres.
De plus, le 8 septembre, les fidèles arrivent au sanctuaire en pèlerinage au départ de différents endroits de la région.

 

    (+39) 0165.869085
    (+39) 0165.842234
    info@parrocchiacourmayeur.it

Banda musicale di Courmayeur - La Salle

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Courmayeur

“...Harmonie des glaciers”, con questo appellativo il quotidiano francese Le Monde salutava il 30 luglio del 1986 il concerto più alto d’Europa, tenuto dalla Banda musicale di Courmayeur-La Salle in vetta al Monte Bianco per solennizzare il bicentenario della conquista del colosso delle Alpi. In effetti tutto pare legare questo complesso musicale alle montagne che circondano la sua sede. Nata nel 1865 per volontà del signor Bertolini, all’epoca proprietario dell’Hotel Royal ove alloggiavano i pionieri delle vette che sovrastano Courmayeur, la Banda assunse l’emblematico nome di “Fanfare des Guides” e per generazioni si alternarono fra le sue file i più forti montanari che trovavano il tempo, fra una salita del massiccio e l’altra, di dar fiato ad uno strumento per rallegrare le feste paesane o per intrattenere gli ospiti che a Courmayeur giungevano sempre più numerosi per trascorrervi le vacanze. La “Fanfare”, che nel corso degli anni venne ripetutamente invitata a cambiare nome, non mutò però il suo spirito, fatto di attaccamento ai costumi tradizionali, di volontariato nei confronti del paese, di schietto amore per l’amicizia, l’allegria, la festa. Per questo motivo la storia della banda si sovrappone alla storia di Courmayeur, che da piccolo borgo sperduto fra i monti è diventato centro di prim’ordine del turismo internazionale. Dalla quindicina di esecutori che formavano l’organico originale del complesso, si è passati ai quaranticinque strumentisti attuali, il cui livello di costante crescita artistica è rafforzato ormai da tempo per effetto della fusione operata nel 1966 con un’altra gloriosa banda musicale della Valdigne: quella di La Salle. Il repertorio attuale del gruppo spazia dallo stile prettamente bandistico delle marce al classico, al folkloristico al moderno ed ha consentito alla Banda Musicale Courmayeur-La Salle di raccogliere significativi successi in Italia ed all’estero, culminato, in ripetute tournées a Parigi e nel “Concerto più alto del mondo” che il gruppo ha tenuto nel 1989 sul Kilimanjaro, la montagna più alta dell’Africa, realizzando un simbolico gemellaggio con il Monte Bianco.

Presidente: Da Rugna Felice
Direttore: Giancarlo Telloli
Segretario: Vuiller Samuele

    (+39) 348.3080610

Groupe folklorique "Les Badochys"

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Courmayeur

Le groupe folklorique “Les Badochys” de Courmayeur, composé d’une cinquantaine de membres et une relève assurée de très jeunes danseurs,
est né officiellement en 1956 grâce à la volonté de quelques amis qui voulaient sauvegarder les traditions et les anciennes dances de Courmayeur. Le symbole qui accompagne toujours les défilés du groupe est l’hallebarde, un bâton de fer à trois pointes avec les armoiries de Courmayeur, auquel les dames du groupe, à l’occasion de leurs noces, accrochent le ruban coloré qu’elles portent à la taille.

Les origines du costume sont très anciennes: l’élégant habit masculin, tout en gardant les couleurs traditionnelles rouge et noir, reprend l’uniforme des troupes napoléoniennes de passage en Vallée d’Aoste pendant la Campagne d’Italie. Le costume féminin est celui des jours de fête: laine tissée à la maison, dentelles au fuseau, tablier de soies multicolores et riches bijoux.
Les dances sont le memes qui égayaient les mariages d’antan et les fêtes des villages.

    (+39) 3208613667

La Dent du Géant

Légendes  -  Courmayeur

Le géant, naturellement, c’est Gargantua, qui, en laissant des dispositions sur la distribution des différentes parties de son corps après sa mort, légua à la Vallée d’Aoste une dent qu’il fallait enfoncer, exactement dans les glaces du Mont Blanc. Sa pointe hardie se détache dans le ciel et sa silhouette caractéristique en fait l’un des sommets les plus célèbres. Ce qui est moins connu, peut-être, c’est le fait qu’à l’intérieur de cette puissante forteresse sont enfermés d’innombrables esprits malins : tous ceux qui, au cours des temps les plus anciens, sévissaient dans la Vallée d’Aoste. C’est un mage venu de très loin, probablement d’Orient, qui la nettoya des mauvais esprits. Emu par le malaise de la population à cause des assauts continus des lutins de toute sorte, il remonta la vallée entière, en prononçant des mots mystérieux. Attirés par l’irrésistible appel, les esprits des montagnes descendirent en bande des vallées latérales, sortant des clairières et des bois, des creux rocheux et des buses des torrents, comme des nuages de corbeaux, pour s’unir aux lutins de la plaine en un vol tumultueux qui, en se gonflant, peu à peu finit par obscurcir le ciel. Le mage remonta vers la haute vallée. Docile, avec un fracas plus fort que le tonnerre, la troupe mauvaise le suivit pas à pas jusqu’à la gigantesque prison qui l’attendait, dans le désert de glaces du Mont Blanc. Un à un, les esprits y entrèrent, poussés par une force invincible : et, derrière le dernier d’entre eux, la porte de roche se referma pour toujours. Dès lors, la tour hardie de la Dent du Géant résiste aux coups des mauvais esprits, qui désespérément, mais en vain, tentent de rompre l’enchantement du mage pour pouvoir sortir.

Extrait de : “la fleur du légendaire valdôtain” de Tersilla Gatto Chanu Editions Emme/Turin

La tseallii

Légendes  -  Courmayeur

La “tseallii” était le rite avec lequel autrefois il était d’usage d’accompagner les secondes noces d’un veuf ou d’une veuve : les jeunes gens du pays et des villages voisins se rejoignaient dans la maison de l’intéressé, et, avec des marmites, du lait, des cornes et des grelots commençaient une sérénade endiablée, qui durait pendant un moment, parfois même des jours … jusqu’à ce que le malchanceux, pour faire taire la musique se décide à offrir à boire à tous.
Un veuf de Courmayeur, cependant, trouva un système plus économique pour se libérer des musiciens. Ayant combattu sous le Roi Albert en tant que tambour-major, il avait conservé son vieil instrument accroché au mur. Il le prit, se l’accrocha autour du cou et, retrouvant la vigueur de ses vingt ans, il sortit sur le seuil en jouant la charge : très vite, le roulement cadencé couvrit tout autre fracas. L’un après l’autre, les musiciens arrêtèrent de jouer pour disparaître en douce.

Extrait de : “la fleur du légendaire valdôtain” de Tersilla Gatto Chanu Editions Emme/Turin

Le ''Match en Valdigne''

Légendes  -  Courmayeur

Au tout début du XIXème siècle, pendant la construction du tronçon de route nationale compris entre Morgex et Pré Saint Didier, les hommes de La Thuile et ceux de Courmayeur, travaillaient côte à côte pour les corvées (chacun d’entre eux travaillant pendant quatre jours, jusqu’à huit jours pour ceux qui possédaient un mulet), mais un vieil antagonisme les poussait à mesurer de façon continue leurs capacités respectives. Ils décidèrent de faire se rencontrer sur le terrain deux champions, pour établir, en fonction du résultat obtenu, quel village était le plus fort.
Une femme dotée d’une extraordinaire gaillardise vivait à La Thuile à cette époque là, elle était surnommée Trifolla : les paysans la choisirent à l’unanimité pour faire face à cette épreuve.
C’est alors que ceux de Courmayeur convinrent ensemble que la confrontation entre leur champion et une représentante, même exceptionnelle, du sexe faible, quel qu’ait été le résultat, les aurait ridiculisés ; ils décidèrent de faire descendre eux aussi, une femme sur le terrain, en l’entraînant en conséquence, afin qu’elle puisse affronter Trifolla, même si elle n’était ni aussi forte et ni de la même taille. La jeune fille désignée, connue sous le nom de Mezola, fut ainsi envoyée à des leçons d’escrime et de boxe, pour apprendre quelques astuces qui lui permettraient de battre l’adversaire.
La rencontre eut lieu à Pré Saint Didier. Sur la place de l’église bondée de gens, les deux femmes se placèrent à cinq mètres l’une de l’autre : serait déclarée victorieuse la première des deux qui réussirait à jeter l’adversaire à terre, et cinquante personnes de son village feraient un bon repas au frais des perdants.
Quand le départ fut donné, Trifolla se jeta sur sa rivale, prête à la saisir en une étreinte vigoureuse. Mais celle-ci, agilement lui donna un coup de coude sous le menton, et, lui faisant un croche-pied, la mit au tapis.
N’en croyant pas leurs yeux, les supporteurs de La Thuile réclamèrent un nouveau match : ils avaient perdus un déjeuner, ils voulaient parier un dîner ; Mezola accepta. Une fois encore l’adversaire se jette sur elle de tout le poids de son gigantesque corps, réussissant cette fois à la serrer dans ses bras. Mais, se souvenant des enseignements reçus, la représentante de Courmayeur manœuvra si habilement que, en roulant à terre en même temps que sa rivale, réussit à se placer au-dessus.
Le spectacle se conclut alors sur un bon repas qui contenta les deux camps. A table on attribua les records : à La Thuile celui de la force, à Courmayeur celui de la dextérité.

Extrait de : “la fleur du légendaire valdôtain” de Tersilla Gatto Chanu Editions Emme/Turin

Le Miage

Légendes  -  Courmayeur

Là où aujourd’hui s’étend le glacier du Miage, il y a fort longtemps, de gracieuses fées menaient paître des troupeaux de chamois sur les berges fleuries du lac.
Les diables, nichés dans les crêtes les plus inaccessibles du Mont Blanc, les repérèrent, et ils se présentèrent en leur faisant des avances. Les timides bergères s’enfuirent horrifiées, alors que les esprits malins, irrités, déversaient leur colère en ébranlant les montagnes environnantes afin de remplir le bassin de rochers.
Puis, mécontents, ils poussèrent le glacier, couvrant les verts pâturages d’un manteau gelé.

Extrait de : “la fleur du légendaire valdôtain” de Tersilla Gatto Chanu Editions Emme/Turin

Le Mont Blanc

Légendes  -  Courmayeur

Autour du Mont Blanc s’entrelace un véritable enchevêtrement de légendes. La tradition raconte que le glacier est, tout ou en partie, le prisonnier éternel des esprits malins. Les exorcismes du prêtre de Cogne y confinèrent les “manteillon”, en les obligeant à y tresser des cordes dans le sable ; la puissance d’un magicien venu d’Orient emprisonna tous les esprits néfastes de la Vallée d’Aoste dans la gigantesque tour de La Dent Géante ; la candeur d’un moine au cœur pur relégua dans les glaces les diables qui infestaient le Val Veny … et un mystérieux passant y ensevelit les esprits malins dont pullulait l’ancien Mont Maudit. Généreusement reçu et accueilli par les habitants du bourg qui se dressait aux pieds de la montagne, le passant promit d’intercéder auprès du Ciel afin qu’il les libère des esprits du mal qui infestaient la région. Et voilà que la neige commença à tomber sur la montagne maudite, la recouvrant, en un rien de temps, d’un manteau pur, qui enferma à jamais les esprits immondes. Dès lors, le massif changea son nom exécrable en celui plein de promesses et serein de Mont Blanc.

Extrait de “la fleur du légendaire valdôtain” de Tersilla Gatto Chanu Editions Emme/Turin

Les diables du Val Veny

Légendes  -  Courmayeur

Chassés par Saint Bernard des cols alpins d’accès à la Vallée d’Aoste, les diables qui s’y étaient établis se retirèrent sur le Mont Maudit ; mais, de temps en temps, ils laissaient la montagne maudite pour faire dans le Val Veny des sarabandes effrénées, auxquelles ils ne manquaient pas d’inviter les sorcières et toute sorte d’esprits du mal. Ils mettaient la vallée sens dessus dessous, ils foulaient les terrains semés, ils dévastaient les récoltes. Des chanoines et de hauts prélats, répondant à l’appel de la population, s’étaient prodigués dans d’inutiles exorcismes. Après chaque conjuration, à l’inverse, les forces infernales semblaient encore plus enhardies, et on ne réussissait pas à en comprendre la raison.
Mais, un jour, un méchant diable qui ne se retirait qu’à l’aube, car il s’était estropié au cours de la “seun-goga”(1), en discutant avec un paysan, laissa s’échapper que les religieux appelés pour chasser les démons avaient failli parce que leurs cœurs n’étaient pas sans tâches. La communauté, réunie pour examiner la situation à la lumière de cette révélation, établit la recherche d’un religieux plus digne, non plus au sommet mais à la base de l’échelle ecclésiastique. Le choix alla sur la personne d’un humble frère chercheur du couvent de Saint François d’Aoste. Les montagnards insistèrent tant que le père prieur - qui aurait même, de bon gré, opposé au frère désigné d’autres illustres et méritants religieux - finit par accepter les requêtes pressantes et imposa au quêteur, qui se déclarait indigne de cette mission, de suivre la délégation venue le chercher. Depuis la montagne maudite les diables, tremblants de peur, virent s’approcher le serviteur du Seigneur, cherchant en vain à fuir son invitation à quitter la vallée. Ils l’accusèrent tout d’abord d’avoir volé, un jour, une poignée d’herbe fraîche pour ses chausses : mais le frère avait déposé dans le pré l’herbe sèche qu’il avait dans ses sandales ; ils lui reprochèrent ensuite d’avoir cueilli, à un autre moment, une grappe de raisin dans une vigne : mais le franciscain l’avait payée avec un sou laissé sur le muret d’enceinte, et ne l’avait pas pris pour lui-même mais pour un frère malade … Vaincus par la candeur de ce cœur pur, les démons furent obligés de repartir, complètement abattus, en enfer. De ce jour-là, jamais plus le Val Veny ne fut dérangé par les tourments malins.

1- mot du dialecte valdôtain qui indique le “sabbat”, c’est-à-dire la réunion des diables et des sorcières. Que cela dérive du mot “synagogue” est évident.

Extrait de : “la fleur du légendaire valdôtain” de Tersilla Gatto Chanu Editions Emme/Turin

Musée alpin du Duc des Abruzzes

Musées  -  Courmayeur

Matériaux, uniformes historiques, vêtements de montagne et objets curieux racontent plus de 150 ans d’histoire du métier fascinant de guide alpin.

Le musée, accueilli au sein de l’historique Maison des Guides, fut voulu par Louis Amédée de Savoie, et fut inauguré en 1929.

Le musée est actuellement réparti sur deux étages avec un parcours d’exposition caractérisé par de nombreuses sections thématiques qui retracent les différentes étapes de l’histoire du métier de guide alpin.

Le musée possède un patrimoine remarquable composé de documents, de photographies, d’équipements d’alpinisme et de souvenirs ayant appartenu aux guides alpins de Courmayeur et conserve les précieux livrets compilés à la fin de chaque excursion qui contiennent également des anecdotes passionnantes.

Une vitrine est consacrée à l’expédition polaire du duc des Abruzzes à laquelle ont participé de célèbres guides de Courmayeur.
Est également exposée la perche utilisée par les Guides de Courmayeur lors des tentatives sur l’arête sud de l’Aiguille Noire du Peuterey.

    (+39) 0165.842064
    info@guidecourmayeur.com

Costume typique de Courmayeur

Traditions  -  Courmayeur

Le rouge et le noir, couleurs du drapeau de la région Vallée d'Aoste, distinguent également le costume typique de Courmayeur.

Le costume féminin est enrichi au niveau du cou et des poignets d'une dentelle haute empesée et plissée, relevée au niveau de la nuque. Il s'inspire des vêtements que portaient les femmes lors des occasions festives : de la laine épaisse tissée maison, des soies colorées pour les tabliers, un boléro ouvert et des bijoux traditionnels, un collier de perles et un collier de velours noir avec un cœur et une croix en or.
Le costume masculin, rigoureux et élégant, s'inspire des uniformes napoléoniens de passage dans la Vallée d'Aoste en 1800.

Lé Beuffon

Traditions  -  Courmayeur

“Lo Beuffon” è la maschera tipica e il simbolo del carnevale di Courmayeur.
Il costume, apparso all’inizio del Novecento a Dolonne, frazione di Courmayeur, riproduce un’interpretazione ironica di una divisa militare: giacca nera arricchita da tante medaglie, alamari dorati, perline colorate; pantaloni rossi con pompon, calzettoni bianchi e ghette rosse; una bassa tuba completamente rivestita di fiori e coccarde variopinte, arricchita da un pennacchio e da lunghi nastri multicolore. Proprio questi ultimi vennero aggiunti in onore di Umberto e Maria José di Savoia, che trascorsero a Courmayeur negli anni ’30 la loro luna di miele.
Alla vita il Beuffon porta un cinturone di pelle con dei campanelli; in mano un bastone che serve per aprire le sfilate dei carri allegorici. I beuffon, con il suono ritmato dei loro campanelli, hanno il compito di annunciare nelle frazioni e nel capoluogo di Courmayeur l’arrivo del Carnevale, mentre il pomeriggio del martedì grasso aprono la sfilata dei carri insieme alla banda musicale. Partecipano inoltre, su invito, a diverse manifestazioni a Courmayeur e in Valle d’Aosta portando con i loro colori e con il suono vivace delle loro campane, allegria e aria di festa.

    (+39) 3401983196
    info@beuffon.com