Patrimoine: Challand-Saint-Victor, Emarèse, Saint-Vincent, ** Valle d'Aosta **

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Il ''patois''

Traditions  - 

Su tutto il territorio della Valle d’Aosta gli abitanti parlano abitualmente il “patois”, un dialetto francoprovenzale. Esso presenta terminologie e cadenze che variano da Comune a Comune in conseguenza delle influenze francesi, vallesane, walser e piemontesi subite nel corso dei secoli. Il vocalismo della parlata è di tipo provenzale ed il consonantismo è di tipo francese. Le affinità maggiori sono riscontrabili nei dialetti
parlati nelle regioni francesi della Savoia e della Provenza, e nella Svizzera Romanda. Verrès è l’unico dei Comuni in cui non si parla il patois, ma per i suoi contatti con il vicino Canavese, gli abitanti parlano tra di loro il dialetto piemontese. Da alcuni decenni si cerca di mantenere vivo e valorizzare il patois.

Ponts "romains"

Architecture  -  Challand-Saint-Victor

Deux ponts, d’origine médiévale mais connus cependant sous le nom de ponts romains, méritent d’être visités dans le hameau de Verval. Ils sont construits en dos d’âne. Ils ont été très importants autrefois pour l’économie rurale car ils permettaient le passage d’hommes et d’animaux, en reliant l’envers et l’adret (c’est-à-dire le versant de la vallée avec celui d’en face).

Château de Villa

Châteaux et tours  -  Challand-Saint-Victor

Il s’agit du manoir le plus ancien des Challant, l’une des familles les plus influentes du Val d’Aoste. Il fut bâti vers le Xème siècle, mais il prit sa forme définitive au cours des premières décennies du quatorzième siècle, grâce aux travaux réalisés par Ebalo 1er de Challant. En plus du riche fief agricole qui en dépendait, le château contrôlait le transit des marchandises le long de la Vallée d’Ayas et notamment la liaison avec celle de Gressoney, via le Col Dondeuil.

Les ruines du château de Villa se trouvent au milieu de la réserve naturelle du lac de Villa dans la commune de Challand-Saint-Victor: en quittant Verrès, à un kilomètre de Villa, prenez à gauche la déviation portant l’indication “strada per il castello” (route du château). Du parking, comptez 30 minutes à pied environ.

Tour de Bonot ou Tour des Signaux

Châteaux et tours  -  Challand-Saint-Victor

La tour, située dans le lieu-dit Bonod à 774 mètres d’altitude, peut être atteinte par une courte promenade à pied en partant du hameau Isollaz.
Haute d’une douzaine de mètres, de forme cylindrique et sans créneaux, elle possède une ouverture unique située en position élevée et à laquelle on accédait par une échelle qui était ensuite repliée à l’intérieur.
Selon la légende, elle aurait été utilisée comme tour de signalisation pour relier les châteaux de Graines, de Villa (Challand) et de Verrès. Elle aurait favorisé les communications rapides grâce à l’utilisation de feux de couleurs différentes selon la nouvelle à transmettre.

Chapelle de Isollaz

Églises et sanctuaires  -  Challand-Saint-Victor

Située dans le hameau d’Isollaz, elle fut construite en 1859 à mi chemin sur un pont, témoignage de la protection divine sur un lieu de passage dangereux.

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Chapelle de la Vierge des Neiges

Églises et sanctuaires  -  Challand-Saint-Victor

Costruita nel XVII secolo e poi completamente rifatta nel XIX mostra, sulla facciata,un affresco del 1872 del pittore Sogno. Vi appaiono la Vergine Addolorata e due angeli. All’interno, tela del Seicento con la Pietà, san Francesco, santa Lucia ed un perso­naggio di casa Masu.

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Chapelle de Oillon

Églises et sanctuaires  -  Challand-Saint-Victor

Située dans le hameau du même nom (1169 mètres), elle date de 1747 et est consacrée à Saint-Grat. Sa blancheur offre un spectacle surprenant.

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Chapelle de Targnod

Églises et sanctuaires  -  Challand-Saint-Victor

La Cappella di Targnod è dedicata a Saint-Préjet (Proietto), soldato romano, fu compagno di martirio di san Maurizio e di san Vittore. Nel patois locale infatti “predzi” significa “parlare” e per questo ancora oggi si invoca il Santo a cui è dedicata la piccola cappella, affinché guarisca i bambini dalla balbuzie; in segno di gratitudine viene tradizionalmente offerto un galletto. La cappella è stata ricostruita già nel 1501. Sulla facciata, affresco del 1903 del pittore Stornone: Préject vi figura nelle vesti di ufficiale romano. Una nicchia nel muro meridionale conserva, secondo la tradizione, l’impronta del piede del santo sulla roccia.

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Chapelles

Églises et sanctuaires  -  Challand-Saint-Victor

Chapelle d’Oillon
Située dans le hameau du même nom (1169 mètres), elle date de 1747 et est consacrée à Saint-Grat. Sa blancheur offre un spectacle surprenant.

Chapelle des Saints Érasme et Jacques
Située dans le hameau d’Isollaz, elle fut construite en 1859 à mi chemin sur un pont, témoignage de la protection divine sur un lieu de passage dangereux.

*Oratoire de Saint-Maxime
Située dans le hameau de Targnod, la chapelle fut construite avant le XVème siècle et aurait été la première église de Challand. La tradition veut que les habitants d’Issime, dans la proche Vallée de Gressoney, traversaient le col Dondeuil et descendaient jusqu’à l’alpage de Cialesch, pour assister, de là-haut, à la célébration de la Sainte Messe dans la chapelle située plus bas. Le même itinéraire est aujourd’hui parcouru, en sens inverse, lors d’une course à pied qui se déroule pendant le mois de septembre. Des fresques de grande valeur datant de 1441 peuvent être admirées sur la façade, dans l’abside et sur l’arc triomphal. Face à la chapelle, un gros rocher présente de nombreuses coupelles, peut-être d’origine druidique.

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Église de Saint Vittore

Églises et sanctuaires  -  Challand-Saint-Victor

La paroisse est citée pour la première fois dans la bulle du 5 avril 1145, par laquelle le pape Eugène III prend sous sa protection les moines de Saint-Gilles de Verrès.
L’église de Saint Vittore est rectangulaire avec une seule nef. L’église actuelle remonte à la fin du XVème siècle ou au début du XVIème siècle et a été consacrée en 1521. Sa construction a été financée par les comtes de Challant, dont les armoiries peuvent être observées sur une clé de voûte au-dessus d’un contrefort. La façade a été reconstruite en 1670 avec un porche qui protège l’entrée. Citons aussi le portail du dix-septième siècle en pierre taillée et sculptée. Les autels baroques, à l’intérieur, en bois gravé, peint et doré sont tout aussi intéressants. Les stalles en noyer du chœur datent de la fin du XVIIème siècle et présentent diverses armoiries des familles nobles de la paroisse.
Suite à la nouvelle orientation de l’église imposée au dix-septième siècle, le campanile se trouve maintenant derrière l’abside. Il s’est écroulé en 1755 et fut reconstruit en 1762, mais il semble qu’il ait conservé, dans la partie inférieure, la typologie médiévale.

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Oratoire de Saint-Maxime

Églises et sanctuaires  -  Challand-Saint-Victor

Située dans le hameau de Targnod, la chapelle fut construite avant le XVème siècle et aurait été la première église de Challand.

La tradition veut que les habitants d’Issime, dans la proche Vallée de Gressoney, traversaient le col Dondeuil et descendaient jusqu’à l’alpage de Cialesch, pour assister, de là-haut, à la célébration de la Sainte Messe dans la chapelle située plus bas. Le même itinéraire est aujourd’hui parcouru, en sens inverse, lors d’une course à pied qui se déroule pendant le mois de septembre.

Des fresques de grande valeur datant de 1441 peuvent être admirées sur la façade, dans l’abside et sur l’arc triomphal. Face à la chapelle, un gros rocher présente de nombreuses coupelles, peut-être d’origine druidique.

Voir ici l'image 360° de l'intérieur

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Coro Chanteurs du Ru Herbal

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Challand-Saint-Victor

Direttore: Mauro Savin
Il coro nasce nell’estate del 1999. Il coro prende il nome dal canale omonimo medioevale che forniva e fornisce tutt’ora l’acqua per l’irrigazione nelle varie comunità della vallata. Le Chanteurs Du Ru Herbal provengono dalle località toccate da questo canale. A fine 2003 il coro ha creato il primo cd “Rentrons, amis” composto da diversi brani anche inediti che danno vita al titolo delcd.

    ruerbal@arcova.org

Challand Art - musée à ciel ouvert

Musées  -  Challand-Saint-Victor

Challand Art est un parcours artistique avec 14 œuvres d’art uniques, réalisées avec des matériaux naturels : terre, feuilles, bois, pierre, fer.

Une promenade facile dans les bois permet de visiter ce musée à ciel ouvert qui serpente le long du sentier n. 11 qui relie le lac de Villa au col d’Arlaz (le long de l'étape n°6 de la randonnée Cammino Balteo Challand-Saint-Victor - Saint-Vincent).

Corale "Les Voix du Glaciers"

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Champoluc/Ayas/Antagnod

Questa corale è nata nel 2002. Il nome evoca le comunità sorte lungo la val d’Ayas che trae vita proprio dal ghiacciaio del Monte Rosa. Nella corale sono rappresentati quattro comuni: Ayas,Brusson, Challand Saint-Anselme e Challand Saint-Victor.
Direttore: Valter Choucher

    voixduglaciers@arcova.org

Coro A Musica en fiour

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Champoluc/Ayas/Antagnod

Direttore: Valter Chouquer.
Il coro nasce nel 1999 da in’idea del maestro e di alcune mamme.Il coro è composto da bimbi con una età compresa tra i sei e i quattordici anni. Nel 2000 il coro coinvolge anche i bimbi di Ayas, Challand Saint-Victor e di Challand Saint-Anselme raddoppiando così il numero dei cantori. A giugno di ogni anno il coro organizza il baby festival canoro di primavera invitando altri gruppi.Il coro ha partecipato a diverse manifestazioni quali Telethon, l’adunata nazionale degli alpini,la presentazione dei cortrometraggi, Fete internazionale du Patois et des Emigrés. Attualmente il coro è composto da 30 bambini, dirige Valter Choucher e i loro canti sono accompagnati da una fisarmonica o una tastiera suonata da Leonardo Rous.

    musicaenfiour@arcova.org

Chapelle de Saint Roch

Églises et sanctuaires  -  Emarèse

L‘église est située à l‘entrée du hameau de Erésaz.
La chapelle originale, dédiée à Saint Roch, fut probablement bâtie dans les premières années du XVIIIe siècle, car le premier document qui en parle remonte à une visite pastorale du 1713.
Entre 1978 et 1979 fut réalisé, par le géomètre Villettaz, un élargissement qui vit la démolition du choeur original et l’abattage du clocher, suivi par son complet remaniement; l‘église ainsi rénovée fut dédiée à Saint Roch, à la Sainte Famille et à la Vierge des Neiges.
Le projet naquit par la volonté de Mme Maria Bonis Trèves, avec la contribution de la Région Vallée d’Aoste: la femme voulut réaliser le rêve de son oncle, l‘Abbé Trèves, qui avait toujours désiré ériger à Émarèse un sanctuaire dédié à la Sainte Famille .
A la fin des travaux, les dépouilles de l’Abbé Trèves furent transportées du cimetière de Excenex à Erésaz, pour être enterrées sous l‘autel de la chapelle.

    (+39).0166.79100

Église paroissiale de Saint-Pantaléon

Églises et sanctuaires  -  Emarèse

La paroisse, dédiée à Saint-Pantaléon, ne se trouve pas dans le village de Emarèse, mais à mi-chemin entre le chef-lieu et le hameau de Erésaz ; elle est dédiée à Sainte-Marie. Un document l’évoque dès 1176. Par la suite, elle fut rattachée à celle de Saint-Germain située à Montjovet. En 1373, les deux paroisses furent réunies et le restèrent jusqu’en 1747, date à laquelle l’évêque Mons. Pierre François de Sales en décréta la séparation.
L’église Saint-Pantaléon existait déjà avant le XVIIIème siècle. En fait, le premier document qui l’évoque remonte à 1433. Elle a été entièrement reconstruite entre 1882 et 1883 : à cette occasion, le clocher fut surélevé. À l’intérieur, deux anciens autels en bois sont particulièrement intéressants : celui de la Vierge avec deux colonnes torsadées, datant de la fin du dix-huitième siècle, est en bois sculpté et certaines parties sont dorées ; celui de Saint-Joseph du début du XVIIIème siècle, sculpté et doré, a été restauré après 1786 car il était en très mauvais état. Au-dessus de l’autel de la Vierge, on pouvait admirer deux statues représentant des têtes d’anges sonnant de la trompette qui furent malheureusement volées en 1975.

    (+39).0166.79100

Centre d'études Abbé Trèves

Musées  -  Emarèse

Le centre d’études inauguré à Émarèse en octobre 2012 est dédié à l’une des figures les plus éminentes du XXe siècle de la Vallée d’Aoste, l’abbé Joseph-Marie Trèves.

L’abbé Trèves, qui reçut les ordres sacerdotaux en 1900, est connu pour son engagement antifasciste, pour ses fortes campagnes en faveur de la participation des femmes à la vie sociale et pour sa lutte contre l’alcoolisme et l’analphabétisme
En 1926, il fonde avec Émile Chanoux le groupe “Jeune Vallée d’Aoste”, rassemblant des jeunes éduqués sous le signe des valeurs de démocratie, de liberté et d’autonomie.

La pensée de Trèves est reconstruite à travers quelques écrits signés par lui mais aussi grâce à sa riche correspondance.

    (+39) 3203029058
    (+39) 0166.519103
    abbetreves@gmail.com

Site archéologique sous l'église de Saint-Vincent

Archéologie  -  Saint-Vincent

Temporairement fermé pour travaux

Le site archéologique situé sous l’église paroissiale de Saint-Vincent témoigne d’une occupation continue, dès les premières fréquentations datant de la fin de l’âge du bronze / âge du fer.
À l’époque romaine (II – IVème siècle ap. J-C), de nombreux groupements de structures à vocation thermale commencèrent à voir le jour.
À partir du Vème siècle ap. J-C, la zone fut recouverte de sépultures positionnées selon l’orientation est-ouest, caractéristiques des débuts de l’ère chrétienne. Leur présence semble avoir conduit à la construction d’un premier édifice à caractère funéraire, suivie par la réalisation de plusieurs sépultures au cours du VII et VIIIème siècle qui précédèrent la construction de l’église romane.

Un parcours de visite a été spécifiquement aménagé: des panneaux didactiques et informatifs ainsi que des supports multimédias guident le visiteur à travers la découverte du site.

    (+39) 0166512867
    (+39) 3297395561
    parrocchia_stvincent@libero.it

I raccard di Valmignanaz

Architecture  -  Saint-Vincent

La collina di Saint-Vincent annovera con orgoglio, nel corpo dei suoi numerosi villaggi, diversi raccard, granai con un’area centrale, per lavorare il grano, simili a quelli della Valle d’Ayas.

In effetti, nel XVII secolo e all’inizio del XVIII, su entrambi i versanti del Col di Joux, lavoravano gli stessi carpentieri. Inoltre, numerose famiglie intrattenevano rapporti e le abitazioni, fossero esse in pietra o in legno, appartenevano alla medesima area culturale.

I terreni nelle vicinanze dei villaggi della collina erano coltivati a cereali e fieno. A pochi passi dalle case si trovava un bacino idrico, scavato nella terra, che veniva riempito con l’acqua del Ru (Rio) della montagna, proveniente dai ghiacciai di Ayas. Il Ru Courthod passa proprio al Col di Joux, dopo aver percorso quasi 27 km lungo una pendenza assai dolce, attraverso i pascoli, i boschi e le rocce.

I villaggi di Lérinon, Crétamignanaz et Valmignanaz sono tra i meglio conservati. Consentono di compiere un percorso ad anello e osservare tre tipi di borghi abitativi: Lerinon con il suo forno per il pane e le sue grandi abitazioni in pietra dalle funzioni polivalenti; un po’ più in basso Crétamignanaz, un villaggio abbandonato, appartenente un tempo ad una sola famiglia e, infine, Valmignanaz che presenta diversi esempi di raccard con un’area di trebbiatura centrale, granai in aggetto e ceppi di sopraelevazione su una casa di due o tre piani in muratura, ospitante la stalla dabbasso e gli alloggi al piano superiore. Valmignanaz gode del vantaggio d’essere collocato sul ciglio della strada del Col di Joux e poter approfittare del parcheggio di Grun.

Ruines du pont romain

Architecture romaine  -  Saint-Vincent

Les ruines imposantes, visibles le long de la nationale pour Montjovet, évoquent l’antique majesté du pont et rappellent la route consulaire des Gaules qui traversait également cette partie de la vallée.

De la construction d’origine, sur le torrent Cillian, il ne reste aujourd’hui que la partie gauche, étant donné que l’arche centrale s’écroula en 1839.

Remarquable pour sa ligne élégante et recouvert de pavés carrés de petit format, le pont devait être important pour sa fonction naturelle de passage, mais aussi le signe d’une construction puissante et solide.

Église de Moron

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle est située dans le village de Moron, sur la colline de Saint-Vincent.

Sa structure actuelle avec une vaste abside circulaire remonte au XVème siècle lorsque d’importantes modifications d’un probable bâtiment roman existant furent effectuées. Elle a longtemps conservé certaines prérogatives des églises paroissiales (célébrations et cimetière) sans jamais avoir été une paroisse.

La voûte de l’abside présente une belle série de branches en pierre. De récents travaux de restauration ont supprimé les structures et les décorations modernes en tentant de rendre à l’église son aspect d’origine.
Par le passé, le lundi de Pâques, se tenait la procession des vignes qui, en presque six heures, traversait tous les villages et les chapelles de la colline de Saint-Vincent.

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    parrocchia_stvincent@libero.it

Église paroissiale San Vincenzo

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Bâtie par les Bénédictins au XIème siècle, dans le style roman, l’église a fait l’objet de multiples superpositions architectoniques, mais aussi de travaux de restauration importants (1968-1972).

Elle se dresse sur les restes d’un bâtiment romain mis à jour à l’occasion de travaux de restauration récents et datant de 300 à 400 après J.C. Il s’agissait soit d’une grande villa patricienne, soit d’un bâtiment public ; il était doté d’un double système de chauffage et d’air pulsé sous le sol qui permettait de chauffer le “calidarium”.
Le site archéologique sous l'église est actuellement fermé

L’intérieur est particulièrement impressionnant grâce au contraste net entre la sobriété du décor et la richesse de la décoration picturale de la partie absidale. La nef présente une succession de colonnes carrées, circulaires et polygonales.

Initialement, l’église n’avait pas de voûte (elles datent de 1696), ni ses grandes ouvertures actuelles. Le toit était droit avec des fermes à vue ou avec un plafond à caisson et la lumière entrait en douceur par les fenêtres hautes, étroites, cintrées, à double ébrasement. Même l’arc brisé qui domine l’autel est postiche, même s’il est assez ancien. L’arc triomphal qui date probablement du XIIIème siècle a réduit la cuvette absidale au niveau du plancher. L’espace situé sous la crypte, a été sensiblement réduit en une chapelle souterraine mystique à trois petites nefs dotées de trois arcades chacune et dont les petites colonnes en pierre soutiennent les chapiteaux datant du VIIIème siècle.

Les fresques de l’église les plus anciennes se trouvent dans l’absidiole nord. Elles ont été réalisées par Iacopo Jacquerio (ou par son école) en 1416. Toujours au XVème siècle, Giacomino da Ivrea a peint l’arc triomphal avec un cycle de docteurs de l’église, de saints et de prophètes. Au-dessus de ces peintures, recouvertes d’enduit, Filippo da Varallo réalisa vers la fin du XVIème siècle des décorations que l’on peut encore admirer (en partie, grâce aux travaux de restauration des années 70) et qui recouvraient entièrement le bassin du presbytère.

Le Christ sur la Croix du presbytère est un bronze de Luciano Minguzzi.

Avec le nouvel aménagement du musée, le visiteur est guidé à travers un parcours à la découverte des lieux emblématiques de la religiosité locale, comme l’église paroissiale et les nombreuses chapelles villageoises, d’où proviennent les objets d’art exposés, témoins de la foi et de la dévotion populaire locale.
Vous pourrez y admirer des sculptures en bois et autres oeuvres d’art allant du XVe au XVIIIe siècle, comme les splendides orfèvres.

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    parrocchia_stvincent@libero.it

La chapelle de Cillian

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle se dresse au milieu du village à l’emplacement d’un ancien pressoir collectif.

Achevée en 1954, cette chapelle familiale, dédiée aux Saints Innocents, fut construite à la demande de Thérèse et Vincent Gorris, suite à un vœu fait au cours de la deuxième guerre mondiale.

Sa façade a été décorée de fresques par le peintre valdôtain Italo Mus. Sur le mur nord, une invocation en français invite le passant à la méditation.
L’intérieur, entièrement orné de galets extraits de la Dora, invite à la contemplation. Dans le chœur, un grand tableau sur bois réalisé par Italo Mus, montre la Vierge portant un manteau rouge sur le point d’écraser le serpent. Les deux autels sont également remarquables : celui d’origine porte une sculpture du Sacré Chœur ; l’autre, construit selon les principes de la réforme liturgique, est tourné vers les fidèles. Les deux vitraux représentent les saints patrons des époux Gorris, Vincent et Thérèse.

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La chapelle de Tromen

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle fut construite à la demande des habitants de Écrivin, Moulin et des autres hameaux de la région sur les digues du Grand-Valey pour demander la protection des crues du torrent.

Dédiée par ses bâtisseurs à Saint-Michel, puis, après son extension en 1747 à Notre-Dame des Neiges, la chapelle était connue par le passé comme un Sanctuaire. Elle était très chère aux yeux des habitants qui firent de nombreux dons (notamment des donations pour la célébration des offices). Le temple dispose toutefois de faibles rentes. En fait, aux termes d’un document de 1866, l’aumônier de l’église convoqua les anciens fondateurs et leur rappela un engagement écrit datant de 1747 afin de lever des fonds pour financer les travaux de restauration.

La grande fresque qui recouvre la façade avec des scènes du Jugement Dernier est remarquable. Le petit clocher sur le toit adjacent est particulièrement caractéristique.

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Le sanctuaire de Grun

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Il se trouve au cœur de la colline de Saint-Vincent.

La construction du sanctuaire est partie d’une idée de Pierre Bréan, un abbé, alors vice-évêque de la région entre 1705 et 1713 et très attaché à la Vierge. Par un accord signé en 1725, les habitants de Grun et de Valmignana s’engagèrent à fournir le terrain et les matériaux nécessaires à sa construction tandis que le révérend Bréan s’engagea à payer les travaux et à meubler la chapelle. Sa construction fut achevée en 1727 ; parmi les participants à la fête d’inauguration, citons la présence de Jean-Baptiste Perret qui, en 1770, découvrira la source d’eau thermale.
Le sanctuaire est rapidement devenu un lieu de pèlerinage et les ex voto apportés par les fidèles qui avaient demandé une grâce, une demande de guérison ou de conversion, furent particulièrement nombreux.

Agrandie en 1864, la petite église possède une nef, un chœur, une sacristie et un petit chantre. Sur les murs, à côté du Chemin de Croix, on peut voir un grand nombre d’ex voto ; sur l’autel, en béton, entre quatre colonnes, il y avait, par le passé, un grand tableau de Marie, qui a été volé en 1992. Aujourd’hui, sur un plateau, on peut voir une statue de la Vierge en bois de noyer donnée par un dévot.
À l’extérieur, l’entrée, intégrée dans la maçonnerie, forme un portique. La fresque, réalisée par Mus et représentant la Vierge accueillant les pèlerins les bras ouverts, est remarquable.

Autrefois, plusieurs processions partaient du village de Saint-Vincent en direction du sanctuaire de Grun ; il faut notamment évoquer celle qui avait lieu fin mai et la procession “de la pluie” où l’on demandait la pluie ou son arrêt.

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    parrocchia_stvincent@libero.it

Le Sanctuaire des Partisans

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Cette chapelle se trouve à quelques kilomètres avant d’arriver au Col de Joux, en partant de Saint-Vincent.

Les travaux de construction de la chapelle-sanctuaire des Partisans d’Amay ont commencé en 1951 et se sont achevés en 1962 par la volonté d’un chef partisan fils d’une des plus anciennes familles patriarcales de Saint-Vincent : Edoardo Page (1899-1977) qui a voulu ainsi rassembler dans le cimetière voisin, même après la mort, quelques "garçons" qui avaient combattu avec lui. Sur la façade, une grande plaque de pierre est apposée sur laquelle est écrit "Ai caduti per la libertà 9-9-1943 / 25-4-1945".

Le bâtiment est constitué d’une seule nef sur laquelle trône une grande fresque, œuvre du maître Lucio Bulgarelli, dans laquelle sont représentées des formes humaines placées sur les côtés d’un globe de feu et de lumière sur lequel, à partir d’un arc-en-ciel représentant la paix, est écrit le mot "Libertà" et la date "1961". Caractéristique est le clocher à section conique, également en pierre.

La chapelle est de propriété privée et elle est ouverte le 7 septembre de chaque année pour commémorer les Partisans tombés pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Coro Saint - Vincent

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Saint-Vincent

Il “Coro Saint-Vincent”, chiamato in origine “Coro Monte Zerbion”, è nato nel 1965 per volontà di un gruppo di amici appassionati del canto di montagna.
Il repertorio di questo Coro maschile spazia dai canti valdostani alle canzoni savoiarde, trentine e venete, comprende brani del patrimonio polifonico sacro e profano e composizioni originali dei maestri che si sono avvicendati alla sua guida.
Dal 2004 il Coro è diretto dal Maestro Corrado Margutti.
Il Coro ha partecipato ad importanti manifestazioni nazionali ed internazionali (in Francia, Svizzera e negli USA).

    (+39)3275581528
    3284265031
    v.pongan@libero.it waltergaspard@alice.it

Maura Susanna

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Saint-Vincent

La cantautrice Maura Susanna, considerata la voce più genuina dell’animo popolare valdostano, si è rivelata ancora dodicenne alla gara “Microfono libero” organizzata dai Padri Canossiani di Saint-Vincent. Nei primi anni ’70 partecipò con successo a diversi concorsi canori e nel ’73 una sua canzone fu inserita nel 33 giri compilation del “Cantagiugno Eporediese”.
Per qualche anno trascurò l’attività musicale per dedicarsi al teatro, in patois (ne “La veillà de Tsateilon”) e in italiano (nella compagnia “L’Arca” di Saint-Vincent).
Su invito di Luis de Jyaryot, tornò alla musica nel 1980 in occasione di un concerto di beneficenza per i terremotati della Campania. Nel 1982 fondò la cooperativa “Ambrokal” con Jyaryot, Bessolo, Bianchedi, Servodidio e i Trouveurs e nel 1983 pubblicò il 33 giri “Fables de nos jours”, dedicato alle canzoni di Maguì Bétemps, la prima cantautrice valdostana. In quel periodo cominciò ad esibirsi in Italia (Roma, Palermo, Bari, Foggia) e all’estero (Londra, Parigi, Tokyo).
Nel repertorio di Maura Susanna, accanto alle canzoni della cultura popolare valdostana, sono entrati brani popolari di tutto il mondo, cantati in francese, catalano, creolo, spagnolo e giapponese. L’intenzione è quella di cantare i sentimenti, gli stati d’animo di tutti gli uomini, utilizzando la musica, che è il linguaggio più universale.
Dal 1988 l’attività musicale di questa cantautrice di straordinario talento si è diradata per gli impegni legati alla gestione di un ristorante al Col de Joux. Il ’95 tuttavia è stato segnato da due eventi degni di nota: la pubblicazione del CD “Il viaggio” e l’incontro con Joan Baez.
Il successo dei concerti tenuti negli ultimi anni al cinema Giacosa per la “Saison Culturelle” o al “Palais Saint-Vincent”, nel settembre 99, testimonia il grande affetto che il pubblico valdostano nutre per Maura.
L’ultimo successo discografico dell’artista è stato l’album “Terra mia” del 2011.

Musée de minéralogie et de paléontologie

Musées  -  Saint-Vincent

Le musée, crée par le Groupe de minéralogie du Cénacle Italo Mus en 1978, a comme but principal celui d’assembler, classer et faire connaître les minéraux de la Vallée d’Aoste et de nombreux cristaux et pierres dures provenant de différentes parties du monde.
A présent il accueille en exposition environ 750 morceaux, dont la plus grande partie provenant des montagnes auprès de Saint-Vincent, en particulier du Mont Barbeston, d’Emarèse, de Brusson et de Champorcher, sites connus pour leur richesse en minéraux.
Les morceaux les plus beaux et rares proviennent de mines d’or, de fer, de magnétite et d’amiante, aujourd’hui non plus en exercice. Très intéressants les quartz, extrêmement purs, les grenats et d’autres rares pierres locales.
On peut également y admirer une collection d’environ 170 fossiles.

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