Patrimoine: Bard, Donnas, Hône, Pontboset, Pont-Saint-Martin

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Les maisons monumentales du village médiéval de Bard

Architecture  -  Bard

Maison Challant
Construite vers la fin du XVème siècle, elle se situe dans le bourg médiéval de Bard. La maison fut habitée par le Comte Philibert de Challand, châtelain de Bard entre 1487 et 1517. Elle présente des fenêtres à quille renversée et d’autres à meneaux.

Maison Nicole
Construite en partie au-dessus de la porte ouest d’accès au bourg de Bard, le bâtiment conserve, sur sa façade, les traces des projectiles tirés pendant le siège au fort de Bard par l’armée de Napoléon en mai 1800. Le bâtiment forme une tour, dont le sommet contient la fenêtre quadrilobée de la chapelle. Cette dernière fut décorée de fresques en 1758 par le peintre Giovanni Antonio de Biella.

Maison Valperga
Datant du XVIème siècle, elle présente des fenêtres intéressantes à meneaux et les restes d’une décoration peinte. Nous découvrons au centre une fenêtre jumelée et les restes de fresques qui représentent les antiques armoiries nobles, dont celles de la famille Valperga.

Fort de Bard

Châteaux et tours  -  Bard

Sous Théodoric, au début du VIème siècle après J.C., Bard abritait déjà une garnison composée d’une soixantaine d’hommes qui défendaient les “Clausuræ Augustanæ”, le système de défense réalisé pour protéger les limites de l’Empire.
En 1034, il fut défini comme « inexpugnabile oppidum » et c’est l’une des plus anciennes références à un château du Val d’Aoste. En 1242, les Savoie entrent en possession de la seigneurie de Bard avec Amédée IV, sous la pression des habitants de la région, las des abus d’Ugo di Bard qui profitait de la situation de son château pour écraser d’impôts les voyageurs et les marchands.
À partir de cette époque, le château a toujours dépendu des Savoie qui y installèrent une garnison. En 1661, les armes provenant d’autres forteresses valdôtaines telles que Verrès ou Montjovet furent regroupées à Bard.
Le château joua ensuite un rôle important à l’occasion du passage de l’armée française en 1704 et surtout de l’arrivée de Napoléon Bonaparte qui, en mai 1800, trouva une garnison composée de 400 autrichiens retranchée dans le fort. Les structures de défense du fort étaient tellement efficaces que l’armée de Napoléon mit environ deux semaines à les neutraliser en ayant recours à une astuce. Le fort fut ensuite démantelé par Napoléon pour prévenir tout problème à l’avenir.
La construction que nous pouvons voir aujourd’hui est le fruit du remaniement demandé par Carlo Felice au milieu de la Restauration. À compter de 1830, le fort est devenu l’une des structures militaires les plus massives du Val d’Aoste. Vers la fin du dix-neuvième siècle, il commença son déclin : d’abord utilisé comme bagne, puis comme dépôt de munitions. Il fut retiré du domaine militaire en 1975 et racheté par la région Vallée d’Aoste en 1990.

Complètement renouvelé en 2006, le Fort abrite le Musée des Alpes, les Alpes des Enfants, les Prisons, le Musée des fortifications et des frontières, ainsi qu’expositions permanentes et temporaires.

    (+39) 0125833811
    info@fortedibard.it

Église de l'Assomption de Marie

Églises et sanctuaires  -  Bard

La paroisse de Bard, bien que déjà citée en 1176, fut de fait toujours géré par le prêtre de Hône, qui s’y rendait régulièrement pour célébrer la messe. Toutefois, étant donné que le bourg de Bard était souvent bloqué et isolé pendant une longue période, et que le pont entre les deux villages était parfois impraticable à cause des conditions atmosphériques difficiles, les habitants demandèrent d’obtenir leur paroisse au dix-huitième siècle. Le 24 janvier 1775, l’évêque décréta ainsi la naissance de la paroisse de Bard. L’église, consacrée à l’Assomption de Marie, date de 1868 et est probablement le résultat de la reconstruction d’une église précédente, bien plus ancienne, probablement contemporaine du beau campanile roman qui date du XII-XIIIème siècle.

    0125803972

Écomusée de la châtaigne

Musées  -  Bard

La châtaigne était l’aliment de base des paysans d’autrefois, surtout dans les villages de moyenne montagne.

Dans le village d’Albard de Bard, pour illustrer la transformation de ce fruit, une “grehe”, un bâtiment rural typique de petite taille, à deux étages, qui servait à sécher les châtaignes, a été aménagé.
Dans le même bâtiment, dans l’espace autrefois dévolu au stockage, des panneaux présent les outils d’origine utilisé pour la transformation des châtaignes : le marteau pour les ouvrir, les pinces pour extraire les cerneaux et les sacs en jute à taper sur une souche de bois pour faire détacher les pelures qui étaient ensuite éliminées en secouant à l’aide d’un van (“lo van” en dialecte).

Le musée n’est visible que de l’extérieur. Il n’est ouvert que pour des événements spéciaux.

    (+39) 0125803134
    info@comune.bard.ao.it

Il Ferdinando. Musée des Fortifications et des Frontières

Musées  -  Bard

Situé dans l’Opera Ferdinando au premier étage de la forteresse, le musée propose un passionnant voyage dans l’évolution des techniques de défense, les techniques de siège et la notion de frontière.
Partant de la nécessité d’améliorer la compréhension historique du site et du Fort, il a fallu élargir - dans le temps et dans l’espace - ce parcours de connaissance. Pour cela, la configuration de la forteresse du dix-neuvième siècle a été resituée dans la longue histoire des systèmes de fortification, dans le cadre d’une lecture des Alpes en tant que limite, obstacle, barrière naturelle, frontière mobile, territoire et ligne de frontière politique habitée et vécue, traversée et parcourue, défendue et fortifiée.

Le musée s’étend sur trois parties :

  • “Musée du Fort et des fortifications”
  • “Les Alpes Fortifiées (1871-1946)”
  • “Les Alpes, une frontière ?”

Le Musée du Fort et des Fortifications
La visite de cette première partie, installée dans l’Opera Ferdinando Superiore, permet au spectateur de se plonger dans une série de reconstitutions historiques sous forme de maquettes, de vidéos et d’armes authentiques, en suivant un parcours narratif mettant en évidence l’évolution des forteresses des Alpes Occidentales à travers le développement des armes et des stratégies militaires, des matériaux et des techniques de construction, depuis l’époque romaine jusqu’aux nouvelles solutions architecturales et balistiques du vingtième siècle.
Grâce à la projection cinématographique de célèbres extraits de films contenant des scènes de guerre (Les Croisades - Le Royaume des cieux de Ridley Scott, 2005 ; Masada de Boris Sagal, 1981 ; Le métier des armes d’Ermanno Olmi, 2001 ; Capitaine Alatriste d’Augustin Diaz Yanks, 2006 ; La vallée perdue de James Clavell, 1971 ; Révolution de Hugh Hudson, 1985 ; Le dernier des Mohicans de Michael Mann, 1992 ; Glory. d’Edward Zwick, 1989, Retour à Cold Mountain d’Anthony Minghella, 2003) et aux explications enrichies par la cartographie d’époque, le visiteur est projeté dans l’époque évoquée dans chaque salle.

Les Alpes fortifiées (1871-1946)
La deuxième partie du musée s’étend dans les salles de l’Opera Ferdinando Inferiore et est dédiée aux transformations intervenues entre la fin du XIX et le XX siècle ; elle comprend le Fort de Bard, élément du système de fortification du dix-neuvième siècle, et propose des reconstructions scénographiques et des modèles à l’échelle, dont le rôle est de mettre en évidence non seulement les caractères les plus représentatifs des fortifications alpines mais aussi de faire des Alpes les protagonistes, théâtre d’une évolution technologique qui en a fait « la frontière d’Italie ». Un récit dans l’évolution des forteresses à travers le développement des armes et vice-versa.
Le changement des matériaux et des techniques de construction, l’élargissement progressif des murs, la position des forts dans des lieux de plus en plus dominants, l’évolution des méthodes stratégiques et des solutions architecturales, tout ceci est constamment rapporté aux capacités offensives de l’ennemi, et par conséquent aux possibilités de percées des armées assiégeantes.
Le thème de la montagne militarisée est abordé dans les sections dédiées à la Première et à la Deuxième guerre Mondiale et à la Résistance, tout en mettant l’accent sur l’impact évocateur d’une approche multimédia.

Les Alpes, une frontière ?
La troisième et dernière partie interroge le visiteur avec comme objectif de le faire réfléchir sur le parcours effectué et sur le sens à donner au terme « frontière » : limite ou barrière ? Obstacle ou trait d’union ?
Ce parcours descriptif transmet une vision complexe et structurée non seulement du Fort de Bard, mais aussi du contexte historique, social, culturel et géopolitique dans lequel il est intégré : un voyage dans le passé qui se conclut par une réflexion très actuelle sur le présent.
Ainsi, le visiteur devient le protagoniste d’un dialogue avec le lieu où il se trouve, à la recherche d’une identité, celle des Alpes, en évolution continuelle, qui devient le carrefour des grands faits historiques du passé et de l’histoire des hommes faite de simples mémoires et d’actions.

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    info@fortedibard.it

Les Alpes des Enfants

Musées  -  Bard

Complètement réaménagé en 2023, cet espace de découverte de la montagne, dédié aux jeunes et aux familles, propose, au sein de l’Opera Vittorio, une série de laboratoires scientifiques sur le thème du changement climatique et sur l’impact qu’il a sur les glaciers du monde entier.

Chaque salle permet au visiteur de connaître les quatre sommets les plus importants de la Vallée d’Aoste – mont Rose, mont Cervin, Grand Paradis et mont Blanc – et les conditions de chaque zone glaciaire à travers une série de confrontations photographiques. Chaque salle présente également une thématique géologique et scientifique qui peut être approfondie à travers des activités ludiques et des laboratoires.

L’espace accueille également l’installation Ice Memory avec différents postes qui utilisent la réalité augmentée pour parler de l’état de santé des glaciers et pour impliquer les jeunes dans la compréhension des dynamiques liées au réchauffement climatique et pour promouvoir l’adoption de comportements durables.

L’espace peut être visité librement avec l’achat du billet d’entrée au Fort de Bard.

Les laboratoires s’adressant aux écoles et groupes peuvent être effectués sur réservation payante.

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Les Prisons – musée permanent sur l’histoire du Fort de Bard

Musées  -  Bard

Situées à l’intérieur de l’Ouvrage Carlo Alberto, les étroites cellules du Fort de Bard au sein desquelles on renfermait autrefois les prisonniers, abritent aujourd’hui un itinéraire historique emmenant le visiteur à la découverte de l’histoire du site militaire, qui fut pendant des siècles un lieu de passage stratégique. A travers films, documents et reconstructions 3D de grand intérêt, les visiteurs pourront connaître l’évolution architecturale de la forteresse, ainsi que les personnages qui en ont marqué les principaux événements historiques depuis l’an 1000 jusqu’à sa reconstruction en 1830, pour arriver ensuite à l’époque contemporaine.
Parcours de la visite
Les Prisons se composent de 24 cellules, toutes de dimension très réduite (1,3 × 2 mètres environ), réparties le long de quatre sections et précédées par une galérie consacrée à la représentation iconographique de la forteresse : dans la hall d’entrée on assiste à un documentaire relatif aux travaux de rénovation et de reconstruction du Fort, réalisés entre 1996 et 2006.
Le visiteur accède ensuite à quatre salles dans la première section où, au moyen d’emplacements caractérisés par des modèles en trois dimensions, on montre les transformations du Fort à travers l’époque romaine, le Moyen Age, et au cours du XVIème, XVIIème et XVIIIème siècle. Dans les espaces suivants, un documentaire fait revivre les personnages qui ont donné vie à l’épisode historique le plus significatif de l’histoire de la forteresse : le siège des troupes napoléoniennes.
Dans la deuxième section , Napoléon Bonaparte, le général français Berthier et le capitaine autrichien Bernkopf dévoilent les stratégies d’attaque et de défense adoptées pendant la sanglante bataille du printemps de l’année 1800. Le parcours est embelli par les projections des dessins du topographe et peintre Pietro Bagetti et par les écrits de Stendhal,véritables témoins privilégiés de l’histoire de Bard.
La troisième partie du parcours présente le témoignage du capitaine du Génie militaire Francesco Antonio Olivero, chargé par Carlo Felice de Savoie de la reconstruction du Fort après le passage de Napoléon. A l’intérieur d’une cellule, images et documentaires, parmi lesquels un relief du Fort de 1829 et un projet de 1830, montrent comme Olivero sut exploiter les caractéristiques stratégiques du lieu, en concevant plusieurs bâtiments superposés pour multiplier les lignes de tir ; il ne suffit que huit ans pour achever les travaux !
La quatrième section est dédiée à Camillo Benso Comte de Cavour, «prisonnier» de luxe lors de la reconstruction. On lui confia en 1831 la supervision des travaux, une tâche qui aurait suscité de nombreux enthousiasmes chez n’importe qui : pour Cavour par contre, cette expérience fut vécue comme une punition, une « prison morale », définie par lui-même plus tard un « exil ». La section présente également de nombreux objets utilisés dans la vie quotidienne de la forteresse. Une scénographie recrée l’atmosphère typique d’une cellule, tandis que sur un mur sont accrochés des panneaux illustrant les garnisons qui se sont succédées au Fort et les reproductions de dessins de l’illustrateur Quinto Cenni. De plus, un documentaire réalisé en collaboration avec les Archives militaires du Génie de Rome permet de découvrir les résultats d’une recherche sur les militaires en service dans le Fort au fil du temps.
La dernière salle reparcourt la décadence et la renaissance du Fort au cours du XXème siècle par une interview à Ferdinando Jacquemet, témoin vivant à même de raconter le dernier chapitre de l’histoire de Bard. Le parcours se termine avec la projection d’un film animé qui retrace l’évolution des passages militaires dans le site de Bard depuis l’an mille jusqu’à nos jours.
L’offre du musée est enfin enrichie par quatre ateliers didactiques , élaborés selon les différentes tranches d’âge des étudiants, en passant par l’école maternelle jusqu’au collège.

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Musée des Alpes

Musées  -  Bard

Situé au premier étage de l’Opera Carlo Alberto , au cœur de la Forteresse de Bard, le Musée des Alpes est un musée d’avant-garde qui raconte la montagne “vécue” et transformée par la main de l’homme: un voyage virtuel dans l’espace et dans le temps, où les sons, les vidéos et les films forment des scénographies, des reconstructions et des jeux multimédias qui accompagnent les visiteurs le long d’un voyage d’exploration à vivre à travers les cinq sens pour éduquer, s’amuser et se plonger dans la culture alpine.

Les 29 salles du parcours sont divisées en quatre sections, imaginées pour conduire les visiteurs à la découverte des Alpes. Chacune laisse la place aux témoins de cette histoire : le naturaliste, le géographe, l’anthropologue, le météorologue qui décrivent à travers de brefs exposés par vidéo le thème de leur section, appelant ainsi le public à entrer directement dans la narration.

Un musée pour tous les âges, où la tradition et les nouvelles technologies forment un parcours qui prend la forme unique d’un texte que les visiteurs peuvent “lire” comme s’ils se trouvaient à l’ intérieur d’un livre et devenaient les protagonistes d’une histoire.

Le voyage commence par l’ascension du sommet avec des projections de panoramas et des décors de haute montagne. L’entraînante symphonie des montagnes, une colonne sonore du musée, est une véritable partition qui accompagne la visite.

Toucher l’altitude : le point de départ de cette balade est une installation vidéo réalisée par l’artiste A. Linke qui propose une mise en scène visuelle et sonore qui vous mettra au milieu des alpages, des cascades et aux côtés des skieurs de haut niveau. ‘‘Montons en montagne !’‘ est l’invitation lancée dans la “galerie des voix” : un kaléidoscope de langues alpines qui vous accueillent au Musée.

Ecouter le passage des saisons : on a envie de caresser le pelage du mythique Dahu, l’animal légendaire avec deux pattes plus courtes pour s’adapter aux terrains pentus qui vous accueille dans la fascinante biodiversité du milieu alpin. Grâce aux boîtiers, aux dioramas, aux films et aux écrans tactiles, on peut observer le climat, les courtes saisons en altitude, les plantes et les habitants des montagnes.

Voler comme l’aigle sur les sommets : une vidéo en 3D donne des ailes au visiteur et lui permet de faire un vol à couper le souffle, du sommet du Mont-Blanc, aux paysages pittoresques du Val d’Aoste, en passant par les glaciers, les cascades et les châteaux anciens, pour finir en planant au-dessus du fort de Bard.

Marcher sur les eaux de Téthys : la salle de la géographie possède une carte interactive sur le sol qui permet de se promener librement dans les Alpes. Elle propose une représentation des sommets les plus célèbres et retrace leur orogenèse. C’est un véritable voyage dans le temps, entre les explosions de lave des Alpes générées par le feu et le ressac marin qui ont façonné les Dolomites.

Danser dans un carnaval de voix et de couleurs : la reconstitution de l’étable, du sauna, de l’école et la projection de films interactifs racontent la civilisation alpine et la culture liée au travail, du moulin à la mine. Vous prendrez ensuite part aux joyeuses célébrations qui marquent la fin de l’hiver : fêtes, carnavals très colorés, cortèges de “lanzette” (masques valdôtains typiques), danses de “l’homme sauvage”.

Conquérir le sommet comme les alpinistes : enfin, un voyage à la découverte de l’expérience romantique des artistes-alpinistes du dix-neuvième siècle à la conquête des sommets inaccessibles, puis en train, avec les adeptes des sports d’hiver qui se retrouvent sur les pistes. Une montagne aux multiples facettes à découvrir et à vivre intensément.

Un récit multimédia : la voix d’un “témoin”, le naturaliste, le géographe, l’anthropologue, le météorologue interviennent dans chaque salle pour indiquer le thème des 6 sections du Musée.

Une symphonie de sons et de couleurs : des projections et des sons donnent vie à des scénographies, des reconstructions, des jeux multimédia et interactifs pour vous éduquer, vous amuser et vous plonger dans la culture alpine. Ce sont les vidéos qui guident le visiteur dans cette exploration captivante.

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Ponts et vieilles maisons dans la vallée de Champorcher

Architecture  -  Champorcher

Une architecture originale sur un territoire jadis inaccessible

Dans une vallée rocheuse et escarpée comme celle de Champorcher, passer d’une rive à l’autre du torrent n’était pas facile.

En appuyant les fondations des ponts sur des gouffres rocheux dominant les eaux tumultueuses, les maîtres bâtisseurs des XVIIe et XVIIIe siècles ont construit de véritables chefs-d’œuvre qui résistent encore aujourd’hui aux crues les plus impressionnantes.

Situé à 6 kilomètres à peine de la vallée centrale, à proximité du chef-lieu de Pontboset, un sentier permet de réunir plusieurs ponts arqués en dos-d’âne sur le Rathus, et conduit à des vallons du versant ensoleillé où se nichent de nombreux villages abandonnés.

Les maisons, accrochées à la pente, sont caractérisées par leurs « soulei », de haut greniers fermés par des planches verticales enserrées par des pilastres aux angles. De petites maisonnettes en pierre à deux étages, construites à proximité, servaient de séchoirs à châtaignes et rappellent, jusqu’à 1000 mètres d’altitude, que le peuplement de cette vallée n’a eu sa raison d’être que grâce à ce fruit nourricier.

Plus haut, la culture des céréales prend une dimension héroïque. Les champs de seigle autrefois cultivés en terrasses caractérisent ce paysage entièrement façonné par l’homme.

Dans les villages comme Outre l’Eve, de nombreux greniers pour les gerbes et le blé témoignent de l’habileté des charpentiers de cette vallée alpine originale, qu’il faut absolument découvrir.

L’écomusée du chanvre à Chardonney a été aménagé dans un ancien grenier du XVIIIe siècle, suite à l’aménagement d’une étable habitée, sur le modèle des étables de Champorcher en hiver. Les habitants étaient spécialisés dans le tissage du chanvre et, de le Val d’Aoste, on charriait cette précieuse matière première indispensable à la vie quotidienne pour la confection des sous-vêtements, des draps et des linceuls.

La route des Gaules et son arc

Architecture romaine  -  Donnas

La route consulaire des Gaules, construite pour relier Rome à la vallée du Rhône, présente dans la portion de Donnas, l’un des points les plus caractéristiques. Elle est taillée directement dans la roche, sur une longueur de 221 mètres.

Les dimensions des fouilles sont mises en évidence par l’éperon rocheux qui a été laissé dans lequel un arc a été creusé : d’une épaisseur de 4 mètres, 4 mètres de hauteur et presque trois mètres de distance entre les deux chambranles. Au Moyen-Âge, elle servait de porte au Bourg et elle était fermée pendant la nuit.

Sur les pavés de la route, on peut encore voir les traces laissées par les chars tandis qu’après l’arc on trouve la borne milliaire XXXVI donnant la distance en “mille” entre Donnas et Aoste (environ 50 Km).

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Lou Dzeut - manufatti in canapa

Artisanat  -  Donnas

Suivant la trace d'une ancienne tradition, la Coopérative "Lou Dzeut" de Champorcher — maintenant également présente à Donnas — perpétue l'art du tissage manuel du tissu en chanvre, créant et brodant des linges et des objets artisanaux qui incarnent une riche histoire et un patrimoine solide, synonymes d'unicité et de qualité. Le nom "Lou Dzeut" n'est pas un hasard : dans le patois local, il signifie à la fois "essaim," symbolisant le travail collectif et la collaboration, et "germination," comme une promesse de nouveaux fruits.

Le travail manuel sur les anciens métiers en bois, où les mains et les pieds des tisserands bougent de manière arythmique, évoque une époque révolue. C'est une tâche exigeante et ardue, mais aussi fascinante, où la qualité prime sur la quantité. Les tisserands, ainsi que le maître de couture, les brodeuses et les dentellières, continuent de produire des tissus en chanvre et en lin, créant des objets uniques et personnalisés pour la maison et le trousseau.

Dans l'atelier, des pièces de haute qualité sont créées, respectant la tradition tout en s'adaptant aux besoins contemporains. Il est également possible de commander des chemises et des gilets sur mesure, confectionnés à partir des tissus produits sur place.

Ouvert du mardi au dimanche (fermé le lundi) de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

    (+39) 012537327

Tour de Pramotton

Châteaux et tours  -  Donnas

Il s’agit de la première tour que l’on rencontre en accédant au Val d’Aoste; elle date du XIIIème siècle.
Située à environ trente minutes de marche du hameau de Pramotton, sur la rive droite de la Dora Baltea, la tour a une forme hexagonale et possède six créneaux placés au niveau des angles.
L’entrée se trouve à quatre mètres au-dessus du sol et il est encore possible de voir une partie du mur d’enceinte qui l’entourait à l’origine.

Chapelle d'Albard

Églises et sanctuaires  -  Donnas

La chapelle d’Albard est située près du village du même nom dans la commune de Donnas, à 613 mètres d’altitude, surplombant le fort et le village de Bard, et est dédiée à la traduction des reliques de Saint Grat.
La façade est datée de 1756 et est décorée de fresques avec la scène de la déposition de la Sainte Croix sous une gloire d’anges.

Chapelle de Verale

Églises et sanctuaires  -  Donnas

Dans l’alpage de Verale, à 1215 mètres d’altitude, se dresse la chapelle dédiée à la transfiguration de Notre-Seigneur, fondée en 1753. Dans le village on peut également voir le four communautaire utilisé pour la cuisson du pain.

Autrefois, les fidèles se rendaient en procession au sanctuaire voisin de Machaby le 5 août pour la fête de Notre-Dame des Neiges et, à leur retour, le lendemain, ils s’arrêtaient à Verale pour la Transfiguration. Aujourd’hui, la célébration a lieu le deuxième samedi d’août.

Chapelle saint Ours

Églises et sanctuaires  -  Donnas

L’une des plus anciennes chapelles de la région de Donnas, elle est située à l’ouest du village médiéval et aurait été fondée pour protéger les maisons des inondations fréquentes et dangereuses de la rivière Doire Baltée. La chapelle semble avoir déjà été mentionnée en 1176 dans une bulle du pape Alexandre III.

Le linteau du portail d’entrée porte la date de 1692, année de la reconstruction de la chapelle. Le beau portail de pierre est une copie à échelle réduite de celui de l’église paroissiale d’Issime (vers 1685).
A l’intérieur, on peut admirer une chaire de la fin du XVIIIe siècle en bois doré et polychrome sur laquelle se détachent figures de saints et guirlandes de fleurs.

Église paroissiale de San Pietro in Vincoli

Églises et sanctuaires  -  Donnas

L’église paroissiale se situe au centre du village, près de la gare ferroviaire. Reconstruite en 1830 sur les fondations de la précédente, elle renferme de nombreuses fresques et un maître-autel imposant en marbre du XVIIIème siècle. Les œuvres artisanales en bois telles que le chantre, soutenu par des têtes de cariatides, la chaire finement ciselée, les confessionnaux, le baptistère, les bancs du chœur et les portes, sont intéressants. La tour carrée du clocher a été construite après l’église. Sa base est décorée d’un ancien bas-relief du XIIIème siècle représentant Saint-Pierre.

    (+39) 0125.807032

Écomusée ‘’Laiterie de Treby’’

Musées  -  Donnas

Le bâtiment du hameau Tréby de Donnas, qui de 1897 à 1980 a accueilli l’activité de la laiterie sociale locale a un double intérêt historique et culturel car il témoigne à la fois du passé rural du village et de la séculaire présence à Donnas de la Confrérie du Saint-Esprit, dont l’activité caritative a survécu presque jusqu’à nos jours.

Alors que les locaux utilisés il y a trente ans comme laiterie sociale conservent de nos jours le mobilier et l’équipement pour la livraison du lait et la transformation fromagère, ainsi que la documentation et les registres relatifs au fonctionnement de l’association elle-même, les fresques de la pièce adjacente attestent l’activité de la « Confrérie du Saint-Esprit », existant depuis 1012 comme marqué sur la représentation de la Cène.
Le devoir de la confrérie était de traduire la foi en œuvres de charité, de distribuer de la nourriture aux pauvres et d’accueillir les sans-abri en cas d’incendie. L’activité caritative de la confrérie s’est poursuivie pendant plus d’un siècle et demi après sa suppression officielle en 1776.

L’acte de fondation de la laiterie de Treby date du 25 juillet 1897.
Cinq ans plus tard, le 21 mai 1902, la laiterie de Treby acheta le bâtiment de la Confrérie du Saint Esprit, où elle exerça son activité jusqu’en 1980, quand la société se dissolut.

L’édifice, cédé en l’an 2000 à la Mairie de Donnas, a été restauré et destiné, en 2003, à musée ethnographique, aménagé avec les mêmes objets et matériaux utilisés autrefois pour la transformation du lait.

    (+39) 0125.807051
    info@comune.donnas.ao.it

Musée de la vigne et du vin

Musées  -  Donnas

Les objets et les outils présentés dans le musée sont encore aujourd’hui pour la plupart d’usage commun à Donnas.

Leur origine se perd dans le temps, les noms en patois, souvent intraduisibles, évoquent un passé où la culture de la vigne était une activité courante et profondément enracinée dans la culture locale. Il s’agit d’objets simples, mais savamment réalisés par des mains habiles et qui étaient utilisés dans les vignes ou dans les caves.

Le Musée a été aménagé dans les caves du bâtiment “Anna Caterina Selve”, construit en l’honneur de la mère de Monsieur Federico Selve pour les habitants de Donnas.
L’élégant édifice dont la structure géométrique est linéaire, se compose d’un corps unique avec des hauteurs différentes et présente, dans sa partie extérieure, des moulages horizontaux qui évoquent l’idée du bossage.

Les caves possèdent un splendide plafond voûté en briques.
Servant à l’origine de dépôt, les locaux ont accueilli entre 1971 et 1976 le siège des Caves Coopératives de Donnas et les tonneaux du premier vin d’Appellation d’Origine Contrôlée du Val d’Aoste: les caves, restaurées par la commune de Donnas, ont été transformées en 2003 pour accueillir le Musée.

En plus des outils et objets liés aux vendanges et à la vinification il y a, le long de la visite, quelques écrans tactiles qui illustrent les techniques de transformation et les vins locaux.

    (+39) 340.3455869
    (+39) 338.8685598

Pierres coupellées

Archéologie  -  Hône

Il s’agit de rochers ou de pierres sur lesquels de petits trous décoratifs concaves, en forme de coupe, ont été gravés à l’aide de pierres dures ou de pointes métalliques. Ces pièces préhistoriques remontent à la fin de l’âge de bronze et à l’âge du fer. Le but de ces entailles n’est pas encore très clair : certains chercheurs pensent que les pierres coupellées servaient lors de rites religieux et propitiatoires. Sur le territoire de Hône, les pierres coupellées sont situées à Montoulin (900 mètres) et dans le hameau Plan Priod (465 mètres).

Palais Marelli

Châteaux et tours  -  Hône

Il s’agit de la demeure construite en 1689 à proximité de l’église paroissiale de Saint-Georges, par le Comte Jean-Pierre Marelli, sous-intendant général des armes et des munitions de la Maison de Savoie, qui quelques années auparavant avait reçu en fief le territoire de Hône.
Le bâtiment se développait dans le sens horizontal ; il était caractérisé par la présence de jardins extérieurs et intérieurs. Pourtant, très tôt, ce bâtiment qui avait été conçu comme un palais seigneurial fut utilisé comme une ferme et, dès les premières décennies du dix-huitième siècle, il était fort détérioré. Vers le milieu du dix-neuvième siècle, Giovanni Antonio Colliard, longtemps maire de Hône, acheta le palais et resta son propriétaire jusqu’au milieu du siècle suivant.
Dans les dernières décennies, l’aménagement architectural du palais a subi de profondes transformations.

Église paroissiale de San Giorgio

Églises et sanctuaires  -  Hône

L’église paroissiale de Saint-Georges a des origines très anciennes : elle était déjà citée dans une bulle du Pape Alexandre III de 1176. Au cours des premières décennies du XVIIIème siècle, le bâtiment a été reconstruit, puis, en 1752, les frères Gilardi réalisèrent les statues de la poutre de triomphe. D’autres travaux importants furent réalisés en 1833 tandis qu’en 1897 l’intérieur a été orné de fresques par Alexandre et Auguste Artari, deux peintres de Verrès.

ÉLÉMENTS INTÉRESSANTS :
- les trois autels de style baroque datant du XVIIIème siècle sont en bois sculpté, peint et doré ;
- le chantre est orné de caryatides originales
- la chaire en noyer composée de plusieurs panneaux sculptés date du dix-neuvième siècle.

Le musée de la paroisse présente, entre autres, les pièces suivantes :
- un bas-relief représentant la Madone de la Miséricorde, datant vraisemblablement de 1600, provient de la chapelle de la Ruine qui fut détruite par une inondation au XVIIème siècle.
- un bas-relief représentant Saint-Georges, la princesse et le dragon, remontant à la première moitié du XVIIème siècle
- de nombreuses sculptures et objets sacrés ayant une grande valeur.

    (+39) 3497269926
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Les ponts anciens de Pontboset

Architecture  -  Pontboset

Le nom du village, Pontboset, évoque de lui même ce qui le caractérise largement : la présence d’un grand nombre de ponts.

En effet, en partant du chef-lieu, une agréable promenade peut être effectuée en traversant six ponts : citons, entre autres, le superbe pont à dos d’âne sur l’Ayasse (le pont de Bozet), qui mène au sentier muletier en direction des villages de Piolly et de Fournier, le magnifique pont en pierre à trois arches qui mène à l’ubac, et le pont de Vaseras situé sur le torrent Manda.

De plus, entre les deux villages de Savin et Fassiney, l’actuel pont en pierre a été construit en 1878 afin de remplacer le pont précédent qui était en bois. Il a résisté sans dommage à toutes les inondations.

    0125/803070

Chapelle du Gom

Églises et sanctuaires  -  Pontboset

L’actuelle chapelle du Gom, qui date de la troisième décennie du VIIIème siècle, est reconstruite sur les ruines d’un bâtiment précédent, bien plus petit, avec une entrée au sud. Le bel autel baroque est probablement l’œuvre de l’un des nombreux artistes valdôtains qui travaillaient dans la Vallée d’Aoste, Francesco Antoni d’Alberto. Un gracieux mais insolite motif de décoration est peint sur la façade de la chapelle.

Église de Saint Grat

Églises et sanctuaires  -  Pontboset

L’église d’origine a été construite entre 1622 et 1624, donc peu avant la fondation de la paroisse (1625), mais fut ensuite reconstruite en 1843-44, sur les plans et sous la direction de l’architecte Pacifique Dallou de Donnas. Les murs internes furent recouverts de fresques en 1910 par les peintres Stornone, Sardi et Carretti.
L’autel date du dix-neuvième mais il contient des statues réalisées en 1706 par le maître de Biella, Serra. Le crucifix de l’arc triomphal daterait de 1625. Une belle fontaine en pierre, construite en 1830 par le tailleur de pierre Peraldo de Biella, se situe sur la place devant l’église.

    0125806931

Sanctuaire de Retempio

Églises et sanctuaires  -  Pontboset

Le sanctuaire de Retempio, qui date de 1835, est constitué d’une chapelle consacrée à Notre-Dame de la Visitation et à saint Roch. La chapelle abrite une statue en bois doré de la Vierge et deux statues polychromes représentant saint André et saint Barthélemy. Le sanctuaire doit son nom à l’alpage de Tempioz, qui se trouve à peu de distance.
Le sanctuaire est objet d’un pèlerinage traditionnel le 2 juillet. De là, vous profiterez du splendide panorama sur le Mont Rose et sur le Cervin.

Pont Romain

Architecture romaine  -  Pont-Saint-Martin

C’est un témoignage imposant de la romanisation de la Vallée d’Aoste. La date de sa construction est incertaine : pour certains il aurait été construit vers l’an 120 av.J.-C., pour d’autres en l’an 25 av.J.-C.

Le pont
Bien ancré des deux côtés directement dans la roche, il est haut 25 mètres et son arche est d’une largeur de 35 mètres. Sur la base, sont visibles, creusés directement dans la roche, les emplacements des travées en bois qui ont constitué la structure nécessaire à la construction de l’arche en pierre. À la fin du dix-neuvième siècle, quelques clés en fer furent placées pour consolider la structure. Au début du dix-neuvième siècle, fut construit, un peu plus en aval, un autre pont, en bois, remplacé ensuite en 1876 par l’actuelle construction en maçonnerie.

La légende
La fantaisie populaire a attribué la construction du pont au diable. La légende raconte que Saint-Martin, évêque de Tours, en rentrant à son diocèse d’Italie, aurait été bloqué par le torrent Lys dont la crue avait emporté la seule passerelle. Le diable lui proposa de résoudre ce problème en construisant, en une seule nuit, un pont solide, contre l’âme du premier qui le traverserait. Le saint homme accepta, mais le matin suivant, il laissa un morceau de pain à l’autre extrémité du pont de sorte que le premier à le traverser fut un petit chien affamé. Furieux, le diable disparut dans le Lys au milieu des éclairs et des relents de soufre et laissa le pont aux habitants. Cette légende est encore l’un des thèmes principaux du carnaval de Pont-Saint-Martin qui s’achève, sous le pont romain, par un bûcher sur lequel le diable est brûlé .

    0125830611
    protocollo@comune.pontsaintmartin.ao.it

Château Baraing

Châteaux et tours  -  Pont-Saint-Martin

Sa construction sur un rocher dominant le vieux village a commencé en 1883, à l’initiative du docteur Pietro Annibale Baraing, l’une des figures importantes de Pont-Saint-Martin.
De style néogothique, courant à l’époque, il fut entouré d’un vaste jardin avec des serres et des fontaines, et fut achevé en 1893.
En 1931, il fut légué à la commune de Pont-Saint-Martin qui en fit le siège de la mairie ; de l’après-guerre au début des années 60, il a accueilli le bureau d’insertion professionnelle.
Après plusieurs années d’abandon, il a été restauré et abrite aujourd’hui la Communauté des Montagnes Mont Rose.

    0125807873

Maison forte l' Castel

Châteaux et tours  -  Pont-Saint-Martin

Autrefois appelé della Rivoire, le château fut construit en différentes phases et servit de résidence aux seigneurs de Pont-Saint-Martin à partir de la fin du XVe siècle. Remanié à plusieurs reprises, tout en conservant divers aspects significatifs, l’ouvrage pouvait être identifié dans ses formes primitives à une fortification rurale (d’où le nom d’une place forte), mais sa fonction, en plus d’être défensive, était aussi ostentatoire, répondant au besoin de souligner le prestige dont jouissent les propriétaires.
Le bâtiment est réparti sur quatre étages : un sous-sol, avec la fonction d’un entrepôt ou d’une salle de traitement des produits agricoles, deux étages représentant les étages principaux et un troisième, avec des fenêtres de siège, avec des caractéristiques de vie plus modestes.
Du côté sud-ouest, un corps en saillie repose sur des étagères superposées en pierre équarrie. Au nord-ouest, vers via Castello, la structure originale du mur est clairement visible, faite de pierres et de mortier de chaux; au sommet se détache une cheminée caractéristique. Au nord-est se trouvent l’entrée et la cage d’escalier qui mène à la mezzanine et aux deux étages surélevés. Divers éléments intéressants présentent également le côté sud-est, qui donne sur la cour intérieure : trois fenêtres à grille, un balcon en bois reposant sur un système d’étagères, de poutres et de foudres et enfin le pigeonnier.
La restauration menée en 2012 a permis de récupérer le bâtiment en le soustrayant à l’abandon et aux signes de vieillissement et en permettant de le restituer à la population et à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du pays.

Visite
Après la rénovation, le fief des seigneurs de Pont-Saint-Martin est devenu le foyer non plus de familles nobles, mais de talents et de culture, un musée et un centre culturel qui rendent dignement cet édifice historique à la commune dans toute sa splendeur.

En plus de quelques dessins du maître Francesco Corni, la structure abrite divers meubles d’époque appartenant aux collections de l’administration régionale, installés au rez-de-chaussée avec l’exposition “Presenze”, vêtements et linge anciens interprété par Daniela Evangelisti.
Le troisième étage est consacré aux oeuvres du sculpteur Cristiano Nicoletta, mises à disposition par la Surintendance du Patrimoine et des Activités Culturelles de la Région Autonome du Val d’Aoste, ainsi qu’à l’exposition “Le bombardement du Pont Saint Martin - 1944” . Enfin, en montant au dernier niveau se trouve l’exposition photographique “Vignobles” organisée par Enrico Peyrot.

    (+39) 0125.807793
    (+39)335.1251920
    biblioteca@comune.pontsaintmartin.ao.it

L'église de Fontaney

Églises et sanctuaires  -  Pont-Saint-Martin

L’église de Fontaney est située le long de la route principale de Perloz, juste au-dessus du centre de Pont-Saint-Martin, cachée par la végétation de cyprès et buis, dans un lieu riche en sources dont l’humidité a malheureusement causé le déclin de ce beau modèle, qui reproduit en miniature le plan de la cathédrale d’Aoste, et desquelles dérive le toponyme, qui signifie “lieu des fontaines”.

Histoire
Élevée entre 1590 et 1595 par le Baron Pierre de Vallaise sur des terres appartenant à sa famille, à côté de la maison-forte, elle fut consacrée au Précieux Sang et Corps de notre Seigneur Jésus Christ et la Vierge Marie. Au moment de la construction de l’église, le territoire de Pont-Saint-Martin appartenait encore aux paroisses de Perloz et Donnas ; après d’interminables supplications et les instances des habitants et du Baron qui la fit bâtir, le 5 juin 1614 l’église fut érigée en paroisse par l’évêque Martini et ainsi resta jusqu’en 1899.

Description
L’église est en forme rectangulaire, à trois nefs divisées par des piliers ornés de fresques avec scènes de la vie des Saints. Les peintures à l’intérieur, en assez bon état de conservation, portent la date de 1726. L’abside polygonale est pourvue d’un déambulatoire qui prolonge les nefs latérales. Les voûtes sont sphériques, divisées par des cordons en pierre grise. Les peintures de la Renaissance de la façade, décorée en 1600, représentent des scènes de l’Ecriture Sainte.
Adossée au côté droit de l’église, la chapelle du Rosaire, contemporaine au reste du bâtiment.
Le presbytère est placé sur un échelon élevé au-dessus du sol de l’autel : il était auparavant limité par deux colonnes de tuf, encore visibles sur les parois latérales.
Les nefs sont éclairées par quinze grandes fenêtres, autrefois munies de vitraux au plomb avec des images de Saint Martin, la Gloire du Christ, la Vierge et les douze Apôtres.
A l’intérieur une fresque sur un pilier représente l’épisode de Saint Martin (dont le nom de la commune où se trouve l’église) qui secourt un mutilé et, sur le flanc droit, on observe la chapelle du Très Saint Rosaire, où sont ensevelis des membres de la famille des Mongenet, originaires de la France et fondateurs d’importantes usines à Pont-Saint-Martin et dans ses alentours au siècle XIX et XX .
La sacristie était en communication avec le clocher, désormais effondré.

En 1839, avec l’inauguration de la nouvelle église paroissiale construite dans la plaine, l’ancienne église de Fontaney commença à être dépouillée de tout ornement et fut peu à peu abandonnée.
En 1904, une ordonnance de la Mairie de Pont-Saint-Martin en aurait même ordonné la démolition à fin de permettre l’agrandissement du cimetière voisin. L’intervention du curé don Fortunato Quendoz fut décisive et réussit à sauver de la destruction ce joyau de l’architecture sacrée : la Direction Régionale des Anciens Monuments en effet déclara en 1910 l’église de Fontaney monument national.
En 1968 on intervint sur les enduits et en 1998 on procéda à la reconstruction de la toiture, à la fin d’une série complexe d’opérations de restauration et de rénovation qui ont permis au monument de récupérer son identité.
Depuis 2009 l’église de Fontaney a été finalement restituée à la population.

Musée du Pont Romain

Musées  -  Pont-Saint-Martin

Le musée est dédié à l’imposant pont construit par les Romains au 1er siècle avant J.C. et dont la majestueuse arcade est la plus vaste parmi celles qui datent de la même époque encore visibles en Europe.

Une intéressante série de photographies, de dessins et de documents permet de satisfaire toute curiosité concernant le “Pont du Diable”: les matériaux utilisés et la technique de construction, les légendes dont le pont a été le protagoniste, la restauration au dix-neuvième siècle, le bombardement allié d’août 1944 qui l’a miraculeusement épargné.
De plus, le musée du pont romain est le point de départ d’une visite approfondie au village de Pont-Saint-Martin, présenté par un film projeté dans la même petite salle.

Carnevale storico

Traditions  -  Pont-Saint-Martin

Il Carnevale di Pont-Saint-Martin è nato nel 1910 e trae origine da due distinte leggende popolari.
Una è imperniata sul personaggio del Diavolo che, come vuole la leggenda, fu interpellato da San Martino per la costruzione di un ponte solido sul torrente Lys. Il Maligno innalzò un bellissimo arco in una sola notte, ma in cambio chiese l’anima che per prima vi fosse transitata. Il Santo però ingannò il Diavolo facendo passare sul ponte un cane: il Maligno si infuriò e voleva distruggere la propria opera: aveva già aperto una breccia sul parapetto del ponte, ma San Martino piantò una croce nel suo punto più alto e fece scomparire il Diavolo. In seguito venne eretto un oratorio nel luogo dove era stata fatta la breccia, per annullare il maleficio che non permetteva di ripararla in nessun modo.
Il personaggio della Ninfa si rifà invece alla leggenda della Fata di Colombera: secondo la tradizione questa leggiadra creatura abitava in un antro scavato nella roccia nei pressi di Réchanter. Ma gli abitanti del borgo la accusarono di iniquità ed ella decise di lasciare quel luogo inospitale. Fece cadere una pioggia torrenziale che ingrossò le acque del rivo di Réchanter, poi fermò le acque del Lys formando un lago nel quale ella si adagiò, per poi ridare nuovamente sfogo ai flutti. La terribile ondata, arrivata nei pressi di Pont, rischiava di travolgere il Ponte Romano ed alcuni abitanti del paese invocarono la ninfa: “Baissez-vous, la belle, et laissez-nous le pont!” La giovane creatura, commossa, risparmiò il Ponte ed il paese, cosa che gli abitanti ricordano ancor oggi con riconoscenza.
Durante la festa si svolge anche la “corsa delle bighe”, in ricordo dell’occupazione Romana al tempo dei Salassi, ed i festeggiamenti si concludono con il rogo del Diavolo sotto il ponte.
La manifestazione inizia il sabato grasso per terminare il mercoledì delle Ceneri.

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