Églises et sanctuaires: Saint-Vincent

6 Résultats
Page 1 de 1

Église de Moron

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle est située dans le village de Moron, sur la colline de Saint-Vincent.

Sa structure actuelle avec une vaste abside circulaire remonte au XVème siècle lorsque d’importantes modifications d’un probable bâtiment roman existant furent effectuées. Elle a longtemps conservé certaines prérogatives des églises paroissiales (célébrations et cimetière) sans jamais avoir été une paroisse.

La voûte de l’abside présente une belle série de branches en pierre. De récents travaux de restauration ont supprimé les structures et les décorations modernes en tentant de rendre à l’église son aspect d’origine.
Par le passé, le lundi de Pâques, se tenait la procession des vignes qui, en presque six heures, traversait tous les villages et les chapelles de la colline de Saint-Vincent.

(+39) 0166512867
parrocchia_stvincent@libero.it

Église paroissiale San Vincenzo

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Bâtie par les Bénédictins au XIème siècle, dans le style roman, l’église a fait l’objet de multiples superpositions architectoniques, mais aussi de travaux de restauration importants (1968-1972).

Elle se dresse sur les restes d’un bâtiment romain mis à jour à l’occasion de travaux de restauration récents et datant de 300 à 400 après J.C. Il s’agissait soit d’une grande villa patricienne, soit d’un bâtiment public ; il était doté d’un double système de chauffage et d’air pulsé sous le sol qui permettait de chauffer le “calidarium”.
Le site archéologique sous l'église est actuellement fermé

L’intérieur est particulièrement impressionnant grâce au contraste net entre la sobriété du décor et la richesse de la décoration picturale de la partie absidale. La nef présente une succession de colonnes carrées, circulaires et polygonales.

Initialement, l’église n’avait pas de voûte (elles datent de 1696), ni ses grandes ouvertures actuelles. Le toit était droit avec des fermes à vue ou avec un plafond à caisson et la lumière entrait en douceur par les fenêtres hautes, étroites, cintrées, à double ébrasement. Même l’arc brisé qui domine l’autel est postiche, même s’il est assez ancien. L’arc triomphal qui date probablement du XIIIème siècle a réduit la cuvette absidale au niveau du plancher. L’espace situé sous la crypte, a été sensiblement réduit en une chapelle souterraine mystique à trois petites nefs dotées de trois arcades chacune et dont les petites colonnes en pierre soutiennent les chapiteaux datant du VIIIème siècle.

Les fresques de l’église les plus anciennes se trouvent dans l’absidiole nord. Elles ont été réalisées par Iacopo Jacquerio (ou par son école) en 1416. Toujours au XVème siècle, Giacomino da Ivrea a peint l’arc triomphal avec un cycle de docteurs de l’église, de saints et de prophètes. Au-dessus de ces peintures, recouvertes d’enduit, Filippo da Varallo réalisa vers la fin du XVIème siècle des décorations que l’on peut encore admirer (en partie, grâce aux travaux de restauration des années 70) et qui recouvraient entièrement le bassin du presbytère.

Le Christ sur la Croix du presbytère est un bronze de Luciano Minguzzi.

Avec le nouvel aménagement du musée, le visiteur est guidé à travers un parcours à la découverte des lieux emblématiques de la religiosité locale, comme l’église paroissiale et les nombreuses chapelles villageoises, d’où proviennent les objets d’art exposés, témoins de la foi et de la dévotion populaire locale.
Vous pourrez y admirer des sculptures en bois et autres oeuvres d’art allant du XVe au XVIIIe siècle, comme les splendides orfèvres.

(+39) 0166512867
parrocchia_stvincent@libero.it

La chapelle de Cillian

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle se dresse au milieu du village à l’emplacement d’un ancien pressoir collectif.

Achevée en 1954, cette chapelle familiale, dédiée aux Saints Innocents, fut construite à la demande de Thérèse et Vincent Gorris, suite à un vœu fait au cours de la deuxième guerre mondiale.

Sa façade a été décorée de fresques par le peintre valdôtain Italo Mus. Sur le mur nord, une invocation en français invite le passant à la méditation.
L’intérieur, entièrement orné de galets extraits de la Dora, invite à la contemplation. Dans le chœur, un grand tableau sur bois réalisé par Italo Mus, montre la Vierge portant un manteau rouge sur le point d’écraser le serpent. Les deux autels sont également remarquables : celui d’origine porte une sculpture du Sacré Chœur ; l’autre, construit selon les principes de la réforme liturgique, est tourné vers les fidèles. Les deux vitraux représentent les saints patrons des époux Gorris, Vincent et Thérèse.

(+39) 0166512867
parrocchia_stvincent@libero.it

La chapelle de Tromen

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Elle fut construite à la demande des habitants de Écrivin, Moulin et des autres hameaux de la région sur les digues du Grand-Valey pour demander la protection des crues du torrent.

Dédiée par ses bâtisseurs à Saint-Michel, puis, après son extension en 1747 à Notre-Dame des Neiges, la chapelle était connue par le passé comme un Sanctuaire. Elle était très chère aux yeux des habitants qui firent de nombreux dons (notamment des donations pour la célébration des offices). Le temple dispose toutefois de faibles rentes. En fait, aux termes d’un document de 1866, l’aumônier de l’église convoqua les anciens fondateurs et leur rappela un engagement écrit datant de 1747 afin de lever des fonds pour financer les travaux de restauration.

La grande fresque qui recouvre la façade avec des scènes du Jugement Dernier est remarquable. Le petit clocher sur le toit adjacent est particulièrement caractéristique.

(+39) 0166512867
parrocchia_stvincent@libero.it

Le sanctuaire de Grun

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Il se trouve au cœur de la colline de Saint-Vincent.

La construction du sanctuaire est partie d’une idée de Pierre Bréan, un abbé, alors vice-évêque de la région entre 1705 et 1713 et très attaché à la Vierge. Par un accord signé en 1725, les habitants de Grun et de Valmignana s’engagèrent à fournir le terrain et les matériaux nécessaires à sa construction tandis que le révérend Bréan s’engagea à payer les travaux et à meubler la chapelle. Sa construction fut achevée en 1727 ; parmi les participants à la fête d’inauguration, citons la présence de Jean-Baptiste Perret qui, en 1770, découvrira la source d’eau thermale.
Le sanctuaire est rapidement devenu un lieu de pèlerinage et les ex voto apportés par les fidèles qui avaient demandé une grâce, une demande de guérison ou de conversion, furent particulièrement nombreux.

Agrandie en 1864, la petite église possède une nef, un chœur, une sacristie et un petit chantre. Sur les murs, à côté du Chemin de Croix, on peut voir un grand nombre d’ex voto ; sur l’autel, en béton, entre quatre colonnes, il y avait, par le passé, un grand tableau de Marie, qui a été volé en 1992. Aujourd’hui, sur un plateau, on peut voir une statue de la Vierge en bois de noyer donnée par un dévot.
À l’extérieur, l’entrée, intégrée dans la maçonnerie, forme un portique. La fresque, réalisée par Mus et représentant la Vierge accueillant les pèlerins les bras ouverts, est remarquable.

Autrefois, plusieurs processions partaient du village de Saint-Vincent en direction du sanctuaire de Grun ; il faut notamment évoquer celle qui avait lieu fin mai et la procession “de la pluie” où l’on demandait la pluie ou son arrêt.

(+39) 0166512867
parrocchia_stvincent@libero.it

Le Sanctuaire des Partisans

Églises et sanctuaires  -  Saint-Vincent

Cette chapelle se trouve à quelques kilomètres avant d’arriver au Col de Joux, en partant de Saint-Vincent.

Les travaux de construction de la chapelle-sanctuaire des Partisans d’Amay ont commencé en 1951 et se sont achevés en 1962 par la volonté d’un chef partisan fils d’une des plus anciennes familles patriarcales de Saint-Vincent : Edoardo Page (1899-1977) qui a voulu ainsi rassembler dans le cimetière voisin, même après la mort, quelques "garçons" qui avaient combattu avec lui. Sur la façade, une grande plaque de pierre est apposée sur laquelle est écrit "Ai caduti per la libertà 9-9-1943 / 25-4-1945".

Le bâtiment est constitué d’une seule nef sur laquelle trône une grande fresque, œuvre du maître Lucio Bulgarelli, dans laquelle sont représentées des formes humaines placées sur les côtés d’un globe de feu et de lumière sur lequel, à partir d’un arc-en-ciel représentant la paix, est écrit le mot "Libertà" et la date "1961". Caractéristique est le clocher à section conique, également en pierre.

La chapelle est de propriété privée et elle est ouverte le 7 septembre de chaque année pour commémorer les Partisans tombés pendant la Deuxième Guerre mondiale.