Patrimoine: Aymavilles, Villeneuve

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Le pont-aqueduc romain de Pont d'Ael

Architecture romaine  -  Aymavilles

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A proximité du hameau de Pondel, situé sur la droite en aval de la route qui d’Aymavilles monte à Cogne, se trouve un pont-aqueduc construit à l’époque romaine sur le torrent Grand-Eyvia. Il s’agit d’une grandiose œuvre en maçonnerie et blocs de pierre taillée, mesurant 56 mètres de hauteur et plus de 50 de longeur.
Le monument avait une double fonction de pont et aqueduc et se présente, en effet, construit sur deux niveaux: une canalisation supérieure imperméabilisée pour l’écoulement de l’eau et un passage dans la partie inférieure, d’environ 1 mètre de largeur, qui permettait le transit d’hommes et animaux.
Une inscription apposée sur le côté nord date la construction à l’an 3 av. J-C., à l’initiative privée de Caius Avillius Caimus, originaire de Patavium (Padoue): membre d’une gens aisée, il possédait tous les atouts pour investir dans l’activité minière qui permettait de tirer des caves locales le marbre “bardiglio”, largement utilisé à l’époque romaine pour l’édification de bâtiments publics et privés dans la ville d’Aoste. La fonction du pont-aqueduc était donc fondamentale pour apporter l’eau nécessaire à l’extraction et transformation du marbre des caves du lieu-dit Pesse, dans la commune de Aymavilles.
Les récents travaux de recherche, rénovation et valorisation du site de Pont d’Ael ont consisté dans une série de campagnes de fouilles archéologiques sur le passage supérieur et sur la rive à la gauche orographique, ainsi que dans la totale restauration conservatrice du pont-aqueduc, de plus que la réalisation d’un parcours de visite et la récupération d’un bâtiment adjacent destiné à devenir le Centre d’interprétation du site.
Le projet de valorisation a permis la réconstruction du parcours à anneau originaire, en permettant aux visiteurs de passer sur le canal supérieur, d’entrer dans le niveau piétonnier depuis le côté gauche et de sortir sur la rive droite, où l’on reproduira dans la roche naturelle l’ancienne voie romaine de service, aujourd’hui en partie détruite à cause de la nature schisteuse et friable de la roche locale.

    (+39) 0165902252
    (+39) 0165274363

Château de Aymavilles

Châteaux et tours  -  Aymavilles

Le château est fermé du 11 au 25 novembre 2024

Un château unique en son genre, dont l’aspect extérieur illustre les phases médiévales et baroques, fruits des initiatives architecturales des différents membres de la famille Challant, qui au cours des siècles ont adapté l’édifice aux exigences et au goût de l’époque.

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Le château d’Aymavilles est situé dans la commune du même nom, en Vallée d’Aoste, sur une colline entourée de vignes le long de la route qui mène à Cogne.
Le château a fait l’objet d’une intervention minutieuse de rénovation qui a commencé en 2000 et qui a impliqué de nombreuses professions pour la conception, les études et les recherches historiques, les fouilles archéologiques et les rénovations. La rénovation a concerné aussi bien la structure architecturale que les décorations des intérieurs, parvenant à valoriser les particularités des différentes campagnes de construction et des nombreux remaniements qui ont eu lieu au fil des siècles.
De nombreuses anecdotes, surprises et curiosités ont émergé du passé lors des recherches d’archives et au cours des travaux, et tout ceci est aujourd’hui visible pendant la visite.

L’histoire
Le château est cité pour la première fois en mai 1207. Le château commence à subir des transformations importantes à partir du XIVe siècle, avec le passage aux Challant, importante famille noble de la Vallée d’Aoste.
Au cours du XVe siècle, le château a été agrémenté de quatre tours angulaires, d’un double mur d’enceinte et du dernier étage.
Une grande campagne de construction remonte à l’époque de Joseph-Félix de Challant : entre 1713 et 1728, les espaces compris entre les quatre tours angulaires sont enrichis de loggias, décorées d’élégants éléments en stuc, tandis que les intérieurs de la demeure sont bien transformés pour les rendre plus confortables.
La création du parc à terrassements contribue à conférer au château un aspect de moderne résidence seigneuriale plongée dans la verdure, perdant complètement son apparence de forteresse médiévale défensive.
Au cours des XIXe et XXe siècles, suite à différents passages de propriété, le château subit de nombreux remaniements internes, liés à son utilisation d’abord comme maison-musée, selon les volontés du dernier descendant des Challant, Vittorio Cacherano della Rocca, puis pour les villégiatures estivales de la part de familles piémontaises et ligures. En 1970, le château devient un bien de la Région autonome Vallée d’Aoste.

Le parcours du musée
La visite guidée et les installations multimédias permettent de découvrir l’histoire du château à travers les phases importantes de sa transformation, liées aux différentes familles qui l’ont habité.
Le parcours du musée comprend quatre niveaux :

  • Niveau I – l’histoire des familles en lien avec le château : au rez-de-chaussée, les salles illustrent la vie de la famille Challant et des Bombrini, derniers propriétaires du château avant l’achat de la part de la Région autonome Vallée d’Aoste
  • Niveau II – le collectionnisme du XIXe siècle, de Vittorio Cacherano della Rocca Challant à la collection de l’Académie Saint-Anselme : au premier étage, le grand salon représente la jonction entre l’histoire du château et la naissance de la collection de l’association culturelle valdôtaine au XIXe siècle, à laquelle sont consacrées toutes les salles de cette section
  • Niveau III – les salles de Madame Giovane et la collection de l’Académie Saint-Anselme : l’exposition partage l’espace avec les témoignages de la vie quotidienne au château au XIXe siècle
  • Niveau IV – les phases de l’évolution du château et le plafond en bois du XVe siècle : la sous-toiture, avec les témoignages architecturaux encore visibles, illustre les transformations de l’édifice au fil des siècles avec le support technologique du multimédia.
    (+39) 0165906040

Chapelle de Saint André à Pont d'Ael

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

La chapelle Saint-André , dans le petit village de Pont D’Ael, connu pour son spectaculaire pont-aqueduc romain, est déjà mentionnée en 1693, mais elle est certainement plus ancienne.

Le village est situé le long du sentier de randonnée Cammino Balteo.

    0165.902229

Chapelle de Sainte Anne à Cérignan

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

La Chapelle de Sainte Anne, à Cerignan, remonte au 1749.
Sa construction avait été financée par les habitants du village, qui se trouvait à presque deux heures de l’église mère d’Aymavilles, afin d’invoquer la protection de la sainte et de recevoir les sacrements en cas de maladie.

    0165.902229

Chappelle de Sainte Barbe e Saint Théodule à Ozein

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

Chapelle de Sainte Barbe et Saint Théodule, à Ozein, date du XVIème siècle, mais fut reconstruite au dix-neuvième siècle.

Tous les ans, au mois d’août, la statue de Saint Théodule est portée en procession, décorée de grappes de raisin, pour invoquer une récolte abondante.

    0165.902229

Église Saint-Léger

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

En amont de l’agglomération d’Aymavilles, le long de la route qui mène à Cogne, l’église à la façade caractéristique en « trompe-l’oeil », date dans ses formes actuelles de 1762, mais elle conserve du bâtiment précédent le clocher, sur lequel est installée une rare cloche du quatorzième siècle.

La façade en trompe l’œil a été peinte en 1857 par le peintre Grange: au centre le martyre de Saint Léger, et sur les côtés les saints Joseph, Germain, Grat et Léonard.

Le maître-autel a été réalisé en 1856 par le sculpteur Freydoz de Brusson. L’orgue a été construit en 1848 par G. N. Cesa.

Le sous-sol abrite une petite crypte attribuée au IX-Xème siècle. Agrandie par la suite, elle devait avoir trois nefs (une aurait été détruite ou incorporée dans le mur nord de l’église actuelle).

La paroisse correspondante se distingua de celle d’Aymavilles, consacrée à Saint-Martin, à la fin du XVIIIème siècle.

    (+39)0165.923023
    (+39) 016575301
    info@grand-paradis.it

Centrale hydroélectrique de Champagne

Architecture  -  Villeneuve

La centrale hydroélectrique de Champagne 1 est un monument industriel de la Belle Époque. Réalisée en 1921, c’est l’une des centrales les plus intéressantes du point de vue architectural : à l’extérieur, elle est austère et solide alors qu’à l’intérieur elle est ornée de décorations et de motifs architecturaux. La centrale est constituée d’un corps principal en pierre grise avec de grandes fenêtres, et de deux tours latérales quadrangulaires. Cette structure est en parfaite harmonie avec les châteaux situés dans les environs : Saint-Pierre, Aymavilles, Introd, Avise et Arvier. Mais la visite est à son comble lorsqu’on explore l’intérieur de la centrale. Le portail d’entrée franchi, on pénètre dans un grand salon dont le plafond et les murs sont entièrement décorés. Près de cette structure, se trouve l’autre centrale appelée Champagne 2 dont les formes sont plus simples (non visitable). Les décorations s’achevèrent en 1929 et ont été restaurées récemment. Du salon, où les turbines et les générateurs d’énergie sont entreposés, un escalier majestueux conduit à la salle où, autrefois on contrôlait le fonctionnement et la production de la centrale.

La visite de la centrale est intéressante pour comprendre le fonctionnement des centrales hydroélectriques et pour voir comment l’énergie peut être produite à partir d’un élément naturel précieux : l’eau. De plus, près de la centrale on peut admirer l’énorme roue, d’une turbine hydraulique.

L’extérieur de la centrale se visite librement durant toute l’année. Une visite guidée de l’intérieur de la centrale est possible pendant les jours ouvrables de 9h à 12h et de 14h à 16h. La visite guidée de la structure à l’extérieur comme à l’intérieur dure environ une demi-heure. Sur réservation uniquement.

    (+39) 0166.823111
    info@cvaspa.it

Châtel Argent

Châteaux et tours  -  Villeneuve

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De récentes études ont prouvé que la forme actuelle du château remonte à 1275 même si le toponyme Castrum Argenteum est déjà présent depuis 1176.
L’édifice fut probablement bâti par Master James of Saint Georges, architecte du comte Pierre II, déjà actif au Pays de Galles. Le promontoire sur lequel le château est construit et qui domine le village de Villeneuve était déjà habité à l’époque protohistorique, tout comme à l’époque romaine.
A cause de sa position stratégique, le château est toujours resté dans les mains du comte de Savoie.

Le château consiste d’une vaste enceinte avec des fortifications et d’ une tour de guet à l’extérieur.
L’aile est accueille la chapelle, la partie la plus ancienne du bâtiment (XIème et XIIème siècles). La partie ouest de l’enceinte est délimitée par un mur de défense, dans lequel on a situé la porte d’entrée. Cette seconde enceinte contenait le corps d’habitation aujourd’hui détruit, adossé au rempart, la citerne voûtée et le donjon à plan circulaire.
L’architecture met en évidence le but de défense de la structure originale: la porte d’entrée était placée à plusieurs mètres de hauteur et les seules sources de lumière sont les meurtrières, presque invisibles par l’extérieur.
Le château est accessible en un quart d’heure de marche en parcourant la petite route qui part du pont sur la Dora Baltea, dans le centre du village de Villeneuve.

    (+39) 016575301
    (+39) 0165.74040
    0165.74056
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Ancienne église Sainte-Marie

Églises et sanctuaires  -  Villeneuve

L’église est accessible à pied, en cinq minutes, de la petite route qui part du pont sur la Doire Baltée.

L’église, au style roman, construite aux pieds du château médiéval, fut le siège de la paroisse jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. Le clocher est formé de la typique tour carrée. Les ruines de l’ancienne église paléochrétienne et des fonds baptismaux ont été retrouvés pendant les fouilles effectuées dans le bâtiment.

La crypte, à la forme en demi-cercle, près du chœur, date du XIème siècle. D’importantes fresques du XIII au XVIème siècle ainsi que les aménagements peuvent être encore admirés dans l’église.

 

    (+39) 016595114

Église paroissiale Santa Maria Assunta

Églises et sanctuaires  -  Villeneuve

L’actuelle église paroissiale au centre du village de Villeneuve, consacrée à Sainte Marie de l’Assomption, a été construite en 1792 sur la chapelle de l’ancien hôpital.

Le décor de la façade avec des colonnes en trompe l’oeil de Giuseppe Stornone remonte à 1863 et représente l’ascension de la Vierge au centre, sur les côtés saint Grat et saint Blaise et dans le tympan la trinité avec Jésus, Dieu le père et le symbole de la colombe du Saint-Esprit.

La décoration picturale intérieure se concentre sur les voûtes et les plafonds.
Le maître-autel en marbre polychrome a été offert par la famille Gerbore à la fin des années 1700.
Le retable date de 1914 tandis que l’autel face au peuple date de 1975.

L’autel gauche en bois peint et doré est dédié à Notre-Dame du Rosaire: la toile représente la Vierge trônant avec l’enfant avec les saints, entourée des 15 mystères du Rosaire.
L’autel de droite, en bois sculpté, en partie doré et peint, est dédié à Saint Blaise, patron de Villeneuve, et à Saint Antoine.

L’orgue à tuyaux a été construit par Giovanni Franzetti et son fils en 1861.

Curiosité:
Sur la place devant l’église, il y a un cadran solaire à fresque avec la date de 1875 et les symboles de la connaissance: sextant, globe, sablier, plume et encrier. Avec la table d’équation, il est possible de calculer le décalage horaire à différents moments de l’année, qui varie de + 15 à - 16 minutes.

L’église est située le long du parcours de randonnée Cammino Balteo.

    016595114