Patrimoine: Gressoney-Saint-Jean

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Le tipiche tradizioni walser per il capodanno

Traditions  -  Gressoney-La-Trinité

Dopo il Natale fervono i preparativi per festeggiare l’arrivo del Capodanno (Nujoahr).
In ogni casa si preparano i “chiechene”, dolci tradizionali (vedere ricette), che si offrono a coloro che vengono ad augurare buon anno.
E’ tradizione che il 31 dicembre in chiesa, durante la funzione religiosa di fine anno, i fedeli cantano tutti assieme il “Nujoahrslied”: il canto augurale del buon anno.
Ma altre tradizioni, tipicamente walser, di buon augurio per l’anno nuovo, vengono tutt’ora mantenute:
durante la notte di San Silvestro gruppi di cantori, di ogni età, passano di casa in casa, di amici e conoscenti, cantando il “Nujoahrslied”; invece il primo giorno dell’anno sono i bambini del paese che vanno ad augurare il buon anno ad amici e parenti, ricambiati da questi, come da usanza, con la strenna.

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Le titsch: le dialecte allemand de Gressoney

Traditions  -  Gressoney-La-Trinité

Outre leur style de vie particulier et leurs anciennes traditions, les walsers qui émigrèrent de Suisse emportèrent aussi leur langue. Il s’agit d’une variante de l’alémanique, c’est-à-dire d’un des dialectes allemands les plus anciens.
Bien que le “titsch” soit encore parlé, il risque de disparaître. Pour prévenir ce danger, la langue walser a été reconnue comme matière scolaire et le Centre Culturel Walser organise régulièrement des cours de “titsch” de différents niveaux, ouverts à tous.
Centre Culturel Walser
Villa Margherita, 1
I-11025 Gressoney Saint Jean (AO)
Italie
Téléphone: 0125.356248

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Casa Capriata – Refuge Mollino

Architecture  -  Gressoney-Saint-Jean

Inaugurée en décembre 2014, la Casa Capriata est une structure tout à fait originale, aménagée sur trois étages et surélevée par rapport au sol, une réinterprétation moderne des architectures Walser de la haute-vallée de Gressoney. L’édifice fut conçu en 1954 par l’architecte Carlo Mollino, originaire de Turin et a été achevé 60 ans après grâce à un groupe de chercheurs de l’École polytechnique de Turin.

Le projet initial avait d’abord été présenté à l’occasion du Concours Vetroflex Domus (1951) puis, à la 10e Triennale de Milan (1954) comme manifeste sur l’innovation technologique et la préfabrication de bâtiments. L’idée était celle de réaliser un édifice à basse consommation d’énergie, par l’élimination notamment du besoin en combustible fossile, par l’expérimentation de matériaux et de techniques de construction innovantes.

En 2006, une poignée de chercheurs de l’École polytechnique de Turin auprès de laquelle Mollino avait obtenu son diplôme en 1931, reprit en main le projet entré dans l’histoire grâce à cette figure de la culture architectonique italienne. Leur objectif ? Mettre en relief sa valeur et son actualité, par l’analyse de plusieurs variantes de la même idée de projet et par l’intégration de la disponibilité de nouvelles solutions techniques vers lesquelles la recherche de l’architecte piémontais a toujours été fortement orientée.

Le Refuge Mollino, tel est le nom qui a été donné à la Casa Capriata en l’honneur de son créateur, se dresse à 2100 mètres d’altitude, au sein du domaine skiable de Weissmatten. On peut y accéder à pied, en ski ou bien en télésiège et fait actuellement office de bar/restaurant. Cette architecture, plongée dans le calme de la montagne, peut être admirée selon la vision idéale de Carlo Mollino qui, à propos de sa production, affirmait : « Je suis convaincu que la meilleure explication de son propre ouvrage est apportée par l’ostension silencieuse de l’ouvrage même ».

Les stadels, anciennes constructions walser

Architecture  -  Gressoney-Saint-Jean

La vallée du Lys, comme d’autres vallées alpines qui entourent le Mont-Rose, a été peuplée, à la fin du Moyen Âge, par une population d’origine alémanique, provenant du Haut Valais : les Walser. Dès la moitié du XIIIe siècle, cette population a franchi les cols alpins, comme le col Teodulo (3317 mètres) et le Mont Moro (2984 mètres), afin de créer des petites zones de peuplement sédentaire sur les sommets des vallées qui entourent le massif du Mont-Rose du Sud à l’Est. Très attachées à leurs traditions et à la langue « titsch », ces familles, spécialisées dans le commerce des tissus, ont émigré en Europe pendant des siècles, surtout dans le Breisgau (région de Fribourg) et dans le Nord de la Suisse, en conservant toujours des liens des forts avec leur village d’origine : Gressoney.

Une trace architecturale de cette implantation est représentée par les « stadels », des édifices ruraux qui reposent sur des colonnes en forme de champignon avec un pied en bois et un chapeau constitué d’une grand disque en pierre (le « musblatte » dans le dialecte walser), qui servaient à protéger la grange de l’humidité et des rongeurs. Ces grandes structures en troncs de mélèze équarris et empilés, assemblés aux angles par des emboîtements en croix (mis-bois), sont construites sur un soubassement en pierre qui abrite une étable, autrefois habitée en hiver, des caves et surtout un couloir avec des escaliers permettant de monter au logis et aux chambres confortables, entièrement recouvertes de bois. Les stadels sont bâtis sur les rives du fleuve Lys, à l’écart des avalanches, et ils forment de petits villages à l’origine familiale. Ces habitations étaient parfois accolées à des grosses maisons bourgeoises ou à des villas, construites par les commerçants ayant fait fortune au XVIIIe et au XIXe siècles.

Il est possible d’observer ces anciennes bâtisses dans de nombreux villages :

Gressoney-La-Trinité :
- Du chef-lieu de Gressoney-La-Trinité, un sentier en pente douce conduit en une heure environ aux villages d’Alpenzu. Situés sur une terrasse d’origine glaciaire, sur le grand sentier walser qui mène au Val d’Ayas par le col Pinter, ces deux villages sont deux exemples d’architecture traditionnelle particulièrement bien conservée. Le sentier est panoramique : il domine toute la vallée du Lys, avec en toile de fond les glaciers du Mont-Rose.

Gressoney-Saint-Jean :
- Dans le village de Noversch, plusieurs stadels, construits par la famille Zumstein, sont des structures exemplaires.
- Les stadels situés à Eckò et bâtis au XVIIe siècle par les Lischtgi sont également superbes.
- Greschmattò : c’est là que se trouve la plus ancienne maison construite dans la partie plate de Gressoney-Saint-Jean. Datant de 1547, elle a autrefois été un tribunal et une prison. Une visite s’impose à la « Groalémgsch hus », la maison du gabelou (1626) et à la « Schribehus », la maison de l’écrivain (1806).
- Tschalvrinò : vaste zone de forêts, de chalets, de stadels et de maisons de chasse des barons Beck Peccoz, il est possible de la rejoindre en empruntant la nouvelle route carrossable d’Obre Biel. À la limite sud (à 1772 mètres d’altitude) se trouvent les plus anciens villages walser. En poursuivant à pied, vous rencontrerez deux autres stadels datant de 1547 et de 1578, soutenus par leurs champignons emblématiques.
- Loomattò : hameau typique situé dans le vallon de Loo, regroupant plusieurs maisons datant de 1689, de 1699 et de 1773.
- Trebelsch Hus : dans la région de Tschòssil, un groupe de trois maisons dont une porte sur sa poutre maîtresse la date de 1686. On y voit encore le four à pain de conception singulière, adossé à un rocher qui sert de support.
- Obre Chaschtal : ancien noyau composé de 7 bâtiments, tous caractéristiques, construits entre 1580 et 1710.
- Perletoa : hameau autrefois autonome, composé d’anciennes maisons datées de 1663, 1692, 1697, 1702, 1707, 1714 et de 1729.
- Drésal : groupe de maisons en pierre et en bois dont la plus ancienne porte la date de 1587, avec un petit bâtiment contigu en pierre, qui abrite le puits et le four traditionnel.

Dans le territoire de Gaby, on compte 37 « granirs », plus connus sous le nom de « stadels ». Même sur le territoire d'Issime, dans la vallée de San Grato, vous pourrez admirer de nombreux stadel.

    (+39) 0125356248
    walserkultur@gmail.com

Villa Margherita

Architecture  -  Gressoney-Saint-Jean

Le bâtiment fut construit en 1888 sur le projet d’ingénieurs allemands, pour le compte de la famille noble Beck Peccoz qui, de 1889 à 1896, accueillit à plusieurs reprises de nombreux membres de la famille royale, parmi lesquels la plus attachée à Gressoney fut sans aucun doute la reine d’Italie, Marguerite de Savoie.
La commune de Gressoney-Saint-Jean acheta l’ensemble en 1968 et en fit le siège de la mairie.
L’ensemble comprend plusieurs bâtiments: la villa destinée à l’habitation frappe immédiatement le visiteur par la richesse des flèches, des frontons, des balustrades et de lourds balcons de granit gris. La maison des gardiens se trouve à l’entrée de la cour et sert encore de nos jours de caserne des gendarmes, tandis qu’un long et bas bâtiment se situant sur le côté nord accueillait autrefois les écuries et les carrosses. Une coupole en pierre, qui servait de glacière, est adossée à la villa, à l’angle nord. L’ensemble est entouré d’un parc de 19 000 mètres carrés, constitué en grande partie d’un bois de mélèzes et de sapins.

Éléments intéressants:

  • les deux portails principaux, construits en chêne massif avec des grilles forgées de façon artistique
  • l’entrée, avec un sol en mosaïque de type Palladien, permet d’admirer les escaliers centraux en bois avec balustrades en fer forgé surmontées de riches plafonds aux moulures en noyer et chêne
  • le couloir du premier étage, meublé sur le pourtour par des miroirs, des coffres et des armoires encastrées, possède un plafond décoré de délicats motifs floraux peints à l’huile
  • les salons du premier étage sont les plus beaux et les mieux conservés de la villa: le studio au sud-est a conservé intégralement les meubles et les revêtements originaux, y compris le précieux tapis persan, de vingt cinq mètres carrés aux délicates teintes rose et fuchsia
  • les précieux poêles en céramique émaillée, aux formes et couleurs toutes différentes, sont présents dans toutes les pièces. On raconte que leur alimentation occupait un domestique à temps plein et que la consommation de bois était d’un mètre cube par jour.

Quelques espaces sont visibles sur demande pendant l’horaire d’ouverture des bureaux de la mairie.

    (+39) 0125.355192
    info@comune.gressoneystjean.ao.it

"D'Socka" - pantoufles traditionnelles

Artisanat  -  Gressoney-Saint-Jean

“D’Socka” sont des pantoufles en tissu très chaudes et confortables, qui étaient patiemment fabriquées par les femmes pendant les longues journées d’hiver. La coopérative “D’Socka” conserve et transmet cette antique tradition, en produisant ces chaussures traditionnelles, qui sont encore très utilisées par les habitants de cette vallée.

La coopérative réalise aussi des articles cadeaux et des objets en tissu, ainsi que les costumes traditionnels de Gressoney avec la coiffe dorée et vend aussi produits à marque et Valgrisa.

Pour connaître les horaires d’ouverture, s’adresser aux “Contacts” indiqués ci-dessous.

    (+39) 0125355054
    (+39) 3407450327
    dsockagressoney@gmail.com

Château Savoie

Châteaux et tours  -  Gressoney-Saint-Jean

Du 7 décembre 2024 au 16 mars 2025, le tarif réduit sera appliqué, car certaines zones le long du parcours de visite ne seront pas accessibles; les réductions déjà en vigueur ne subiront aucune modification.

Le château sera fermé du 18 mars au 17 avril 2025.

La féerique résidence d'été de la reine Marguerite de Savoie avec vue sur le Mont Rose

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Histoire

Réalisé par volonté de la Reine Marguerite de Savoie, qui séjournait à Gressoney déjà depuis 1889, hôte de la famille des barons Beck Peccoz, le château s’élève au pied du Col de la Ranzola dans le lieu-dit “Belvedere”, en raison de la superbe vue qui depuis là domine toute la vallée jusqu’au glacier du Lyskamm. La pose de la première pierre de l’édifice eut lieu le 24 août 1899 à la présence du Roi Umbert Ier qui, assassiné à Monza un an plus tard, n’eut pas la possibilité de voir la conclusion des travaux, terminés en 1904. Le manoir accueillit la Reine pendant ses séjours estivaux jusqu’en 1925, un an avant sa mort à Bordighera, le 4 janvier 1926. Après avoir été acheté par l’industriel milanais Moretti en 1936, le château devint propriété de la Région Autonome Vallée d’Aoste en 1981.

Constitué par un noyau central de forme grosso modo rectangulaire flanqué par cinq tours surmontées de flèches, l’une différente de l’autre, le château fut projeté par l’architecte Emilio Stramucci (auteur des décorations néo-baroques du Palais Royal de Turin et du Quirinal de Rome) en style médiéval connu comme « style lombard du XVème siècle », très utilisé en France et en Savoie, région d’où les monarques régnants étaient originaires.
L’extérieur est revêtu en pierre grise provenant des caves de Chiappey à Gressoney, de Gaby et de Vert (Donnas).
Les peintures ornementales sont œuvre du jeune peintre et restaurateur Carlo Cussetti, qui travailla ensuite sur la nouvelle aile du Palais Royal de Turin. Les plafonds à caissons, les boiseries et le mobilier, d’inspiration médiévale furent gravées par le turinois Michele Dellera, fournisseur de la Maison Royale. Le château s’érige sur trois étages: le rez-de-chaussée avec les salles communes, le premier étage avec les appartements royaux et le deuxième étage (non visitable), réservé aux messieurs de la cour. Le sous-sol accueille les caves. Tous les meubles exposés sont authentiques, ainsi que les tapisseries ornant les murs, en lin et coton avec décors à effet chiné.

La visite

Rez-de-chaussée: les visiteurs ont accès à une grande salle avec des colonnes en pierre. On visite ensuite la salle à manger, aux riches décorations peintes aux murs, sur la cheminée et sur le plafond à caissons, et revêtue d’une boiserie avec gravures à parchemin en style néogothique; le parcours continue à travers la veranda sémi-circulaire avec vue sur la vallée, la salle de jeux avec le billard original et les petites salles de séjour.
Etage noble: un élégant escalier en bois orné de griffons et aigles mène aux appartements royaux, précédés par un hall sur le plafond duquel on lit l’inscription “Hic manebimus optime”. Le parcours de visite permet d’accéder au premier étage à travers l’escalier en colimaçon obtenu à l’intérieur de la tour de garde. Dans la pièce réservée au père spirituel qui accompagnait la famille pendant les séjours à Gressoney, sont exposées plusieurs photographies de la Reine et son entourage pendant les moments de loisir en montagne. On passe ensuite aux appartements destinés au Roi Umbert Ier, où l’on admire d’autres curieuses photos de l’époque. L’appartement de la Reine occupe la position la plus heureuse et est richement meublé dans le style éclectique qu’elle adorait, avec meubles provenant en partie de Villa Margherita, la demeure qui accueillit la Souveraine dans le village pendant les années précédentes la construction du château; d’un côté de la chambre il est possible d’observer la salle de bain, tandis que la partie opposée, dans la tour nord, montre un joli boudoir, avec de faux draps peints aux parois qui rappellent le décor de la salle seigneuriale du château de Issogne, et fenêtres qui permettent de contempler la vue magnifique sur le Mont Rose et sur l’ensemble de la vallée. Finalement, la chambre attenante à celle de la Reine est consacrée au prince héritier Umbert II.

Curiosités

  • Le cadran solaire: réalisé sur la façade du château en 1922, il porte les mots de vœux déjà écrits sur une horloge solaire du village de Cogne de 1915: “Sit patriae aurea quaevis” (Que chaque heure soit d’or pour la patrie). Malheureusement le souhait n’aurait pas été réalisé par les événements dramatiques qui ont frappé l’Italie justement au cours de cette année-là.
  • Les cuisines: elles se situent dans un bâtiment près du château, reliées à la salle à manger par moyen d’un Decauville souterrain.
  • Le jardin botanique: inauguré en 1990 dans le parc au pied du manoir, il est constitué d’endroits rocheux aménagés avec espèces botaniques typiques du milieu alpin.
  • Parmi les autres dépendances du château on peut citer Villa Belvedere, utilisée originairement comme hôtellerie et gendarmerie royale, et la petite maison connue comme Romitaggio Carducci, dédiée au poète qui fut un grand admirateur de la Reine.
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Chapelles

Églises et sanctuaires  -  Gressoney-Saint-Jean

Chapelle de Greschmattò
Dans la chapelle de Greschmattò, dédiée à Notre-Dame des Douleurs, et remontant à 1852, on célèbre encore aujourd’hui une sainte messe le vendredi de la semaine de la Passion, pendant laquelle on chante le Stabat Mater en allemand.
Cette chapelle se distingue des nombreuses autres chapelles de Gressoney par sa couleur ocre et le nom de la sainte visible sur la fresque de la façade, avec deux petits chérubins.
La chapelle n’est pas visitable mais se trouve sur la route qui monte vers le château Savoie et mérite donc sans aucun doute d’être vue, au moins de l’extérieur.

Chapelle de Loo
La chapelle de Loo, dédiée à saint Laurent, se trouve dans un alpage de haute montagne, à 2 080 mètres d’altitude ; elle est accessible en deux heures trente par le sentier numéro 12, qui démarre à Loomatten.
La façade blanche date de 1682. Chaque année, le 10 août, pour la Saint-Laurent, la sainte messe est célébrée, et cette tradition est très importante pour la communauté locale.

Chapelle de Saint-Joseph
La chapelle de Saint-Joseph (San Giuseppe), appelée aussi de l’Hermitage, se trouve à quelques minutes à pied de la commune de Gressoney-Saint-Jean. Dédiée à saint Joseph, elle remonte, comme la plupart des chapelles de Gressoney, au XVIIe siècle, précisément à 1633, et son intérieur n’est pas visitable.

Chapelle de Trinò
Cette chapelle, dédiée à la Vierge des Grâces et des Douleurs, fut bâtie en 1720.
La façade de la chapelle est ornée d’une croix en bois et d’une phrase en latin indiquant l’année de construction et de rénovation. La chapelle se trouve à quelques mètres de la route régionale, à Trinò. Elle n’est pas ouverte et n’est pas visitable.

Chapelle d’Eckò
Sans doute parmi les plus belles chapelles de Gressoney, la chapelle d’Eckò, dédiée à saint Jean Népomucène et à la Vierge des Douleurs, a été bâtie en 1657. Sa façade présente de sublimes fresques datant de 1727.
Elle est accessible en 20 minutes à pied du hameau Noversch, ou en empruntant le sentier n° 15 qui relie Gressoney-Saint-Jean à Gressoney-La-Trinité.
La chapelle est une propriété privée et n’est pas visitable.

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Église paroissiale Saint-Jean Baptiste

Églises et sanctuaires  -  Gressoney-Saint-Jean

La paroisse de Gressoney-Saint-Jean fut instituée en 1660 par le Pape Alexandre VI, qui la sépara de celle d’Issime, dont elle dépendait jusqu’alors. L’église fut construite en 1515, sur les fondations d’une chapelle plus ancienne, comme le démontre l’inscription gothique sur la façade: «Hoc opus fecerunt magistri Anthon Goyeti de Issima et Cristanus filius eius, anno Domini MDXV». Au cours des premières décennies de 1700, le bâtiment fut rehaussé et agrandi par l’ajout de deux nefs latérales asymétriques (celle de gauche est plus courte suite à la présence du campanile du seizième siècle).

Éléments intéressants:

  • le crucifix en bois du XIIIe siècle
  • les orfèvreries baroques allemandes du petit musée d’art sacré.
  • le clocher: il est plus ancien que l’église, construite au seizième siècle, et a été rehaussé au dix-huitième siècle. Ses côtés se terminent par des tympans triangulaires qui supportent une flèche en cuivre de 1903, en forme de pyramide, surmontée d’une croix;
  • le chemin de croix: il est abrité dans un porche sur le parvis de l’église qui date de 1626, mais les fresques sont plus récentes et sont l’œuvre du peintre de Gressoney Joseph Anton Christopher Curta (1754-1794), auteur également du crucifix de l’église de Verrès et de Notre-Dame du Rosaire à Arvier. La belle croix en pierre, qui se situe au centre, date de 1735;
  • un buste en bronze représentant la Reine Marguerite de Savoie, bien aimée par les habitants de Gressoney, positionné sur la façade et solennellement inauguré le 9 septembre 1928, en présence du Prince Humbert de Savoie.

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Groupe folklorique de Gressoney

Groupes folkloriques / fanfares / chorales  -  Gressoney-Saint-Jean

Le Groupe folklorique de Gressoney – Greschoney Trachtengruppe a été fondé en 1957 pour valoriser le patrimoine de danses et chansons folkloriques en allemand et en titsch. Il se compose actuellement d'un groupe d'enfants, d'un groupe d'adultes et de quelques musiciens. Le groupe réalise des chorégraphies sur des danses de la tradition Walser et a reçu plusieurs prix.

Le groupe folklorique est connu en Italie et à l'étranger pour son costume très caractéristique, surtout pour le précieux bonnet entièrement brodé en filigrane d'or. Il est, avec le Centre Culturel Walser, l'organisme qui sauvegarde la tradition de ces précieux vêtements féminins et masculins – le costume masculin a été créé avec la naissance du groupe.

Le groupe participe à des événements nationaux et internationaux, dont le Walsertreffen, la grande « réunion » des Walser, et est le protagoniste des événements estivaux organisés à Gressoney. Depuis les années 1990, le groupe folklorique organise la Fête de la Bière, à l'occasion des célébrations du saint patron de Gressoney-Saint-Jean : une fête qui rappelle les plus belles traditions germaniques avec la bière Kühbacher, qui arrive chaque année directement de Munich, produite par la brasserie des barons Beck Peccoz, originaires de Gressoney. Tout le village participe à l'organisation de l'événement, qui est devenu l'une des fêtes de la bière les plus renommées d'Italie.

    (+39) 3387982411
    (+39) 3404884406
    gressoneyfolk@yahoo.it

Musée régional de la faune alpine "Beck-Peccoz"

Musées  -  Gressoney-Saint-Jean

Le Baron Luigi Beck-Peccoz, descendant d’une famille noble walser, par testament en date du 11 février 1882 à Augsburg, faisait don de sa collection de trophées à Gressoney et d’une somme importante destinée à la construction d’un bâtiment construit pour exposer ses trophées.
Les frères Antoine et Charles, ses exécuteurs testamentaires, aux débuts des années 1900, firent bâtir le Musée à Gressoney-Saint-Jean, dans la localité de Predeloasch, à quelques mètres de la Villa Margherita.
Ce petit palais dont les salles sont décorées avec des fresques de style allemand a accueilli la collection rare et unique de trophées de chasse, d’armes anciennes ainsi que de souvenirs de famille (portraits, tableaux, livres, publications relatives à la faune et à la flore alpine) réunie et prêtée par Egon Beck-Peccoz, le fils d’Antoine.
Le bâtiment, ainsi que ses collections de trophées et d’armes anciennes fut racheté par la Région Vallée d’Aoste en 1986.
Le Corps Forestier Valdôtain, chargé de l’aménagement du bâtiment, a conçu et réalisé un nouveau design muséographique tout en permettant la conservation et la sauvegarde des collections historiques.
Le rez-de-chaussée qui abritait à l’origine les appartements a été restauré pour accueillir des expositions. Le nouvel aménagement, intégré à un environnement architectonique mitteleuropéen, a été réalisé selon les critères d’exposition permettant d’illustrer les principaux aspects scientifiques de la faune locale.

La collection des trophées de chasse
Johann Christoph Beck (1749-1818) qui faisait partie d’un groupe de passionnés de chasse, avait été impressionné par la variété de cornes et d’estocades qu’il avait eu le loisir d’observer au cours de ses voyages au-delà des Alpes, d’abord dans le cadre de ses activités commerciales, puis en qualité de responsable d’un secteur d’approvisionnement de l’armée de Napoléon. Ainsi, à chaque occasion, il achetait des trophées de chasse qui, à ses yeux, avaient des caractères particuliers, en subissant, sans s’en rendre compte, les tendances illuministes de l’époque de collecter et répertorier les anomalies de la nature. On lui doit les pièces les plus anciennes. Par la suite, ce fut son fils, Joseph Anton (1808-1882) qui compléta avec magnificence cette collection. Il fut également stimulé par l’engouement de l’époque des grandes familles bavaroises pour les extraordinaires trophées de chasse dont elles décoraient leurs maisons, une compétition amicale dont il fut le grand vainqueur ; c’est la raison pour laquelle le roi Louis 1er de Bavière, en l’anoblissant, lui permit de représenter un cerf dans les armoiries de sa famille ; l’animal fut par la suite remplacé par un bouquetin par le roi Carlo Alberto lors de la reconnaissance du titre dans le Royaume du Piémont. Cette collection fut par la suite transférée d’Augsburg au pays d’origine, Gressoney-Saint-Jean, pour être partiellement exposée (pour des raisons d’espace) dans la maison située sur la place inférieure qui prit par la suite le nom de Umberto 1er.
En 1904, ses fils, Luigi, Antonio et Carlo firent bâtir l’édifice actuel.
La collection qui compte environ 2 000 pièces (cornes et estocades montés sur des écussons) comprend des chamois, des bouquetins, des cerfs, des chèvres et plusieurs trophées de faune sauvage italienne et exotique. Les exemplaires de chevreuil de Sibérie (Capreolus pygargus), sorte de croisement entre la chèvre et le bouquetin, sont particulièrement intéressants. La qualité des trophées et les exemples intéressants de malformation osseuse de différentes natures donnent à cette collection une importance historique et scientifique de premier plan.

La collection d’armes
Au premier étage du musée, on peut voir une modeste, mais intéressante collection d’armes. Derrière les vitrines d’origine, on peut observer une collection d’armes longues, courtes, de tir et militaires comptant 90 pièces.
Les armes longues de chasse à chargement par la bouche et par la culasse sont particulièrement intéressantes. Il s’agit essentiellement d’armes combinées : balles et plombs, billing, drilling et canons superposées.
Les fusils de chasse présentés possèdent des mécanismes sophistiqués ; leurs canons sont damassés et les crosses sont en ronce de noyer. Les gâchettes et les plaques sont finement gravées de figures de chasse.
Ces fusils qui sont arrivés jusqu’à nous en excellent état sont des pièces uniques avec lesquelles les Barons Beck-Peccoz ont chassé du début du dix-neuvième au début du vingtième siècle.

    (+39) 0125355406
    beckpeccoz@regione.vda.it

''La Festa di San Nicola''

Traditions  -  Gressoney-Saint-Jean

La Saint-Nicolas est une des fêtes les plus caractéristiques de la culture walser. Elle a lieu le 6 décembre et elle est issue de la tradition germanique.
Encore aujourd’hui les enfants attendent avec impatience l’arrivée de “St. Kloas” et la veille de la fête ils vont chez amis et parents en leur apportant un billet avec leur propre nom. A’ la question: “Est-ce que Saint Nicolas passera?” on répond d’habitude: “Oui, certainement”, puis on prend les billets de ces jeunes visiteurs et on les cache sous une assiette…. pendant la nuit le Saint y mettra les cadeaux!
Autrefois Saint Nicolas était très pauvre et il n’apportait que des fruits, des noix, des noisettes, des amandes, quelques bonbons….et parfois une verge pour les polissons!
Les enfants mangeaient tout ce qu’ils recevaient, sauf les noix qu’ils croyaient être bénies par le Saint et qu’ils gardaient donc dans leur poche pour se protéger des dangers.

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Le costume traditionnel de Gressoney

Traditions  -  Gressoney-Saint-Jean

Le costume traditionnel de Gressoney est parmi les plus beaux de la Vallée d'Aoste.

Grâce à de vieilles photos et à plusieurs témoignages oraux, on a appris que le costume des gressonardes était autrefois un vêtement de tous les jours, qu’on portait donc aussi pour travailler.
Il n’était évidemment pas si richement orné comme aujourd’hui; au contraire, il était plus court et il manquait de décorations. Il était fait avec une étoffe fabriquée sur place (landtuech) et il présentait - comme le modèle actuel - de nombreux plis (gére).
Les femmes de jadis possédaient aussi un costume pour le dimanche, fait avec une étoffe plus belle. Il était noir, bleu ou violet foncé et il se distinguait par une attache des plis plus haute.
Sur le corsage de chanvre blanc les femmes portaient une jaquette noire (wòlhemd) et un foulard de soie aux couleurs vives.
Quand elles étaient occupées dans les champs ou à l’étable, elles avaient l’habitude de retrousser leur jupe et, pour qu’on ne vît pas le jupon, elles vêtaient normalement un large tablier en coton.
En outre, on a remarqué que beaucoup de gressonardes étaient coiffées d’un feutre à large bord, remplacé souvent par un foulard noué à la nuque. Ce grand chapeau les protégeait de la pluie.

Au cours du temps, on commença à utiliser dans la vie quotidienne d’autres vêtements, tandis que le costume devint peu à peu l’habit pour les jours de fête. Le costume actuel est long et orné de précieuses broderies et de galons dorés. Le corsage présente de belles dentelles. Le plastron de velours noir est très particulier. Contrairement aux plastrons qui datent du début du XXe siècle, dont la décoration se limitait à des motifs à zigzags, le plastron moderne est brodé avec des fils dorés ou colorés et il présente les ornements les plus variés: épis, edelweiss, fleurs de champs, arabesques, etc.
Depuis le XIXe siècle la coiffe est pourvue d’une couronne (chròn) en filigrane et pierres précieuses. Grâce à son élégante coupe et à un heureux assortiment de couleurs, le costume de Gressoney a toujours été un des plus raffinés et admirés vêtements féminins au niveau international.
Outre le traditionnel costume rouge (ròtanketò), il y a un “costume de deuil” violet, dont les ornements ne sont pas dorés, mais argentés.

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