Patrimoine: Champorcher

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Mulin de Glair

Architecture  -  Champorcher

Découvrez le charme historique du moulin du Glair à Champorcher. Un lieu au passé précieux, appartenant à la famille Chanoux, du Grand Mont-Blanc, aujourd’hui géré par la Commune, qui vous permettra de plonger dans l’histoire et les traditions de la Vallée d’Aoste.

Situé dans le hameau Chardonney, le moulin utilisait l’eau de la proche torrent Ayasse grâce à la prise du ru Mellier, un canal d’irrigation d’origine médiévale, construit en 1380 et long 5 kilomètres.

Avec deux anciennes meules, composées de blocs de pierre, le moulin était essentiel pour la mouture du seigle et du maïs, cultivés sur les terrasses au dessus du village. Son histoire est témoigné dans des documents datant du début du XVe siècle, tandis que le nom "Glair" (de "glairs", c’est-à-dire des rochers abandonnés par les cours d’eau lors des inondations) rappelle son passé de terre d’inondation, comme la dévastatrice de 1655.

Un peu en bas du moulin, au cœur du village, se trouve le four communautaire où, chaque année début décembre, la communauté préparait les pains traditionnels de seigle, certains enrichis avec des châtaignes et cumin, les soi-disant micca, à conserver toute l’année.

Un lieu magnifique et chargé d’histoire, où la nature et les traditions locales s’entremêlent.

Visitable sur réservation jusqu'au 6 janvier 2025, en contactant les références dans la rubrique "contacts"

    (+39) 012537106
    (+39) 3476613014
    info@comune.champorcher.ao.it

Ponts et vieilles maisons dans la vallée de Champorcher

Architecture  -  Champorcher

Une architecture originale sur un territoire jadis inaccessible

Dans une vallée rocheuse et escarpée comme celle de Champorcher, passer d’une rive à l’autre du torrent n’était pas facile.

En appuyant les fondations des ponts sur des gouffres rocheux dominant les eaux tumultueuses, les maîtres bâtisseurs des XVIIe et XVIIIe siècles ont construit de véritables chefs-d’œuvre qui résistent encore aujourd’hui aux crues les plus impressionnantes.

Situé à 6 kilomètres à peine de la vallée centrale, à proximité du chef-lieu de Pontboset, un sentier permet de réunir plusieurs ponts arqués en dos-d’âne sur le Rathus, et conduit à des vallons du versant ensoleillé où se nichent de nombreux villages abandonnés.

Les maisons, accrochées à la pente, sont caractérisées par leurs « soulei », de haut greniers fermés par des planches verticales enserrées par des pilastres aux angles. De petites maisonnettes en pierre à deux étages, construites à proximité, servaient de séchoirs à châtaignes et rappellent, jusqu’à 1000 mètres d’altitude, que le peuplement de cette vallée n’a eu sa raison d’être que grâce à ce fruit nourricier.

Plus haut, la culture des céréales prend une dimension héroïque. Les champs de seigle autrefois cultivés en terrasses caractérisent ce paysage entièrement façonné par l’homme.

Dans les villages comme Outre l’Eve, de nombreux greniers pour les gerbes et le blé témoignent de l’habileté des charpentiers de cette vallée alpine originale, qu’il faut absolument découvrir.

L’écomusée du chanvre à Chardonney a été aménagé dans un ancien grenier du XVIIIe siècle, suite à l’aménagement d’une étable habitée, sur le modèle des étables de Champorcher en hiver. Les habitants étaient spécialisés dans le tissage du chanvre et, de le Val d’Aoste, on charriait cette précieuse matière première indispensable à la vie quotidienne pour la confection des sous-vêtements, des draps et des linceuls.

Centre visiteurs du Parc Régional du Mont Avic - Champorcher

Parcs et réserves  -  Champorcher

La structure
Le centre visiteurs du Parc naturel du Mont-Avic a été réalisé à partir de la « Villa Biamonti », un bâtiment construit au début du XXème siècle et ayant fonction de résidence touristique. La restauration a permis de préserver les éléments les plus significatifs et caractéristiques de l’édifice, en réinterprétant dans des termes actuels certains aspects particuliers tels que l’utilisation du bois dans les espaces intérieurs. La structure a été conçue selon des critères antisismiques, prévoyant l’utilisation de matériaux à faible impact environnemental, ainsi qu’un respect maximum des paramètres relatifs à la performance énergétique et à l’utilisation rationnelle d’énergies renouvelables.

La visite
Le bureau d’informations et la petite salle d’accueil se trouvent au rez-de-chaussée.
La partie consacrée aux expositions, qui complète le Centre visiteurs situé dans la localité de Covarey à Champdepraz, a été conçue de façon à créer une interaction avec les visiteurs et décrit les aspects géologiques, morphologiques et biologiques des environnements de haute altitude du Parc.
Au premier étage, une riche série de photographies, de pièces, de maquettes et de modèles dynamiques sur lesquels sont projetées des cartes thématiques présentent les caractéristiques géologiques et morphologiques les plus intéressantes du vallon de Dondena.
Enfin, le deuxième étage est dédié à la flore, la végétation, la faune et les activités pastorales. Les présentations des petits et grands prédateurs sont particulièrement originales, utilisant des pièces et des modèles de manière insolite.

À l’intérieur du Centre, vous pourrez acheter la carte du Parc du Mont Avic à échelle 1:25 000 pour 5 €, avec informations utiles aux randonneurs – en italien, en français et en anglais - et complétée de deux suppléments cartographiques simplifiés.

L’ APP «Parc Mont-Avic» est un autre guide très valide des routes, des refuges et des étapes. Elle peut être téléchargée gratuitement sur iPhone ou sur Android et elle peut également être utilisée hors ligne. Elle peut donc être utilisée même dans les endroits où le téléphone ne reçoit pas.

    (+39) 0125960643
    info@montavic.it

Château de Champorcher

Châteaux et tours  -  Champorcher

Tout comme le Fort de Bard, le château de Champorcher faisait partie du patrimoine des puissants seigneurs de Bard jusqu’à la guerre fratricide qui opposa Guillaume et Hugo en 1212.
On ne sait pas grand chose du bâtiment d’origine : on sait qu’il fut incendié sur ordre de Hugo de Bard et qu’il était certainement en grande partie en bois, comme de nombreuses constructions du haut Moyen Âge. Il fut sans doute reconstruit au cours de ce même siècle, certainement avant 1276, lorsqu’il fut recouvert des tuiles de bois.
Selon la tradition populaire, un authentique château et sa chapelle, par la suite devenue la première église paroissiale, se trouvaient sur la Corseria (le parvis actuel de l’église).
De l’ancienne construction, on peut encore voir la tour à plan carré (un peu plus de six mètres de côté) avec des crenaux à queue d’hirondelle, au sud ouest de l’église. Servant de tour de signalisation au Moyen Âge, on y accède par une porte accessible par un échelle située quatre mètres au-dessus du sol.

Chapelles

Églises et sanctuaires  -  Champorcher

Chaque village possède une chapelle dont la construction a, en général, été permise par les dons des habitants. Plusieurs d’entre-elles ont conservé leur aspect d’origine : Verana, Outre-Léve, Salleret, Grand-Rosier, qui remontent au XVIIIème siècle, Petit Rosier et Gontier, construite au XIXème siècle ; d’autres ont été reconstruites au dix-neuvième au vingtième siècle (Mellier, Vigneroisa, Coudreyt, Chardonney, Grand-Mont Blanc). D’autres chapelles ont été construites dans des lieux particuliers :
- LA CHAPELLE SANT’ANNA, située dans la plaine ombragée de Plan Fenêtre, en amont du village de Rosier. Fondée en 1777, elle a été restaurée en 1985. Le 26 juillet, la fête de Saint-Anne donne lieu à un pèlerinage.
- LA CHAPELLE DES DEGRÈS OU ECHELLY, située à côté de l’ancien sentier muletier, dans la gorge du même nom, elle date du XVIIIème siècle. Aujourd’hui abandonnée, on peut voir sur les murs du chœur, deux petites fenêtres donnant sur l’autel. Elles font penser à une ouverture utilisée pour une prière rapide de la part des passants pressés. Sa situation est particulièrement suggestive : en amont du site, elle est dominée par une paroi rocheuse abrupte, tandis qu’en aval, on peut voir la belle “voie royale” pavée encadrée d’imposants murs en pierre que le Roi Victor Emmanuel avait fait construire en 1862 pour rejoindre la plaine de Dondena où il y séjournait à l’occasion de ses battues de chasse.
- LA CHAPELLE SAN MARCO organise sa fête le 25 avril. Située dans le bourg suggestif du Grand-Mont-Blanc, elle abrite une toile représentant l’ostension du Saint Suaire : le précieux tissu en lin est soutenu par trois évêques, selon l’un des schémas les plus classiques de l’iconographie du saint suaire. Il s’agit d’un souvenir du passage d’un convoi particulier, celui qui transportait le saint suaire de Chambéry à Turin et qui laissa des signes évidents dans les chapelles, les fresques et les monuments

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Église Saint-Nicolas

Églises et sanctuaires  -  Champorcher

L’église est le résultat de la reconstruction de la précédente église (qui remonte à 1532 et fut construite probablement encore sur une église plus ancienne), effectuée en 1728 par l’architecte du Val Sesia Jean Fer, et des ajouts et transformations successives : la réalisation du maître-autel de 1741 (encore une oeuvre d’un artiste du Val Sesia, Giovanni Battista Gilardi) et des autels latéraux (trois desquels furent réalisés par un artisan du Val d’Ayas, Claude-Maurice Freydoz) entre 1864 et 1868, simultanément à la réalisation des deux nefs.

L’église d’origine, qui date probablement du XIVème siècle, coïncidait apparemment, au moins dans la partie du chœur, avec la chapelle du château des Bard. Les autels, au style baroque, réalisés en bois sculpté, peint et partiellement doré, sont décorés de statues de saints, parmi lesquelles se remarque, au centre du maître-autel, celle de Saint Nicolas, patron de la paroisse. De nombreuses colonnes torses et de statues de séraphins trouvent leur place autour des niches des saints.

Au fond de l’église, dans la nef de gauche, un musée paroissial a été aménagé et abrite les statues prélevées des chapelles des hameaux, pour les protéger des nombreux vols qui, au cours des décennies passées, ont réduit de façon importante le patrimoine artistique et sacré de la paroisse.

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Sanctuaire du Miserin

Églises et sanctuaires  -  Champorcher

Il fut édifié en 1658, mais le bâtiment actuel est le fruit de la reconstruction effectuée en 1881 à la demande du prêtre d’alors, Jean-Baptiste Danna et de l’abbé Pierre Chanoux, et des travaux successifs, dont les derniers ont été effectués en 2000. Chaque 5 août, depuis toujours, on y célèbre la fête de la Madone des Neiges à laquelle de nombreux pèlerins provenant de Cogne, de la Valsoana et de Fénis prennent part. Cette dernière localité a eu des relations continues avec Champorcher grâce aux cols de haute montagne qui relient les vallées.

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Écomusée du chanvre

Musées  -  Champorcher

Le musée est situé à l’intérieur d’un ancien bâtiment du centre du village de Chardonney, où il est également situé le siège de la Coopérative “Lo Dzeut”.

Dans le musée ont peut admirer une ancienne étable, mémoire historique et exemplaire unique que l’on peut encore voir à Champorcher.
On peut y voir un ancien métier à tisser manuel en bois et un métier à ourdir.
Les travaux de conservation des locaux dont une cave (crotta), une cuisine rustique (meison) et une étable (boi) sont de nature variée, mais sont toujours liés à la structure, aux meubles fixes et mobiles en tenant compte de leur histoire et de leur utilisation.
Le métier à tisser a été restauré, rééquilibré pour être en état de marche afin d’être utilisé à des fins de démonstration.

 

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Exposition sur le travail du chanvre

Musées  -  Champorcher

Le tissage de la toile de chanvre était une activité importante à Champorcher. Ce type de travail était pratiqué par presque toutes les familles jusqu’à la fin des années 50.
La matière première que l’on employait provenait des villages de Arnad et de Donnas ou était achetée dans le Canavais (Piémont).
Le métier était très simple et n’a subi aucune modification au fil du temps. Il était en bois de mélèze avec des lisses en corde et permettait d’effectuer le particulier lancement manuel de la navette. Un exemplaire de métier à tisser est conservé à l’intérieur de l’écomusée du village de Chardonney.
Dans la maison traditionnelle, le métier à tisser se trouvait dans l’étable, dans le coin à côté de la fenêtre, afin d’utiliser le peu d’espace disponible. En général, on tissait au cours des veillées en hiver, ensuite au printemps on blanchissait le nouveau tissage. Le lavage était presque un rite et s’achevait par l’exposition du tissage le long de la route où la communauté pouvait l’admirer et l’apprécier.
Auprès du siège de l’exposition, il est possible d’acheter des articles en chanvre réalisés par les femmes de la coopérative “Lou Dzeut”.

    (+39) 012537327