Nature: Chambave, Châtillon, Fénis, Verrayes

Le Parc du Mont Avic, premier parc naturel valdôtain, protège depuis 1989 la haute vallée du torrent Chalamy, dans la commune de Champdepraz et, depuis 2003, la vallée de Dondena dans le territoire de Champorcher.

La zone est protégée, ses paysages sont extrêmement suggestifs et les milieux naturels sont modifiés dans une très légère mesure par l’activité humaine.
En parcourant les itinéraires qui se déploient à l’intérieur de la zone protégée, on a l’occasion d’être au contact des aspects naturels les plus intéressants et les plus variés : formations géologiques escarpées et typiques, flore endémique alpine et associations végétales liées au substrat des pierres vertes, la plus grande forêt de pins à crochets présente dans la région, quelques dizaines de petits lacs, de plans d’eau et de tourbières qui n’ont pas d’égal pour leur nombre et étendue dans la Vallée d’Aoste et une faune représentative de l’ensemble des animaux les plus connus des Alpes et présents dans la région.

Le long du réseau de sentiers du Parc il est possible de faire des excursions à n’importe quelle saison de l’année. De novembre à mai les itinéraires sont généralement enneigés en grande partie, et praticables uniquement par les experts ayant l’équipement adéquat. Certains sentiers sont praticables à dos d’animal ou en VTT.

Guide audio mp3

Une montagne au profil caractéristique attire l’œil : il s’agit du mont Avic (3 006 mètres), l’emblème du parc portant le même nom, un site naturel protégé qui s’étend sur les territoires de Champdepraz et Champorcher.

Le mont Avic se trouve sur la crête qui se détache vers le nord du mont Glacier (3 186 mètres), délimitant les communes de Champdepraz et Chambave, dans les Alpes grées valdôtaines.
Une statue de la Vierge a été installée en 1957 à son sommet.

Deux itinéraires permettent de gravir le mont Avic ; tous deux comportent des passages d’escalade réservés aux excursionnistes experts possédant des équipements alpins et sont à faire dans de bonnes conditions environnementales et météorologiques.

Situé dans le lieu-dit Cret de Breil, sur un promontoire rocheux 1 km à l’ouest du village de Châtillon, le parc entoure le château bâti par le baron Carlo Maurizio Gamba dans les premières années du ’900, aujourd’hui siège de la collection d’art moderne et contemporain de propriété de la Région autonome Vallée d’Aoste.
Cette île verte, s’étendant sur une surface de 50.400 mètres carrés, est un parc à l’anglaise qui se développe doucement en direction Nord-Ouest, vers la plaine d’Aoste et présente un versant plus raide et rocailleux sur le côté Sud. Le parc accueille plus de 150 arbres d’espèces différentes: hêtres de dimensions considérables et les pins autrichiens, parmi les plus anciens présents en Vallée d’Aoste. De plus on y trouve sapins, cèdres, ginkgo biloba, tilleuls, épicéas, chênes, frênes, marronniers des Indes, érables, etc.
La péculiarité du parc est la présence d’exemplaires monumentaux, identifiables par des plaques avec les données essentielles pour les reconnaître. Les plus significatifs sont:
-le Séquoia géant de Californie, avec un tronc de 37 mètres de hauteur et un diamètre de 217 centimètres;
-le Cyprès chauve, originaire des terrains marécageux de Floride et situé à l’extrémité Ouest du parc;
-le Février d’Amérique (Gleditsia triacanthos), originaire de l’Amérique du Nord.
Au printemps les promenades dans le parc sont encore plus agréables grâce aux 17 mille mètres carrés de pré.

Emplacement
Le parc fait partie intégrante de l’homonyme château, situé à l’amont de l’église paroissiale de Châtillon.

Histoire
Le parc comme le château et le jardin renaissance de style français, assumèrent la conformation actuelle à partir de 1706. En effet, grâce à la volonté de Paolina Solaro di Govone, épouse de Giorgio Francesco de Challant, la reconstruction complète du manoir fut effectuée, ainsi que la mise en place de nouveaux arbres. Aujourd’hui le parc est de propriété de la comtesse Claudia Passerin d’Entrèves.

Description
Dans ce parc on a repéré de nombreux arbres pouvant être qualifiés des “plantes monumentales”, d’espèces différentes et protégés par une loi régionale. Parmi eux, un tilleul qui mesure 5 m de circonférence, le vieux et majestueux hêtre dont la circonférence est de 5,5 m environ, le cèdre de l’Atlas d’une circonférence de 4,5 m; puis deux frênes, des chênes et des érables aux mesures imposantes en regard des espèces considérées, sans oublier le célèbre et majestueux “chemin des tilleuls et des hêtres” qui nous offre une vision très suggestive du lieu. La surface du parc est de 3 hectares environ, mais la partie ouverte aux visiteurs tourne autour des 2 hectares et constamment surveillée. Devant chaque plante monumentale a été placée une plaque qui indique les caractéristiques de chaque espèce.

Concentration de processus naturels dans un environnement très riche

Ancien étang en voie de remplissement, situé sur une terrasse glaciaire, au coeur d’une zone au climat ensoleillé et sec.

Le lac abrite une riche population zooplanctonique, de nombreux invertébrés parmi lesquels diverses espèces de libellules et amphibiens comme le crapaud commun et la Grenouille rousse. La réserve présente plus de quinze associations végétales différentes et presque soixante-dix espèces typiques des zones humides et des milieux aquatiques, dont certaines sont très rares ou uniques en Vallée d’Aoste.

La réserve naturelle est une zone spéciale de conservation (ZSC) du réseau écologique européen Natura 2000.

Accès
En partant d’Aoste, prendre la route nationale 26 en direction de Turin ; une fois à Chambave, suivre les indications pour Verrayes et Loson.

Cet arboretum, le plus ancien de la Région dans son genre, a été réalisé entre 1905 et 1908 par le Chanoine Vescoz, illustre religieux, lettré, savant et géologue né à Verrayes, dans une crête pauvre et aride appelée Pointys (1050 mt) et achetée par lui même avec d’énormes sacrifices économiques.
Il s’agit du premier reboisement effectué en Vallée d’Aoste avec des espèces exotiques, sur une superficie d’environ 12 hectares.
Plus de 11.000 plantes non indigènes ont été mises en terre, y compris 3 variétés de cèdre, 2 variétés de douglas, 2 variétés de cyprès italien, le cyprès de Monterey, la thuja, le séquoia géant et le pin noir, en plus d’ espèces indigènes, dont certaines complètement hors station, tels que le hêtre, le chêne pédonculé, le pin de montagne, etc. ...
Le visiteur peut admirer un complexe boisé de grand intérêt naturel, botanique et scientifique, compte tenu de la spécificité et la particularité du site. A citer la présence massive du thym aromatique.
Le site est ouvert aux visiteurs depuis 1995 et la saison plus indiquée pour le visiter est le printemps, caractérisé par l’exubérance de couleurs et parfums.
Trois panneaux intégrés de la cartographie de l’arboretum montrent aux touristes la végétation, les différents sentiers à parcourir (chacun marqué de façon appropriée) et les zones les plus panoramiques.